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[CRITIQUE] Monsters Dark Continent

Par Elodie11 @EloFreddy

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Réalisé par: Tom Green

Avec: Johnny Harris, Sam Keeley…

Genre: Science-fiction/Drame

Durée: 1h54

Date de sortie DVD: 1er Juillet 2015

Speech

Sept ans après les faits qui se sont déroulés dans Monsters, les créatures extraterrestres ont envahi la totalité de la planète. Alors que la guerre fait rage, un trio composé de Noah, un soldat en mission, d’une recrue inexpérimentée et d’une jeune femme, va découvrir que le véritable ennemi n’est pas celui qu’ils croient..

Monsters: Dark Continent: full of 'gunfire and macho posturing'.

Critique

Loin du film popcorn, Monsters Dark Continent s’émancipe de son prédécesseur en délaissant le mystère de la découverte pour nous proposer un reportage de guerre brutal et réaliste.

Moins intimiste, ce nouvel opus tente de titiller notre esprit critique face à la véritable barbarie qui oppose deux peuples en guerre. Un écho à l’actualité qui aurait pu faire coup de poing si le traitement de l’action aurait été plus efficace.

D’une lenteur parfois difficile à supporter, Monsters Dark Continent alterne scènes sensibles et figures de style parfois un peu poussives. Si l’objectif du réalisateur est dans l’ensemble compris, sa démonstration pour y arriver est souvent obscure, voir un brin amatrice.

Quant aux monstres, ils ne servent dans cet opus que de prétexte à la vraie barbarie qui se déroule sous nos yeux. Tom Green nous renvoie la caméra en guise de procès: les véritables monstres ici seront humains.

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Un parti pris alléchant qui décevra tout de même ceux qui s’attendaient à un Alien bis. Les bébêtes ne pointeront leur tête que de temps à autre ce qui ne nous empêchera pas de nous extasier devant la beauté des effets visuels. Un gâchis tout de même pour cette prouesse technique qui aurait mérité d’être plus exploité.

Cet opus marque un mélange des genres qui souffre de faiblesses au montage final, alternant les scènes sans grande cohérence. Une cohabitation difficile mais qui aura le mérite de nous brosser des personnages attachants et d’une profondeur psychologique bien plus complexe que d’autres films du genre.

Poétique et sincère, ce second opus divisera les foules. Trouvant prétexte dans ces créatures pour montrer la boucherie humaine, le réalisateur tente un essai mitigé marqué par une lenteur et une incohérence parfois bien pesante. Reste la beauté du décor et les scènes chocs qui titilleront les consciences, du moins on l’espère…

Votre dévoué Freddy

Note:

note 2,5


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