La semaine à fleur de peau

Une semaine seule avec les Blonds. Autant vous dire que cela n'a pas été idyllique ni rose, et c'est là où je voue une profonde admiration aux mamans solo ou aux mamans "au foyer". Mais comment font-elles? A moins que leurs enfants soient nettement plus sages que les miens, et ça, ça ne m'étonnerait pas.

J'ai envie de croire, un peu, pour me rassurer, que le manque de sommeil a rendu cette semaine infernale : siestes volées pour Ernest, nuit écourtée pour cause de cousinade, qui s'est terminée en douche fraîche à 1 heure du matin.

Sportif, mentalement éprouvant, dès vendredi, tout est devenu plus doux, et heureusement.

Lundi 3 août. Premier jour. Le baptême du feu. Idéaliste, les voir jouer aux échecs dès le petit matin me laisse croire que la fraternité heureuse sera le thème du jour. Les coups ont plu comme jamais.

Heureusement j'en laisse un aux grands-parents et la vie devient un peu plus douce.

Mardi 4 août. Je ne renonce pas à mes objectifs de début de vacances, mission : une corvée par jour. Je mets les garçons au boulot et ça se bagarre à coups d'eau, ce qu'Ernest ne supporte pas.

Mercredi 5 août. Les entendre crier entre nos murs me rendrait folle, à peine levée je leur enfile un maillot et direction le bout du bout de ma rue : la mer !

L'eau de mer ça pique les genoux remplis de bobos, les crevettes elles ne viennent pas dans le petit pousseux du petit Ernest.

On en a pêché 5 quand même, de quoi en offrir une à la cousine Rox venue dormir à la maison. Le soir le pique-nique sur la plage c'était un peu la cerise sur le gâteau !

Jeudi 6 août. Jeudi noir. Quelques heures de sommeil au compteur (merci Ernest). Des bagarres, des coups, des cris et des colères à n'en plus finir.

Vendredi 7 août. La grosse nuit de sommeil a replacé les curseurs de l'humeur à un niveau beaucoup plus tolérable. Pour tester leur gentillesse, je les emmène pour la première fois de leur vie à deux dans un supermarché. Des amours.

Finalement, nous prenons la décision d'arrêter les siestes pour Ernest (mais si seulement nous, nous pouvions continuer les nôtres...), le laissant s'assoupir une vingtaine de minutes maxi, ce qui d'ailleurs lui semble suffisant pour recharger ses imenses batteries d'énergie.

Et la vie devint plus douce, les soirs sereins et les réveils tardifs...

Samedi 8 août. Corvée de la journée, le nettoyage du frigo, et évidemment j'ai mon bras droit à mes côtés. Bras droit qui se fait inviter à passer la nuit chez les grands-parents. Un mois que ce n'est pas arrivé.

Comme nous profitons de ces moments à trois avec notre grand.

Dimanche 9 août. J'ai lu un roman en quelques heures, l'absence d'Ernest change considérablement mon volume de pages lues.

Je crois avoir aimé mais les résolutions des intrigues de cet auteur me laissent chaque fois assez déçue.

Comme tous les dimanches, les autres participations sont chez VirginieB et rendez-vous demain pour un pique-nique du lundi.