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The Children : l'enfance est une période parfois cruelle...

Par Bannister
The Children : l'enfance est une période parfois cruelle...

Pourtant, ça partait d'une bonne intention : deux familles qui voulaient se la couler douce dans une maison à la campagne, pendant la période de Noël. Le coin du feu, les boules de neige, les mioches qui s'amusent, aaahh les rires d'enfants pendant les fêtes de fin d'année, le fameux " christmas spirit ". C'était quand même oublier que, bordel de merde, en plein hiver, dans une maison reculée, au fin fond de la cambrousse enneigée, quand ça part en couille, personne vous entendra hurler " J't'avais dit qu'on aurait dû laisser les gosses à ta mère !!! " juste avant de voir votre propre sang danser une gigue à cause d'une fracture ouverte. C'est ballot.

On entre des deux pieds, avec ce film, dans un genre particulier : celui des enfant tueurs. Il n'y a pas cinquante façons de transformer des enfants en psychopathes diaboliques, la solution scénaristique choisie ici est un mal mystérieux, un virus (ça reste fashion)qui va contaminer les enfants des familles. On va s'embarquer assez vite dans le film, parce que, déjà, il assume son statut de bis, c'est clair et net, c'est premier degré, et ça fait plaisir. Tout est bien emballé, on sent la chape de pression, la tension, le drame qui ne va pas tarder, l'environnement est bien traité, les paysages, la photo, la lumière, en fait, l'équipe du film se sert simplement de ce qui existe en la matière pour nous servir un vrai bon film, bien torché dont la recherche n'est pas du tout le renouvellement du genre mais bien de prendre son pied devant son écran. Les acteurs sont dans le ton, les actrices sont Grrrr à souhait, de la blonde Eva Birthistle, à la brune Rachel Shelley (pour les coquin qui regardaient la série L Word, l'actrice incarnait Helena Peabody), et les enfants ? Ils font flipper. Un excellent bis bien tendu, une bonne claque, un film à ne pas faire voir, bien sûr, aux enfants. Surtout parce que ça pourrait leur donner beaucoup trop d'idées à ces p'tits cons.

Bannister qui vous aime, mes chenapans...



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