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La famille Passiflore, T3 : La chasse au trésor – Loïc Jouannigot & Michel Plessix

Par Belzaran

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Titre : La famille Passiflore, T3 : La chasse au trésor
Scénariste : Loïc Jouannigot
Dessinateur : Michel Plessix
Parution : Juin 2014


Ma critique d’aujourd’hui porte sur un album de jeunesse intitulé « La chasse au trésor ». C’est le nom de son dessinateur qui m’a orienté vers lui. Il s’agit de Michel Plessix dont le trait m’a charmé dans « Le vent dans les saules ». De plus, j’avais eu l’occasion de lire une critique élogieuse à l’égard de cette troisième aventure de la famille Passiflore. Cette sympathique bande de lapins m’était inconnue jusqu’alors. La couverture est attirante. Elle nous présente une bande de jeunes lapereaux bien décidés au milieu d’une prairie verdoyante. Un danger rode dans l’ombre : ils sont observés par quelqu’un qui ne semble pas leur vouloir que du bien…

« Tonnerre de Brest ! Que le grand cric nous croque ! Il a suffi qu’Onésime Passiflore trébuche sur une petite plage pour que ses enfants se retrouvent entraînés dans une chasse au trésor pirate. Finie, la quiétude du logis ! D’autant plus que rôde dans le coin un individu semble-t-il peu recommandable… » Voilà les mots offerts par la quatrième de couverture. Ils attiseront assez aisément la curiosité des petits et des grands. Qui ne serait tenté par la recherche d’un mystérieux butin…

Ni trop adulte ni trop adolescent.

Comme je le disais en introduction, cet ouvrage rentre dans la catégorie « Jeunesse ». Je confirme que cet album ravira les enfants. Ils n’auront aucun mal à s’identifier au groupe d’enfants suivant les indications de cette mystérieuse carte. Les pérégrinations des lapereaux sont parsemées de suffisamment d’embûches pour captiver. De plus, l’enchaînement des événements est suffisamment bien construit pour ne perdre aucun lecteur en route. La qualité des dessins couplée à une histoire bien écrite fait de cet opus un excellent cru dans sa catégorie. Il est la preuve que BD Jeunesses n’est pas nécessairement synonyme de médiocrité. De plus, le propos est parfaitement adapté au public recherché. Il n’est ni trop adulte ni trop adolescent.

LaFamillePassiflore3bNéanmoins, en faisant appel à son âme d’enfant, les plus grands peuvent prendre du plaisir à se plonger dans cette aventure. Cela a été mon cas. Les personnages sont très attachants. Le scénariste, Loïc Jouannigot, arrive à nous les rendre familiers en peu de temps. Chacun possède une personnalité propre que le trait de Plessix accentue. La conséquence est que j’ai suivi avec joie leur quête de trésor. La narration se déroule à un bon rythme. Je ne me suis jamais ennuyé bien au contraire. Les auteurs arrivent à relancer régulièrement l’intérêt par des rebondissements efficaces et variés. L’insertion d’un personnage inquiétant dans l’histoire se fait en douceur tout en apportant un aspect supplémentaire aux enjeux de l’intrigue. De plus, les dialogues sont particulièrement bien écrits. Aucune phrase n’est bâclée. Les textes sont très drôles et accompagnent admirablement l’atmosphère divertissante et épique de l’ensemble.

Je ne peux pas conclure cette critique sans évoquer les illustrations de Michel Plessix. Il arrive à rendre réelle toute cette vie forestière. Les personnages aux traits d’animaux existent pleinement. Leurs maisons sont chaleureuses. Leurs aventures sont crédibles. Les paysages sont également envoûtants. Le lecteur est heureux de se balader dans ces contrées. Et que dire des couleurs ? Elles sont un modèle du genre. Tout coloriste se doit de vouer un culte au travail de Plessix. Dès la première page, on succombe aux charmes de son style.

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Au final, « La chasse au trésor » a répondu à toutes mes attentes. Il s’agit d’un album dans lequel il est agréable de se plonger. Il saura conquérir l’attrait des lecteurs de tout âge. Cet opus a tous les arguments pour se trouver dans une bibliothèque familiale. Les petits seront ravis de partir à l’aventure. Quant aux grands, une immersion dans un plaisir enfantin n’est jamais désagréable…

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note5


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Par Jacques Gana
posté le 05 décembre à 16:50

Petite erreur dans cette chronique : Michel Plessix n'est que le scénariste, le dessinateur est Loïc Jouannigot (qui est également l'illustrateur d'une série de livres pour enfants avec les mêmes lapins, aux éditions Milan, sur des textes de Geneviève Huriet, un très gros succès depuis 30 ans...)

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