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Dans la cour - 0/10

Par Aelezig

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Un film de Pierre Salvadori (2014 - France) avec Catherine Deneuve, Gustave Kervern, Feodor Atkine, Pio Marmaï, Nicolas Bouchaud

Salvadori, ce n'est plus ce que c'était...

L'histoire : Une vieille bourgeoise angoissée. Par quoi, on ne sait pas trop. Par sa vie trop gâtée sans doute. Un concierge déprimé. Et d'autres locataires d'un immeuble, qui se croisent et se recroisent... dans la cour.

Mon avis : Pour moi, Salvadori, c'est toujours Les apprentis, un film que j'adore, et dès qu'on cite son nom, une petite étincelle s'allume dans ma tête, alors que pourtant je n'ai pas tout aimé dans son oeuvre (mais je n'ai pas encore tout vu). Là, donc, ça a fait TILT et puis il me semblait avoir lu des bonnes critiques...

Waouh. Quelle déception. J'ai attendu pendant 1h30 que ça commence... c'est vous dire. Le genre de film que je déteste : des gens qui vivent ! Du quotidien, du banal, avec quelques vagues touches d'humour. Inintéressant et soporifique. J'ai rien compris au message. Y en avait-il un ? Cette femme à moitié zinzin, ce type à moitié neuneu ? La pression du quotidien sur des âmes vagabondes ? En tous cas, à la fin, je me suis exclamée "J'ai rien pigé !". Parce que du barbant à ce point-là, ça me sidère...

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Alors, allons voir les bobos puisque, j'en suis sûre, ils ont adoré.

GAGNE ! Dialogues ciselés, tandem cocasse, chronique tendre, son film le plus abouti, intelligent, vif, authentique, peintre des âmes endolories, son film le plus intime et émouvant, etc etc etc. Je n'ai pas trouvé une seule critique vraiment négative, même si quelques rares journaux sont un tout petit peu moins emballés. Il faut croire que les journaleux sont tous des dépressifs, qui adorent qu'on parle d'eux.

Ca me fait penser... à Xavier Dolan. Que toute une frange de critiques (pas tous heureusement) déteste en rabâchant son âge, sa jeunesse insolente. Jaloux ! C'est pour ça que je l'adore, moi, Dolan !!! Bon sang, mais qu'ils sont vieux dans leurs têtes, tous ces bobos... Pareil que certains de mes copains, en fait. Des cinquantenaires blasés, qui n'aiment jamais les mêmes films que moi et me demandent quand est-ce ce je vais enfin me couper les cheveux, parce que c'est plus de mon âge, ou bien qui me regardent de travers, parce que des fois j'en ai marre de leurs conversations trop sérieuses et que je préfère aller faire la folle avec les (petits)-enfants.

En tous cas, le réalisateur dit lui-même qu'il a laissé tombé la comédie, par "épuisement" (trop fatiguant à écrire) et par manque de simulation. Ben ça se voit...

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