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Les livres à abandonner sur la plage, cet été !

Par Dorian Gray

Comme annoncé et promis dans une note précédente, voici l'ouvrage que chacun d'entre nous a choisi pour lui offrir la plus douce des fins : rester sur le sable de la plage où nous nous seront vautrés.

Les livres à abandonner sur la plage, cet été !
Rendez-vous - Christine Angot

Elle a mal au dos ? Des difficultés à atteindre l'orgasme ? La larme facile ? Le portable qui ne sonne plus ? Elle kiffe son banquier, un acteur ? Eh oui, vous l'avez deviné, c'est du Angot pur jus. Mais si il y a un Angot à oublier sur la plage d'urgence à marée montante, c'est bien "Rendez-vous", (Flammarion) summum de bovarysmes verbeux qui donnent immédiatement envie de se pendre ou de hurler tant on est effaré par un tel vide et une telle obsession de soi-même.

Dorian Gray

Les livres à abandonner sur la plage, cet été !
Frère de sang - Eric Giacometti et Jacques Ravenne

Je ne vais pas me faire que des copains mais ras-le-bol des thrillers dits"ésotériques". Déjà "Da Vinci Code" m'avait gonflé (honte à moi!) mais la troisième aventure du commissaire Marcas, pas moins. Dans "Le frère de sang" d'Eric Giacometti et Jacques Ravenne, Marcas affronte un serial killer franc-maçon. Super! Cet été, pour éviter les horreurs de l'Inquisition au Moyen Âge, les conspirations, l'imagerie religieuse avec ses anges et ses démons, faites enterrer ce conte de fée pour adultes sous le château de sable de vos enfants (et attendez la marée haute). La manie de vouloir attribuer un sens caché aux évènements ne passera pas par Rastignac!

Les livres à abandonner sur la plage, cet été !
Porteurs d'âme - Pierre Bordage

Pas que ce livre soit mauvais, pas qu'il ait à rougir face aux thrillers ricains dont on nous abreuve, pas qu'il soit si mal construit ou si mal écrit... Juste que pour un livre où il n'est question que d'âme, il en manque singulièrement. Actions avant tout, dialogues à la serpette comme les Chattam et autres Grangé nous en assènent à longueur de pavés, sentiments réduits à des clichés... on a du mal à trouver l'homme, complexe, vivant, contradictoire, dans cette machine scénaristique si bien huilée. Dommage... Les mollusques apprécieront plus, qui sait ?

Ripley


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