Ni d’Eve ni d’Adam VS Tokyo Fiancée

Nothomb et moi, ce n’est pas la grande histoire d’amour. Ado, j’aimais bien me plonger dans ses livres un peu attendus, légers et faciles à lire.

Le personnage-auteure me faisait sourire et le fait qu’elle sorte de son tiroir un livre par an m’a d’abord amusée. Puis agacée. C’est surement pour ça que j’ai arrêté de lire ses romans.

Pourtant, quand je suis sortie de la salle obscure après avoir vu Tokyio Fiancée, j’ai eu envie de lire le texte sur lequel ce long-métrage est basé.

Le film est léger, drôle et plein de fraîcheur (une douceur surement conférée par les deux acteurs principaux), on sort de ce moment de bonheur simple comme on reviendrait d’un joli voyage. On y suit une jeune femme qui apprend la vie, la vie japonaise et s’émerveille d’être ailleurs que chez elle en Belgique.

1h30 de jolis sentiments et de candeur.

Ni d’Eve ni d’Adam est un texte court, qui se lira en deux soirs maximum, et qui vous fera surement passer un bon moment. Amélie Nothomb est une auteure dont on connait un peu les débuts, la vie et les épisodes fantasques…

Ce roman en forme d’auto-biographie nous entraîne dans le tumulte de jeunesse de la toute jeune femme qu’elle était en allant vivre au Japon.

Si, comme moi, vous avez fait une pause dans la lecture des romans de cette auteure, alors lisez les yeux fermés ce récit.

Si vous ne connaissez pas Amélie Nothomb, vous pouvez y aller aussi. Si vous n’avez pas envie, ne le faites pas alors.

Un style propre à l’auteure qui n’en finira pas d’essayer d’apprendre à son public (in)culte de nouveaux mots (que personnellement je n’avais jamais lu ailleurs…). Elle ne manque cependant pas d’humour et de verve, ouf, notre lecture a donc le mérite d’être plaisante.

Un film de Stefan Liberski avec Pauline Etienne et Taichi Inoue.

Pour un autre avis, filez voir Les passions de Chinouk