Magazine Bébé

Smoke et Haricot

Publié le 15 juin 2007 par Syven

Je profite que le Haricot joue dans son transat avec une arche improvisée (je suis vraiment brillante quand je me donne la peine, j'ai enfin compris qu'il n'aimait pas être allongé et qu'il fallait le relever pour qu'il apprécie le transat), pour vous parler un peu du chat, Smoke ainsi que je l'ai baptisé (parce Rainbow, ça sonnait pas beau).

Ledit animal (qui nous considère comme ses esclaves, bien sûr) n'a pas vu d'un très bon oeil l'arrivée du petit gars. Faut dire qu'il ne peut pas lui faire de caresses, lui ouvrir les portes ou lui donner des croquettes. Donc intérêt nul. Si on ajoute les pleurs qui lui cassent les oreilles, puis que ledit marmot occupe les bras qui lui étaient naguère acquis, ça tourne à la catastrophe.

La pauvre bête ne ressemble plus à rien. Les séances de brossages sont devenues très erratiques , donc son poil est tout plat. Du coup, il est moins impressionant pour le corps à corps (il se bat avec tout le quartier - il est le dernier venu, faut qu'il s'impose).

Je savais que l'arrivée de Haricot lui poserait un problème de jalousie, et qui dit jalousie avec Smoke, dit aussi vengeance. Et sa vengeance peut être terrible (si on en croit mon père, et ses chaussures , son jean, son lit et d'autres choses sur lesquelles la charmante bête a uriné). Parce que le pipi de chat, c'est l'arme fatale quand on ne peut pas coller de beigne.

Donc, Smoke a pissé sur le tapis de jeu et dans le transat. S'en est suivie une fessée, il se tient à carreau depuis... MAIS il semble qu'il ait accepté l'envahisseur. Il a tenté de lui faire comprendre qu'il était prêt à partager (en occupant le lit à barreau une fois celui-ci vide, ou la table à langer chez les grands-parents), il a aussi fait preuve de courtoisie à son égard (en levant la queue quand il passe à deux bons mètres du transat), mais surtout, il accepte désormais de siéger sur le même canapé. Tant qu'il n'y a pas de contact, cela va sans dire !

Smoke et Haricot

ps : La photo date un peu, et non, je ne l'ai pas laissé tout seul sur le canapé. Je me suis levée vite pour prendre la photo.


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