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Critiques Séries : Ballers. Saison 1. Episode 2. Raise Up.

Publié le 08 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Ballers // Saison 1. Episode 2. Raise Up.


Malgré tout le superflu qu’il y a dans Ballers, je trouve que la série est plutôt sage de ce point de vue là. Elle ne cherche pas à trop en faire dans la débâcle de grands moyens. Ballers n’est donc pas une série qui nous en met plein les yeux mais justement, à côté de ça, elle ne joue ni vraiment dans la catégorie des drames ni celle des comédies, même entre les deux j’ai du mal à trouver ce que Ballers veut réellement faire. Bien entendu, cela reste une bonne chose parfois dans ce genre de séries mais ce n’est pas une série qui a réellement d’intérêt plus que bien d’autres qui dans certains genres fonctionnent bien. Je pense à Entourage à laquelle tout le monde a voulu comparer Ballers, moi aussi, dès le premier épisode. Le premier épisode n’avait pas réussi à introduire le sujet de la façon la plus efficace qu’il soit, laissant le téléspectateur un peu en plan avec peu de choses à se mettre sous la dent. Ce que l’on remarque avec ce second épisode c’est que les choses n’ont pas vraiment changé. Et pourtant, cela semble être moins vilain dans cet épisode que dans le premier épisode. On a l’impression ici que la série s’installe déjà dans une certaine zone confortable. Du coup, je trouve que la série ne sait pas encore trop sur quel pied danser. Les enjeux autour des personnages ne sont pas vraiment très importants et ce même si ce qui nous est raconté de scènes en scènes n’est pas désagréable. Au contraire, la cool attitude de Dwayne Johnson fait forcément mouche.

Et c’est ce que je trouve de plus intéressant là dedans. Cet épisode ne parvient pas à faire plus de choses de ce point de vue là. « Raise Up » est un épisode assez simpliste qui ne creuse donc rien de vraiment très important et qui créé un conflit et parvient à le résoudre au sein même de l’épisode. On pourrait presque rapprocher Ballers d’une série procédurale et c’est d’autant plus étrange que l’on retrouve ça sur HBO qui dans le registre des comédies n’est pas vraiment habituée à cette façon de faire les choses. Mais cet épisode ne donne jamais l’impression de trop en faire non plus et c’est peut-être ce qui lui permet de nous offrir quelque chose de léger. Avec le soleil et l’été qui arrive, on n’a peut-être pas envie de se creuser trop la tête et c’est aussi peut-être pour cela que Ballers passe aussi bien. Mais l’on sent aussi que le scénario prend son temps. Je ne sais pas si la série va un jour réellement exploser et nous montrer réellement tout son potentiel, mais pour le moment elle préfère avancer tranquillement mais sûrement sans trop se prendre la tête. Au contraire, elle veut simplement nous dire qu’elle a des personnages a utiliser dans diverses situations et cela fonctionne même assez bien finalement.

Alors que Charles était le meilleur personnage du premier épisode, celui-ci permet de se concentrer sur d’autres personnages et notamment John David Washington. Cet acteur, fils de Denzel Washington, est plutôt sympa à suivre lui aussi dans ses petites aventures. Il permet d’offrir à Ballers encore une fois quelque chose de très différent et Ricky est peut-être le personnage qui sort le plus du lot ici mais cela ne veut pas pour autant dire que Ballers a voulu réellement le mettre en avant. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire mais j’aime bien que la série ne veuille pas faire de tel ou tel personnage la star de la série. Certes il y a un casting assez sympathique de bonnes têtes qui savent s’imposer avec un certain charisme. Spencer passe de son côté l’épisode à tenter de récupérer Vernon en tant que client après l’accord verbal de l’épisode précédent. Spencer n’est pas le personnage le plus important dans cet épisode et pourtant, je n’arrive pas vraiment à cerner ce que veut faire Ballers non plus de lui. Il avance comme tout le monde mais sans qu’il y ait réellement d’enjeux. Je me demande comment peut évoluer une saison sans qu’il n’y ait réellement d’enjeux. Finalement, si Ballers n’est pas mauvaise elle a encore du chemin à parcourir pour devenir identifiable.

Note : 5/10. En bref, dans la lignée du premier épisode.


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