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Giulia : L'analyse de Davide Cironi

Publié le 09 juillet 2015 par Frédérique Barteau

Davide Cironi livre ses impressions sur Giulia, la tête froide.

Traduction française ci-dessous.

Je me suis endormi en pensant à elle la nuit dernière, après l'incroyable rugissement d'hier, la prétendue auto rédemption est finalement arrivée, avec notre plus noble emblème.

A présent, nous la digérons lentement, j'ai pris des centaines de cafés en songeant à elle, après le premier souffle des 3,9 secondes.

Nous sommes en 2015, l'Alfa Romeo est dans un profond coma depuis 10 ans. Pas de course, pas de victoires, pas de succès commerciaux.

Notre ancien designer a fait renaître une marque étrangère, qui lui a fait confiance après avoir créé la berline esthétiquement parfaite, présentée en 1998 (ndlr Alfa 156).
Il est parti, et le design a changé. Nous pouvons même le voir sur la Giulia, tout le monde a vu quelque chose de BMW, quelque chose d'Audi, quelques-uns même, de Mazda, ou de Maserati.

Hier, au premier regard, elle ne m'a pas dérangé. Je me fiche de son manque d'originalité, j'avais seulement espéré qu'elle ne soit pas laide, et elle ne l'est pas.
Les coups de crayons sont morts il y a des décennies pour un design plus électronique et orienté "fashion", même s'ils ont dit le contraire dans la belle présentation : "unique" et traditionnellement italienne, choses que je peine à voir.

Dans tous les cas, elle me convient très bien, et ça devrait être le cas pour chaque passionné d'automobile.
Qui aurait cru qu'ils auraient réellement fait cette berline de sport avec ses 510ch métissés Ferrari?
Plus de Busso? C'est OK, je le conserverai au garage.

Auriez-vous préféré le design extrême de certains rendus absurdes provenant d'internet, avec des pavillons de 10cm, et des proportions de Montreal moderne, des choses irréalistes. En raison des lois de marché actuelles, ceci est impossible.
Le design des autos est tenu au suivi des courants.
J'aurais évité plusieurs détails esthétiques, qui auraient pu être traités de façons différentes, mais je dois dire que quand elle est arrivée sur la scène avec ce son, je n'ai plus prêté attention aux poignées de portes, au feux, à son nom, ou à toutes ces choses qu'ils veulent critiquer au bar.

A présent, ils ne peuvent plus critiquer la traction, le dérivé d'autres autos, les moteurs, ou la technologie. Ils passent au look et au choix du nom.

Messieurs, essayons d'aimer cette auto, parce que cette fois, elle semble être la bonne.


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