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Critiques Séries : Glitch. Saison 1. Pilot (Australie).

Publié le 10 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Glitch // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Glitch est la nouvelle série de ABC1 créée par Tony Ayres (The Slap, Nowhere Boys) et Louise Fox (Camelot, Full Frontal) et elle s’inspire pas mal d’un sujet à succès : celui des revenants. Enfin, la façon dont Glitch raconte son histoire est très différente de Les Revenants ou encore Resurrection. Il y a une inspiration certaine mais cela me fait penser à quelque chose de complètement différent : Babylon Fields (ancien pilote de CBS qui avait fait pas mal de bruit jusqu’à ce que NBC tente elle aussi sans le commander en série). On se retrouve donc dans une petite ville d’Australie et tout s’installe très rapidement. L’ambiance dans le cimetière au début de l’épisode nous permet tout de suite de comprendre que l’on a à faire à des morts qui reviennent à la vie et qui sortent de leurs tombes. Il n’y a rien de très horrifique là dedans (ce qui est presque dommage), probablement à cause de la mise en scène qui n’a rien d’exceptionnel (même si pour une série australienne, je suis agréablement surpris). Si le sujet n’est pas ce qu’il y a de plus original, ce qui sera intéressant de découvrir c’est comment cela va évoluer dans les prochains épisodes, surtout entre le policier qui découvre que Kate est toujours en vie ou encore ce canevas avec marqué Anna qui laisse sous entendre qu’il y a de l’espoir pour d’autres.

Dans la petite ville de Yoorana, l’officier de police James Hayes est appelé dans un cimetière local au milieu de la nuit. Il va découvrir quelque chose qui va chambouler sa vie.

En parallèle, nous suivons les aventures d’un adolescent de 16 ans qui tombe sur l’un des revenants. Il s’agit en fait du premier Maire de Yoorana et il est mort depuis des années. C’est une relation assez cocasse. Glitch n’a pas besoin de grand chose d’autre pour fonctionner car elle se concentrant sur ces deux personnages, la série nous apporte une bonne dose de légèreté bienvenue. Je me demande vraiment ce qui s’est passé pour que des gens reviennent à la vie de cette façon. Au fond, c’est assez cocasse et clairement tout ce que l’on peut attendre d’une série de ce genre là, mais je suis curieux. Glitch reprend tout un tas de choses que l’on a déjà vu ailleurs, notamment dans Les Revenants et pourtant, je suis attiré. C’est une façon assez intelligente de nous rappeler des choses que l’on a déjà pu voir auparavant. Le scénario de ce premier épisode prend le temps d’installer rapidement l’histoire pendant que les personnages passent un peu à l’as. Ceux-ci nous apprennent des bribes de choses sur eux : les liens entre James et Kate par exemple (quoique l’on ne sait pas encore exactement ce qui s’est passé entre ces deux là car cela semble plus complexe que prévu). L’avantage ici est de ne pas jouer la carte zombie mais de gens originaires qui tentent de revenir dans le monde tout en trouvant à nouveau leur place dans une société.

Dans le rôle du policier, on retrouve Patrick Brammal vu dans The Moodys (qui était ratée) et accessoirement la très intéressante A Moody Christmas. L’acteur est assez convaincant dans son ensemble est nous donne envie d’en découvrir un peu plus de la part de son personnage. Il est accompagné de Genevieve O’Reilly (Banished, Episodes, The Honourable Woman) sous les traits d’Elishia Glass. La série sait aussi assez bien installer son climat avec les rues désertes d’une petite ville où il ne semblait pas se passer grand chose auparavant. C’est un classique pour ce genre de séries que Les Revenants a déjà utilisé. Dans Les Revenants aussi c’est une petite ville en apparence dans prendre. Dans Resurrection c’est la même chose et je ne peux donc qu’adorer ce que font les producteurs de ce point de vue là. Car on se retrouve toujours. Au delà de Patrick Brammal, nous avons également Andrew MacFarlane dans le rôle d’un policier beaucoup plus sinistre qui semble avoir une vue des choses très différente (et c’est peut-être aussi aidé par une atmosphère qui se construit tout au long de l’épisode). On n’en sait donc pas plus pour le moment, il va falloir attendre le second épisode pour mieux cerner les enjeux. J’ai presque hâte.

Note : 5/10. En bref, une idée curieusement intéressante même si elle reprend des idées déjà vues ailleurs.


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