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Merci "Arielle" !

Par Dorian Gray

"Clémence Boulouque est une créature délicieuse, qu'avec Bernard-Henri nous aimons beaucoup. Quelle élégance naturelle, et quel goût ! Je me souviens de cet octobre 2005 où je m'étais précipitée dans la première boutique Céline pour me procurer le sac collector "la parisienne" qu'elle avait dessiné. A cause de Bernard-Henri nous étions à Los Angeles, leur seul exemplaire venait d'être vendu à Paris Hilton, j'étais tellement triste, tellement déprimée, la seule chose qui me permettait encore de me sentir vivante, c'était chanter. Des chansons gaies, françaises, sur lesquelles dansait ma grand-mère, ma grand-mère mexicaine que j'aimais tant. Nous ne savons pas qui se cache derrière "Arielle". Serait-ce la vraie A.D. ? On s'en moque. Son commentaire laissé ici avant hier est si drôle, si fantasque, si vrai que nous avons décidé de le mettre en tête de blog.
Eh oui, nous ne sommes pas les seuls à être masqués...

De retour à Paris, Christine m'a dit au Flore qu'il en restait deux rue Montaigne, j'étais sauvée. Hélas la vendeuse venait de les livrer rue de l'Arcade. C'est comme ça que j'ai fait mon disque devenu double disque d'or. Ma vie est merveilleuse. Un tourbillon. Quel dommage que je ne puisse avoir l'éternité.
Clémence Boulouque est adorable. Bernard-Henri trouve que ce qui lui arrive au Figaro est scandaleux. Moi aussi. Depuis que j'ai lu Au pays des macarons, je sais où trouver les meilleurs pistache-gingembre de Paris. Cette jeune femme nous ait précieuse. Et quel humour! Avec Ariel Wizman, ils travaillent sur une comédie d'anticipation, j'espère que j'y aurai un rôle. J'adore jouer dans des comédies. Tout y est si gai, un peu comme ma grand-mère mexicaine qui adorait danser.
Dans une brasserie de la place du Chatelet, ils se retrouvaient l'hiver dernier, ils riaient tellement en se lisant leur texte, je suis sûre que leur film sera désopilant. Il faut apporter du bonheur aux gens, c'est ce que je dis toujours à Bernard-Henri, ce qui leur manque aux gens, ce n'est pas plus de richesses, ce n'est pas plus d'amour, ce n'est pas plus de jeunesse, c'est juste le bonheur. Bernard-Henri me dit qu'un jour il publiera mes réflexions dans sa revue. J'en serais enchantée. Mais je ne sais pas si ce serait comment dire, les américains disent fun. Bien que nous soyons très amis avec Nikkos, mon époux s'est toujours refusé à venir donner des cours d'écriture au Château de la Star Academy. Je ne pourrai pas faire la promotion de ma publication ailleurs que chez PPDA, qui est un gentlemen, mais ne me permet pas de danser sur une chorégraphie de Kamel Ouali. Les chorégraphies de Kamel Ouali sont merveilleuses, comme ma vie. J'adore danser et chanter à la Star Academy. Je vais d'ailleurs demander à Clémence Boulouque si nous pourrions apprendre la grâce et l'élégance à ces jeunes, comment dire, les narbonnais disent cagole. Nous reprendrions en duo une chanson gaie, mexicaine, sur laquelle ces jeunes feraient les choeurs et les saltos arrières, nous pourrions danser en prime time et apporter aux gens le bonheur qui leur manque. Cette idée est merveilleuse. Je vais organiser un dîner dans notre villa à Marrakech pour fêter ça."


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