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Le président perfide face à la réalité migratoire…

Publié le 17 septembre 2015 par Philippejandrok

Satyre politique au pays de la Perfidie

Toute ressemblance historique ou avec des personnages ayant existé est purement fortuite et involontaire.

II

 LE PRÉSIDENT PERFIDE FACE À LA RÉALITÉ…

Depuis un certain temps déjà, la Perfidie dirigée officiellement par la bande des trois tentait d’imposer au peuple perfide un flux migratoire incohérent et dangereux pour la survie de son existence. Le peuple avait des doutes, mais l’organisation systématique de la censure et de l’information d’état, était si forte, qu’il fallait redoubler d’analyses et d’un don spécial pour le décryptage, pour lire entre les lignes du mensonge médiatique.

Oui, il s’agissait bien d’un mensonge organisé qui avait poussé à une guerre contre la Barbarie, juste pour remplacer sa propre population par une population de sauvages qui seraient inévitablement matés par un état qui allait bientôt devenir policier, et une population que l’on ferait travailler pour encore moins que le salaire de base. D’ailleurs, les ministres qui coutaient aux citoyens 17 millions de kopecks par an, se plaignaient qu’un ouvrier puisse en gagner 1 000 par mois.

C’est dire que lorsque l’on a de l’argent, la générosité est une qualité absente.

Après avoir attaqué le président élu de la Barbarie sous de faux prétextes, avec le soutien de l’Infamie et de l’Escroquerie, les monarques de la Perfide, aux intentions belliqueuses, détruisaient la démocratie apparente du Pays, en le plongeant dans le chaos avec ces hordes de barbares qui avançaient comme une peste noire dans toute la Perfidie. Le cancer allait définitivement entrer dans la maison, mais personne ne voulait l’admettre de peur de passer pour raciste, car, être raciste était un sentiment qui devait être banni, puisque c’était mal par principe.

Pourtant, qu’un gouvernement vendent son peuple aux barbares pour le laisser à la merci de sauvages, ce n’était pas raciste, c’était certainement un comportement chrétien, et d'autant plus justifié par l’Infamie, ce pays de truands et d’assassins en costume Bersacé, les plus couteux de Terra II.

En Perfidie, il y a quelque mois déjà, une bombe à neutron à faible portée avait explosé au centre d’un quartier de Lutèce, dans lequel se trouvait un journal de l’opposition. Ce journal se moquait ouvertement des trois, et surtout du chef en second qui possédait plusieurs appartements dans la capitale et qui n’en déclarait qu’une infime partie aux impôts de la couronne de la Perfidie, prétextant qu’ils appartenaient à ses filles de 4 et 6 ans ; chanceuses enfants, alors que d’autres petits de ce pays dormaient à même le sol sur des cartons dans les courants d’air du métro.

Le roi président Glandouille était également ridiculisé pour ses affaires de mœurs, en effet, le Glandouille avait la nouille agitée au point d’avoir une vieille reine autocrate de peu d’esprit remisée dans un placard ministériel, une journaliste « couguar » qui aimait le fouet et le cuir pour ses nuits câlines et qui écrivait des poèmes pornographiques médiocres ayant, sans le moindre hasard, la faveur des éditeurs, esclaves serviles d’un roi président fainéant ; et, une jeunette, petite pédicure de son état, avec laquelle il s’offrait une cure de jouvence en vacances dans sa modeste propriété, le Château de la Trique, le bien nommé, réputé pour ces soirées orgiaques avec la bonne société perfide ; un témoin s’était même laissé aller à révéler que Glandouille était surnommé, « Nounours », à cause de son large torse et de sa petite… N’oublions pas que les journalistes des « Pourris » ont été éliminés pour moins que ça « par des terroristes barbaresques».

Le Bigleux, de son côté, avait un goût prononcé pour la grande peinture, il possédait des croutes qu’il avait déclaré très couteuses au fisc, et qu’il jurait avoir achetées avec des sommes dont il ne pouvait justifier l’origine. Le journal satyrique « Le Monde des Pourris »  déclarait avec humour qu’il avait touché une commission confortable de la part des marchants d’armes qui avaient poussé la Perfidie et Glandouille à la guerre contre Baramin de Barbarie, le troisième du nom.

