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"Les premiers Capétiens", Ernest Lavisse, Edition des Equateurs (extrait)

Par Olivierhobe

Fulbert de Chartres et beaucoup d'autres commencent l'interminable série des hymnes, des éloges, des poèmes moraux, des légendes versifiées, des épitaphes, dont les manuscrits sont remplis. A défaut d'imagination et d'art véritable, ces poètes ont l'habileté de main, la souplesse et la fécondité. Ils se plaisent aux tours de force, excellent dans l'acrostiche et dans les inventions rythmées et rimées les plus étranges. C'est le triomphe du mauvais goût et de l'ingéniosité puérile ; mais c'est justement par là qu'ils charmaient leurs contemporains, au moins la société lettrée. Le XIème siècle, à ses débuts, ne connut pas d'autre poésie lyrique, et les Français du Nord s'en contenteront encore pendant longtemps.

(Chapitre VI, La Civilisation)


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