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Critiques Séries : Bones. Saison 10. Episodes 19 et 20.

Publié le 16 juin 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Bones // Saison 10. Episodes 19 et 20. The Murder in the Middle East / The Woman in the Whirlpool.


J’attendais l’épisode 10.19 au tournant car on nous envoyait tout de même en Iran et je voulais que la série ne cherche pas à occulter le départ d’Arastoo. Je voulais que la série fasse en sorte que l’Iran fasse partie de l’intrigue de l’épisode et c’est ce qui va se passer. Pas de la cas de la semaine à la mort moi le noeud à Washington mais bel et bien un cas au Moyen Orient dans lequel Brennan va devoir donner son opinion, de loin, et dans lequel Camille et Booth vont aussi devoir se déplacer en Iran afin de venir au bout de cette histoire. Les ficelles sont là, les passages clichés aussi (notamment quand la police débarque, etc.) mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose. L’épisode était assez plaisant à suivre. La relation entre Arastoo et Camille est utilisée de façon judicieuse, créant forcément des moments de tendresse dont Bones a le secret. Car ce que j’apprécie justement dans cette série c’est quand elle nous offre des moments rempli de tendresse de ce genre là. C’est à mon humble avis ce qu’elle peut faire de meilleur. Mais quelque chose s’est tout de même brisé entre Bones et la relation de nos deux héros, Booth et Brennan. Cela se voit à l’écran et puis aussi dans le ressenti que je peux avoir. La série donne l’impression qu’elle se répète et la façon dont Brennan décide de dire à Booth de partir de leur maison à la fin de cet épisode, n’était peut-être pas le choix le plus judicieux.

Disons que l’intrigue ne fonctionne pas aussi bien que l’on aurait probablement pu l’espérer et c’est bien dommage. Surtout que Bones est une série qui a justement su se renouveler grâce à ce couple lors de la saison 7 (même si cela n’a pas toujours été facile étant donné qu’elle reste l’une des pires saisons de la série). Ils avaient tenté quelque chose et depuis cette année, cela semble en grande partie stagner (après avoir connu le salut de la saison 9, plutôt correcte et efficace dans son ensemble). Mais le couple a traversé tellement d’épreuve différente que c’est assez logique de voir la série aller dans cette direction désormais. « The Murder in the Middle East » se concentre donc fortement sur les relations entre les personnages plus que sur le cas de la semaine. Après tout, le cas n’a pas de grand intérêt puisque tout ce qui nous intéresse c’est comment Arastoo va réussir à s’en sortir et comment Camille et Booth vont réussir à tempérer le tout et à convaincre l’assaillant que tout le monde doit se calmer et prendre ses aises. C’est mignon surtout pour Camille et Arastoo, et puis ce dernier a un frère qui vient de sortir de son opération sain et sauf. C’est un miracle. Bones est une faiseuse de miracles en fait. Sacrée Bones ! Mais bon, on ne peut pas dire que la série soit au sommet de son art pour autant non plus, elle nous a aussi habitué à mieux.

Mais je le dis souvent, j’aimerais bien qu’une série policière abandonne le temps d’un épisode tout ce qui attrait à un cas policier et Bones s’en est rapproché énormément dans cet épisode. C’est un choix assez judicieux qui prouve que finalement cette série peut avoir des choses à nous démontrer qui n’ont rien de ridicules. Le fait que Booth reprenne les paris est quelque chose d’assez ennuyeux pour le moment. De plus, il faut attendre la fin de « The Woman in the Whirlpool » pour que cela semble prendre un peu plus de place dans la série. Cet épisode est d’ailleurs là pour gérer les conséquences du départ de Booth du domicile conjugal. C’est un peu facile, pas toujours intelligent, mais bon, cela permet à Brennan de discuter un peu avec Angela de Booth pendant que Michael Vincent et Christine jouent ensemble dans le parc. C’est assez drôle de voir à quel point Bones a grandi. La série n’est plus du tout celle qu’elle était il y a 10 ans et les personnages ont tous maintenant des relations, des enfants, etc. Je crois que c’est la première fois que je constate cela de façon aussi flagrante. C’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui fait mouche là dedans. L’épisode se concentre en partie sur une affaire de la semaine pas très efficace mais ce n’est pas tellement ce qu’il y a de plus important.

L’épisode donne aussi du temps de parole à Angela et son mari afin de dire à quel point ils sont heureux de vivre ensemble et de s’aimer. Booth à un problème et il va alors tenter de le régler. Je trouve ça sympathique. C’est bon enfant et cela prouve aussi à quel point Bones n’est pas une série écrite avec une grande plume mais c’est aussi cette tendresse, parfois un peu enfantine, jurant avec le côté ultra sérieux de l’univers de l’anthropologie, qui a probablement modifié complètement Bones en une série agréable. Cette année, cela n’a pas toujours été très efficace, en grande partie car des cas de la semaine pas toujours très intéressant se sont glissés au milieu. Mais l’on ne peut pas en vouloir à la série car l’on sait pertinemment que de toute façon, elle ne fait pas grand chose de nouveau non plus. Finalement, ces deux épisodes de Bones trouvent parfois l’occasion de mettre en scène les relations entre les personnages de façon intelligente. Ce n’est pas toujours au sommet de son art mais justement, la série parvient à maîtriser son univers et sa façon d’aborder le discours de chacun des personnages à sa façon.

Note : 6/10 et 5/10. En bref, pour le second, dommage que les personnages ne soient pas toujours au rendez-vous, coincés par un cas de la semaine pas très passionnant.


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