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Les Eurockéennes de Belfort 2015 – Jour 3

Publié le 09 juillet 2015 par Touteouie @Toute_Ouie

On n’aura pas plus dormi donc on réitère notre routine de ces Eurockéennes : le Redbull. Il reste encore du beau monde en ce dimanche caniculaire (on t’a dit qu’il faisait chaud ?)

Slaves sur scène

Slaves sur scène

On commence par les Songhoy Blues, le groupe blues (comme son nom l’indique) qui nous vient du Mali. On se cale sous les arbres pour trouver un peu de fraîcheur. Le collectif semble très content d’être là et on passe d’ailleurs un bon moment en leur compagnie. Un excellent moyen de se mettre dans l’ambiance. On s’éclipse pendant le passage de Parkway Drive, pour assister à la conférence de presse Bilan des Eurocks. On y apprendra qu’on était 102 000 personnes, sold out donc, pendant 3 jours. On écourte notre séjour à l’espace presse pour ne pas rater l’entrée en scène de Slaves. Le duo punk anglais qu’on ne connait que de nom arrive. Le chanteur exhibe ses tablettes de chocolat et son short rose (so sexy !), tandis qu’il balance ses paroles ultra décalées. Un mec déguisé en raie manta viendra même s’inviter à la fête.

On profite de l’arrivée de Damien Jr Marley pour manger dans le coin. Vu la foule amassée là, le descendant de Bob Marley est attendu. Etant donné qu’on n’a jamais écouté ce qu’il fait, on ne va pas juger. Ça passe très bien et c’est sur Could you be loved qu’on s’éclipse du côté de la Green Room pour les Eagles of Death Metal.

On attendait aussi beaucoup de ce concert après le show qu’on avait vu au Leeds Festival 2012. Josh Homme n’était pas de la partie, en sera-t-il autre chose cette année? Non. Tant pis, c’est pas grave, Jesse Hughes, c’est déjà plus que très bien. Ça pogote et surtout ça slam sévère. La sécurité n’a pas le temps de s’ennuyer pendant tout le concert. En même temps, le public non plus. On est à fond pendant toute l’heure que ça aura duré. On aura même droit à un battle de guitare entre Jesse Hughes et son guitariste, ce dernier remportant la bataille. Le groupe est tellement généreux et drôle que même si on ne connait pas leurs morceaux, on ne peut que s’amuser.

eagles of death metal eurocks 2015

Die Antwoord a déjà commencé lorsqu’on atteint la Grande Scène. On n’est pas vraiment bien placé. On voit à peine les écrans géants mais musicalement, on adore ce qu’on entend. Un mec profitera même du concert sur le toit du bar tout proche. Ça rend dingue tout le monde cette musique ! A la fin, les enfants du duo viendront se joindre à la fête. Original pour un salut !

On va reprendre des forces du côté de la Green Room où James Blake est attendu. S’asseoir à 22h30 il serait plus que temps. On n’est pas très emballé par ce qu’on entend mais la 2ème moitié du set est beaucoup mieux. La pluie vient s’inviter à la soirée, ce qui n’est pas pour nous déplaire…

Le véritable dilemme du festival approche enfin. Sting ou Flume ? That is the question. On décide de faire le début de Sting et finir sur Flume. Sauf que voilà, Sting, c’est trop bien alors on restera toute la soirée. L’ancien leader de Police a la classe ultime et une voix imparable. Si en plus il parle en français et arrête la pluie avec son « Heavy Cloud, no rain», on n’a rien à redire. Ce mec est dieu. Entre morceaux de Police et ceux issus de son propre catalogue, on oscille entre les ambiances. Le rappel se fera même à coup de Desert Rose qu’on s’attendait pas entendre… Respect Sting, tu gères !

Les Eurocks se finissent donc sur cette superbe prestation. Enfin, oublions les Plasticiens Volants qui ne nous emballeront pas plus que ça, d’autant que leur show aura duré bien longtemps et que le feu d’artifice fut tiré alors qu’on était déjà en route pour le campement. Non mais pourquoi pas un feu d’artifice tout de suite, hein ?! Que tout le monde en profite !!

M’enfin si on râle que pour un feu d’artifice, ce n’est pas bien grave. Cette année la programmation était vraiment réussie. Pas de réels loupés et de très bonnes découvertes live. Espérons que le nouveau président du festival s’emploiera surtout à régler certains aspects du camping un peu limite (et les navettes pas toujours bien efficaces) et qu’il ne touchera pas à la programmation aux petits oignons.

A l’année prochaine Belfort !


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