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Xavier Dolan passe derrière l’objectif pour Louis Vuitton.

Publié le 04 septembre 2015 par Pascal Iakovou @luxsure

C'est souvent à l'aide de chiffres que l'on parle de Xavier Dolan : 26 ( son âge), 2009 ( premiers pas à Cannes avec la sélection du film " J'ai tué ma mère à la Quinzaine des réalisateurs), 4, ( ses débuts devant la caméra), 25 ( la durée du tournage des Amours imaginaires), ou encore 24 mai 2014, le jour de son couronnement , le jour où il reçoit ( ex- aequo avec Adieu au langage de Jean Luc Godard) le prix du Jury à Cannes. Un prix prestigieux, espérait par beaucoup, et qui témoigne de la reconnaissance de la profession et d'un certain cinéma. Un cinéma qualifié " d'auteurs " , acollé à une idée d'élitisme. Pas forcément un cinéma grand public : charmante prétention française ?

Dolan ne reste pas engoncé dans ces chiffres, le label de " jeune premier " ou encore les références comme Almodovar ou Godard qui le poursuivent. Il aime Titanic, rêve de grand film, qui s'adressent à tout le monde. Cannes ok ; mais ce n'est pas tout. Ce n'est même qu'un début. Il termine actuellement un film dans lequel apparaîtront Léa Seydoux , Marion Cotillard ou encore Vincent Cassel. Prévu pour début 2016, " Juste la fin du monde " précédera son grand projet au casting Américain " The Life and Death of J.F Donovan ".

En attendant, le québécois réalise un de ces rêve en passant devant l'objectif du photographe Alasdair McLellan pour incarner la nouvelle ligne de maroquinerie Louis Vuitton : Ombré. En costume ou Teddy vintage, l'élégance de Dolan ne fait nul doute. Il y tient les Keepall et Porte-documents Voyages Bandoulière, emblème de cette collection.

Cinéma et mode : un couple , un tourbillon qui s'inspire de manière réciproque. A plusieurs reprises ; et notamment lors du dernier festival de Cannes ou il était membre du jury ; le public a pu apprécier le soin et le style qu'apporte le réalisateur aux vêtements. Mais c'est dans ces films que cette affection envers l'industrie de la mode est la plus criante. A chaque film, c'est tout un univers qui est reconstruit par Dolan. Créateur-Egérie : coalition toute naturelle.

Dans les " Amours Imaginaires " chaque personnage possède son propre style : Marie (Monika Chokri) arbore un style vintage, inspirée des icônes de fifties, tandis que Francis ( Xavier Dolan) vogue entre urbain et classique intemporels.

Dans Laurence Anyways, Dolan reconstitue la fin des années 80 : gros pull en laine, cheveux gaufrés et maquillage pailletés.

Pour Tom à la ferme, c'est un look country-grunge en quelque sorte. Un peu " Cobain " , pendant les " Last days " ( film de Gus Van Sant). Cheveux blond peroxydé , plus rock que " hitchcockien ".

J'aurais pu également évoqué le look lolita au masculin de Niels Schneider, le style , tour à tour kitsch et plus outrancier, d' Anne Dorval...

Gardons un peu de mystères, en tout cas Xavier endosse parfaitement le rôle de " Louis ".


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