Ce journal qui s’intitulait avec fierté « Le Monde des Pourris » avait subi une attaque menée par des terroristes de la Barbarie qui firent exploser cette bombe à neutron en éliminant tous les journalistes et les archives du journal, plus une trace, rien, « Le Monde des Pourris » était annihilé, et ce jour-là, la vérité était morte avec lui.

Depuis, une chasse aux terroristes sans merci était menée sans relâche par le Bigleux qui aurait dit à ses espions dans les couloirs du Sénat après l’attentat :

-  Trouvez-moi les suspects habituels, basanés, parlant mal notre langue, des voyous des cités, enfin, la merde habituelle, quoi.

Effectivement, ils ont trouvé des jumeaux qui avaient une excellente couverture, l’un était en faculté de médecine, et l’autre en faculté de droit, c’est qu’ils cachaient bien leur jeu les assassins barbaresques de seconde génération, mais personne n’a encore compris comment ils avaient pu mettre la main sur une bombe à neutron réservée dans les entrepôts « top secret » du royaume Glandouille, y laisser leur carte d’identité sur le sol, et surtout, comment ils avaient été capables de l’amorcer sans la moindre formation militaire, jusqu’à la faire péter. Mais le Bigleux affirma qu’ils avaient été formés en Barbarie par des membres de la Pierre Noire, une secte de fanatiques.

Le public y a cru, comment mettre en doute la parole de la bonne société perfide ?

Après l’élimination pure et simple du journal « Le Monde des Pourris », une campagne de propagande a vu le jour dans toute la Perfidie, ordre a été donné d’imposer la version officielle des faits, au point d’envoyer dans les écoles de la République perfide, des émissaires qui devaient inculquer aux enfants à croire ce que Glandouille déclarait comme vrai.

Sans « Le Monde des Pourris », plus aucun sens critique ne se développait au cœur de la presse de la Perfidie. 

Depuis, le peuple perfide ne cesse d’entendre parler des migrants qu’ils ont le devoir d’aider par charité chrétienne, c’est une nécessité pour le peuple d’apporter ce soutien à des gens qui souffrent, même si ceux-ci sont en souffrance quotidienne à cause des impôts, et des taxes sans cesse plus importantes qui les rendent pauvres comme Job.

La bande des trois s’efforçait d’obéir à L’Infamie, cette place boursière qui fonctionnait avec des algorithmes complexes et des ordinateurs ultras puissants pour donner la couleur des marchés économiques à sa guise.

La bourse serait-elle truquée se demandaient parfois des perfides, la réponse ne faisait plus de doute, la bourse représentait le contrôle total de toutes les économies de Terra II. Ansi, l’infamie était bien le seul état à véritablement contrôler tous les hommes de pouvoir qui n’étaient que ses serviteurs soumis. Aucun ministre, aucun président de Terra II, n’était jamais élu par le peuple, ils étaient mis au pouvoir en trichant sur les votes et sur les machines à voter, reliées aux serveurs de l’Infamie, ce pays diabolique qui contrôlait absolument tout sur la planète.

Mais comme ce n’était pas suffisant, il fallut un meilleur contrôle des peuples, pour cela, l’Escroquerie et la Perfidie décidèrent, sous couvert de l’Infamie, d’imposer la puce RFID aux citoyens pour permettre à l’entreprise productrice de s’enrichir à milliards et pour contrôler davantage la population des pays les plus riches. Le directeur associé de cette société, "RFIDÉE" n'était autre que le Bigleux, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Glandouille.

Dans cette puce implantée dans la main de chaque citoyen, se trouvaient en dehors des repérages par satellites, toutes les informations relatives à un individu, comme son état de santé, ses traitements médicaux, sa pulsation cardiaque pour savoir s’il disait la vérité lorsqu’on l’interrogeait, ses comptes bancaires, ses factures, ses achats alimentaires, enfin tout ce qui concernait un être humain et qui pouvait servir à le rendre consommateur mais surtout, parfaitement prévisible, grâce aux algorithmes mathématiques qui assemblaient les données à la vitesses de l'éclair et qui dressaient des portraits fiables de chaque individu des nations perfides, de l'Escroquerie et de l'Infamie  ; cette puce RFID contenait également une charge explosive, qui faisait sauter à distance la main de ceux qui n’obéissaient pas aux ordres qui leur étaient donnés par le pouvoir ?

