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Qu’est-ce qu’un plan bien-être?

Publié le 04 septembre 2015 par Questions Capitales

Nous n’allons pas affirmer que, par le passé, un employeur n’accordait aucune attention au bien-être de ses travailleurs. Bien au contraire : il y a toujours eu des employeurs qui recherchaient un maximum de bien-être pour leur personnel. Mais le facteur “bien-être au travail” figure seulement dans les textes de loi depuis quelques années. Chez nous, c’est la Loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, qui est à la base des mesures concrètes en ce domaine. En grandes lignes, on peut dire que l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les situations et les actes qui peuvent mener aux risques psychosociaux au travail, pour prévenir les dommages ou pour les limiter.

Le “Bien-être” au travail
La loi de 1996 a demandé de grands efforts aux entreprises et cela a d’ailleurs pris un certain temps avant que tous les organes prévus par la loi soient effectivement en place. Certaines dispositions ne sont d’ailleurs entrées en vigueur que très récemment. Le bien-être y est défini comme “l’ensemble des facteurs concernant les circonstances dans lesquelles le travail est réalisé”. La loi a accordé une attention particulière à la prévention des risques psychosociaux au travail, dont le stress, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail. La prévention et le traitement des accidents du travail occupent également une place centrale dans cette loi.

En 2014, deux nouvelles lois ont modifié certains éléments. Celles-ci ont fixé un cadre général pour la prévention des risques psychosociaux au travail, dont le stress, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail font intégralement partie.  Ces risques spécifiques continuent à bénéficier d’une attention particulière.
Comme principaux organes pour le bien-être au travail, il existe, au sein de l’entreprise, le Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et le Service interne pour la Prévention et la Protection au Travail (SIPPT). En outre, il existe également des Services externes pour la Prévention et la Protection au Travail (SEPPT).

Aller plus loin, grâce aux plans bien-être
Ces organes permettent donc d’agir aussi bien préventivement que curativement. Pour aller encore plus loin dans la politique de bien-être pour les travailleurs, toutes les entreprises sont encouragées à établir des plans bien-être, à les développer et à les réaliser. L’objectif en est de structurer les actions que l’organisation peut entreprendre pour le bien-être de ses travailleurs et d’implémenter des actions spécifiques.

Comment ?
L’élaboration d’un plan bien-être ne se fait pas n’importe comment et doit être clairement structurée. Tout d’abord, le contexte du projet doit être analysé.  Ceci se fait au moyen d’enquêtes de stress et de bien-être. Ensuite, il faut définir les objectifs. Les actions qui doivent être entreprises sont planifiées, puis suivies et éventuellement adaptées ou corrigées. Enfin, les actions doivent être évaluées.

Qui ?
Il est clair que bon nombre d’acteurs de l’entreprise seront concernés. Le management jouera un rôle, mais également les responsables et les collaborateurs du bien-être et de P&O (personnel et organisation). Les conseillers en prévention et les personnes de confiance compteront également.

La façon dont ces plans seront rédigés et élaborés dépendra des possibilités et de l’importance de l’entreprise. De petites structures pourront également réaliser cela grâce à l’aide d’entreprises spécialisées.


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