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Critiques Séries : Hannibal. Saison 3. Episode 4. Aperitivo.

Publié le 26 juin 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Hannibal // Saison 3. Episode 4. Aperitivo.


Ce que j’aime bien avec cette série et accessoirement cette saison, c’est le fait que la série est capable de délivrer tout un tas d’épisodes permettant à l’histoire d’évoluer de façon intelligente. Alors que Hannibal vient d’être annulée par NBC après 3 saisons (et l’on peut les remercier d’avoir eu autant de patience avec aussi peu d’audience), les producteurs sont en négociations afin de permettre à la série de survivre sur Amazon (qui détient apparemment déjà les droits de streaming de la série). Il y a donc des choses qu’une saison 4 voit le jour mais ce que j’aimerais surtout c’est que Amazon renouvelle directement Hannibal pour deux saisons histoire d’aller au bout du plan de Bryan Fuller sur Dragon Rouge. Pour en revenir à « Aperitivo », cet épisode est intelligent car il sort complètement son héros, qui donne son nom à la série, Hannibal, afin de raconter quelque chose d’autre. On nous offre donc tout un tas de scènes où l’on suit les victimes d’Hannibal. C’est un épisode qui fonctionne à merveille de ce point de vue là et je n’ai rien à redire pour le moment. Le plus grand thème de cet épisode (et de cette saison) est peut-être l’idée de pardonner à Hannibal tout ce qu’il a pu faire de terrible. Will peut-il pardonner à Hannibal et vice-versa ? C’est l’une des idées les plus importantes de cet épisode. Mais Hannibal est absent de cet épisode pour la simple et bonne raison que cet épisode ne peut pas parler de pardon avec lui.

Après tout, ce serait trop facile étant donné que c’est le héros de l’histoire et que c’est à lui qu’il faut pardonner. Du coup, on retrouve le Dr. Chilton. On découvre que ce dernier a finalement survécu à la balle qu’il a reçu. La moitié de son visage reste intact. C’est une fois de plus très bien joué de la part de Raul Esparza qui a une place que j’ai parfois un peu de mal à cerner dans cet épisode mais cela fonctionne car justement, Chilton est déterminé. Je pensais que ce personnage était mort (et la scène de sa mort m’avait satisfait) mais dans Hannibal, on sait qu’il y a tellement de twists que des gens peuvent ne pas mourir. Son plus grand allié c’est Mason Verger (dommage que Michael Pitt ait décidé de quitter la série, c’est Joe Anderson qui a donc repris le rôle). J’aime bien la relation entre ces deux personnages, deux personnages déformés du visage à cause des actions d’Hannibal. La scène d’ouverture de l’épisode est justement excellente pour ça car elle impose un sentiment de terreur que seule Hannibal est capable d’insuffler à un épisode. A côté, il y a Alana, probablement le personnage le plus déconstruit par ce qui lui est arrivé. C’est un personnage complètement différent mais peut-être justement c’est ce qui me plaît le plus.

Je pense que Alana est l’un des personnages les plus intéressants de cet épisode et pourtant, ce n’est pas celui qui a le plus de considération de la part des scénaristes. Mais ces derniers sont pervers, capable de nous envoyer dans des directions complètement différentes. L’histoire de Jack est d’autant plus terrible cependant alors que sa femme Bella a succombé au cancer dont elle était victime. Le seul truc c’est que dans ma tête, la femme de Jack meurt en demandant à être mangée par Hannibal. Cela n’est pas très clair dans cet épisode mais je me doute bien qu’elle n’a pas été mangée par notre héros. Après, c’est peut-être juste les films qui avaient fait ce changement de dernière minute à l’histoire originale du livre. Finalement, cet épisode prépare les anti-Hannibal à une guerre. Bedelia avait raison, Hannibal est fini et il ne va pas forcément voir venir les menaces. Mais justement, j’aime bien ce que la série fait de ce point de vue là car elle nous embarque dans une aventure où des soldats sont recrutés afin de monter une armée. Et l’armée veut éliminer une personne : Hannibal. Marc Jobst, le metteur en scène de cet épisode, utilise très bien l’univers de la série, aussi bien dans ses moments les plus psychédéliques mais aussi dans ses moments les plus réels et ancrés dans une terreur dont seule Hannibal a le secret.

Note : 8/10. En bref, la guerre se prépare.


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