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Yanis VAROUFAKIS, ministre de l'économie du gouvernement Tsipras démissionne...

Publié le 06 juillet 2015 par Philippejandrok

Yanis VAROUFAKIS, ministre de l'économie du gouvernement Tsipras démissionne aujourd'hui alors que son équipe vient de remporter une victoire populaire écrasante, comment expliquer une telle attitude ? 

Fervent défenseur de l'Euro, il n'hésitait pas à déclarer que la Grèce refuserait de payer la Dette à ces banquiers "terroristes."

Lors de mes derniers articles, je m'interrogeais sur la validité des intentions de Tsipras en Grèce et sur son éventuelle dualité, un double jeu mené avec le FMI, la BCE et l'OTAN. 

Si Tsipras accepte de laisser partir son ministre de l'économie, fervent défenseur du droit du peuple Grec, c'est que la victoire du NON est peut-être en fait, celle du OUI, car il ne pourra, en effet, se défiler et refuser de payer ce que les banques et les états attendent qu'il paye.

- "On m'a informé d'une certaine préférence de certains membres de l'Eurogroupe, et de 'partenaires' associés, (...) pour mon 'absence' des réunions; une idée que le premier ministre (Alexis Tsipras) a jugé potentiellement utile à l'obtention d'un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd'hui", a expliqué Yanis Varoufakis sur son blog ce lundi. 

Une démission de sa part était certes dans l'air, mais seulement en cas de victoire du 'oui' au référendum.

Si Varoufakis a fait lui-même cette annonce, la décision a bel et bien été prise par Alexis Tsipras. Le Premier ministre grec aurait choisi de sacrifier son bouillant ministre, qu'il avait jusque-là toujours soutenu, dans un geste d'apaisement envers les créanciers de la Grèce. »

http://trends.levif.be/economie/politique-economique/pourquoi-yanis-varoufakis-a-vraiment-demissionne/article-normal-404137.html?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=vif

C'est, je dois l'avouer, une victoire amère, si le guerrier le plus puissant d'une armée quitte le combat avec fierté, abandonnant derrière lui tout l'espoir d'un peuple après l'avoir galvanisé et lui avoir fait croire que la misère changerait de camp. 

Aujourd'hui, cette misère semble stagner dans le camp des gagnants qui sont peut-être, comme je le disais plus haut, les perdants d'une partie d'échec qui se joue ailleurs et sans eux.

Les dieux se sont joués des hommes en Grèce et ailleurs durant des siècles, mais qui sont les Dieux qui se jouent des Grecs aujourd'hui ?

Nous vivons une époque formidiable...


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