Les papas du dimanche - 1/10

Un film de Louis Becker (2012 - France) avec Thierry Neuvic, Olivier Baroux, Marilyne Canto, Hélène Fillières

Plus belle la vie.

L'histoire : Thierry se fait larguer par sa femme. Il a du chagrin. Il ne voit ses enfants que le dimanche. Il a du chagrin. Ensuite, il s'habitue.

Mon avis : J'étais curieuse de voir ce film, d'abord parce que Louis Becker est fils de Jean et petit-fils de Jacques, ensuite parce que mon mari, en déplacement professionnel sur La Rochelle au moment du tournage a aperçu quelques scènes, et enfin à cause de Thierry Neuvic, que j'aime bien, même si la dernière prestation que j'ai vue dans Les Francis m'a scotchée par sa médiocrité.

Bon, il est toujours aussi sexy, le Thierry ; il me fait penser à Gérard Lanvin jeune. Mais ce n'est pas l'acteur du siècle, pas dans ce film en tous cas. Disons que le garçon reste éminemment sympathique et séduisant.

Il faut dire que le film lui est une catastrophe, alors ce n'est pas facile pour un acteur de tirer son épingle du jeu quand il n'y a pas de jeu... Il faut qu'il reste à la production, Louis ! Il n'a pas le talent de ses ascendants pour la réalisation. Scénario d'un banal achevé (je pensais toujours qu'il allait se passer quelque chose, mais non), un truc qui arrive à des millions d'hommes et qui a été traité autant de fois au cinéma. Et une mise en scène lisse, proprette, sans la moindre aspérité. Genre téléfilm. Complètement. Voire, genre soap, tellement les dialogues sont ampoulés et peu en phase avec la réalité. Et vous avez déjà vu ça, vous, des gens qui couchent ensemble et qui continuent de se dire vous ? A part BHL et sa blonde, je ne vois pas...

J'ai juste aimé la scène où la gamine se love sur les genoux de son père, possessive et jalouse, en jetant des regards noirs à cette nouvelle amoureuse qui entre dans leur vie. Hyper juste ! Ah les filles avec leur père... J'ai vécu ça avec ma belle-fille quand elle était petite, ouh la la ! MDR.

Un film inutile, niais, puéril. Heureusement les comédiens sont bien et les gosses mignons.

Désaveu total des critiques professionnels ; les spectateurs sont un tout petit peu plus indulgents et trouvent Thierry Neuvic très touchant. 48.000 entrées seulement.