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Manger paléo: en pratique, ce que ça donne.

Publié le 17 juin 2015 par Elleobat
if men made it

Si l’homme l’a fabriqué, ne le mange pas ! Voici ce qu’il reste d’un hamburger quand on mange paléo: le pain, les sauces et le fromage. Je n’ai mangé que le steak et la tomate, faute de choix et parce qu’il faut bien manger…

Bonjour,

Paléo , c’est vivre, pas juste manger, mais ici, il est question de nourriture. Je raconterai le reste après.

Après plusieurs mois de paléo, je voulais vous expliquer comment est-ce que les choses fonctionnent car les rares fois où j’en parle, si j’explique que je ne mange pas de céréales et de produits laitiers, on me demande: mais comment tu fais ? Comme si il n’y a pas de vie en dehors des céréales et des produits laitiers !!!!

Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est paléo: plus d’informations dans cet article.

En réalité, je pense qu’en France, contrairement aux USA, par exemple, nous avons une culture alimentaire de base assez proche du paléo.

1) Au supermarché, vous l’aurez compris,  90% des rayons de l’alimentaire ne m’intéressent plus: je file direct au rayon des fruits et légumes, viande, poisson et c’est tout.. Je ne consomme pas plus de viande ou de poisson qu’avant, contrairement à ce que l’on pourrait croire.

2) Manger dehors, peut être compliqué mais en France nous avons de la chance malgré tout. Il reste tout à fait possible de trouver une salade dehors(en lieu et place d’un sandwich), et au restaurant, il est possible de prendre un entrecôte+ haricots verts (à la place du riz ou des frites).  J’évite juste les restos italiens, parce que des pâtes à la pizza, ou les gnocchi, rien n’est paléo… si vraiment j’ai envie d’un italien, j’utilise le point (3)…

3) Je fonctionne en mode 95/5: 95% des repas sons complètements paléo et 5% des repas (soit 1 repas par semaine) sont normaux. Ces 5% me permettent de me faire plaisir: un peu de riz, ou un dessert sucré, selon l’envie du moment.  Ce repas « normal », mon cheat meal (to cheat= tricher) n’est absolument pas une obligation hebdomadaire, c’est une cartouche pour gérer les envies, ou les invitations chez des gens qui ne cuisinent pas paléo…

4) Quand je suis invitée, si je n’ai pas envie de ne pas manger paléo (ce qui est généralement le cas: quitte à ne pas manger paléo, il faut que ce soit vraiment un plat exceptionnel, et pas des pâtes « quelconques » où un dessert industriel),  j’avance comme argument que je ne digère ni les céréales, ni le lait afin de ne pas froisser mon hôte. Pas envie de rentrer dans les détails … Je ne prends pas de dessert si pas de fruits frais, et je dis juste que j’ai assez mangé ou que je fais attention à ma ligne.

5) Les produits laitiers ne me manquent pas: je n’étais pas très fromage à la base, et puis la fois où j’en ai mangé (un cheat-meal avec un yaourt), il y a quelque chose que je n’ai pas digéré, je pense que c’est le yaourt. Du coup, je m’en passe complètement: je préfère ne pas en manger plutôt qu’avoir la diarrhée (glamour, n’est ce pas ?)

6)  Il peut être difficile de trouver des « en-cas » paléo une fois sorti de chez soi: trouver un paquet de M&M’s est plus facile que de trouver une pomme. Aussi, j’essaye d’avoir un fruit ou quelques noix avec moi, dans mon sac.

7) Le sucre ne me manque plus non plus. Après un sevrage compliqué les deux- trois premières semaines, j’ai passé le cap et j’ai développé une nouvelle sensibilité au sucre dont je suis assez fière.

8) Toutes les recettes qui ne sont  pas paléo ont un équivalent paléo, avec des ingrédients différents: crêpes, biscuits, pain, pâtes… On trouve beaucoup de recettes à la fois sans céréales, sans sucre, sans gluten et sans produits laitiers. Du coup je fais beaucoup d’essai de nouvelles recettes , à base de poudre d’amandes, ou de farine de coco  et de miel parfois qui sont des aliments nutritifs…

9) Au petit déjeuner, j’ai troqué mon chocolat chaud + pain beurré/confiture + fruits ou encore le bol de muesli par des petits déjeuners plus sains, et qui me calent mieux pour la matinée sans que je n’ai de pic d’insuline et de coup de barre à 11h: smoothie  lait d’amande avec une dose de fruits et des épinards frais, ou encore 2 oeufs +bacon, ou un verre de lait de coco avec des biscuits au cacao paleo.

10) J’arrive parfaitement à faire mon sport: l’alimentation paléo est riche en bonne graisses (à travers les noix, l’huile de coco, la poudre d’amande, qui sert de carburant principal), et les légumes et les fruits sont porteurs de glucides, mine de rien. Donc non, je ne suis pas à plat, je résiste mieux à la sensation de jeun (par exemple le matin), et je mange globalement moins mais j’ai une patate d’enfer…

Voilà, donc au final, c’est simple comme bonjour… non ? Une fois passé ce temps d’adaptation, quelques semaines, paléo se glisse très bien dans la vie moderne.

Histoire de se marrer un peu (enfin ça fait rire les gens qui mangent paléo, en anglais): 60 réactions stupides quand vous dites que vous mangez paléo . C’est pour ça, en partie, que je ne l’ai pas dit autour de moi…

A bientôt !

Elle.



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