C’est pourquoi on trouvait en Escroquerie et en Perfidie des rues vides, sans manifestants, et de nombreux manchots avec des mains synthétiques, conçues sur des imprimantes 3D.

Les Barbaresques évoquèrent leur religion pour ne pas être pucés, et ce furent les seuls à obtenir ce droit, pourtant, ceux qui commettaient les actes de terrorisme n’étaient, ni repérables, ni découverts, soit c’était les Barbaresques, soit les unités d’élite du président Glandouille en Perfidie.

Quelques écrivains avaient déjà sonné l’alarme en indiquant que les migrants barbaresques radicaux servaient un objectif dangereux pour la sauvegarde de la démocratie perfide.

Le gouvernement nia absolument toute implication personnelle dans les actes de terrorisme et « condamne toute discrimination contre les réfugiés non chrétiens », pourtant, des langues se déliaient concernant le comportement de ces migrants « si fragiles » d’après la bande des trois, des témoins déclarèrent qu’à la frontière entre la Romanie et la petite Germanie, sur la route SS621’ en direction du Parc national du Tohue Bohue, ils virent de leurs propres yeux, de gigantesques hordes de migrants qui leur inspirèrent… la terreur …

« Cette énorme foule de gens, déclaraient-ils, est d’une sauvagerie absolue… Les vulgarités, les jets de bouteilles, les cris « Nous voulons aller en Germanie », mais La Germanie est-elle un paradis aujourd’hui ?

Nous avons vu comme ils ont encerclé la voiture d’une vieille dame de Romanie, ils l’ont sortie en la tirant par les cheveux et voulaient partir avec sa voiture en la laissant sur le sol, comme un chien qu’on piétine. Ensuite, ils ont essayé de faire tanguer l’autocar dans lequel nous nous trouvions, ils nous ont balancé de la merde, oui de la merde, et ils frappaient de toutes leurs forces contre la porte du bus pour que notre chauffeur leur ouvre, ils crachaient sur la vitre, nous faisaient signe qu’ils allaient nous égorger et en appelait à leur dieu, la fiole sacrée… Ils scandaient « Fiole Sacrée, Fiole Sacrée », les femmes dans le bus avaient peur et entendaient « Viol sacré, Viol sacré », mais nous savions bien que s’ils pénétraient dans le bus, c’est ce qu’ils auraient fait.

Comment ces sauvages qui se font passer pour de pauvres réfugiés peuvent-ils s’assimiler en Germanie ou en Perfidie ou n’importe où sur Terra II ? dit un autre témoin,  je me suis senti un moment comme en temps de guerre. Vraiment, je plains ces pauvres migrants, mais s’ils venaient en Perfidie, je ne crois pas qu’ils trouveraient de la compréhension parmi le peuple Perfide.

Nous sommes restés bloqués trois heures à trembler dans le bus à la frontière que nous n’avons finalement pas pu franchir. Tout notre groupe a été transporté de retour en Romanie sous la protection d’un cordon policier. Notre autocar a été massacré, il est couvert de matières fécales, rayé, avec des vitres brisées. Comment avaient-ils trouvé la merde, je ne veux même pas me poser la question, mais je crains que je ne tendrais plus la main à un migrant dans les mois à venir.

Nos gouvernants nous parlent de la solution au problème du déficit démographique ? dit-il, ces hordes de barbares ? Il n’y avait aucune femme, pas d’enfants et la grosse majorité, étaient des jeunes hommes agressifs, sales, et si j’osais le dire, malfaisant, ils voulaient notre mort, ils semblaient nous reprocher ce que nous étions… 

Hier encore, alors que j’écoutais les déclarations de la bande des trois à la télévision nationale, j’éprouvais inconsciemment, je dois l’avouer, de la pitié pour ces pauvres gens, et je m’inquiétais pour leur destinée à les savoir sans rien sur les routes, exposées aux éléments de la nature. Aujourd’hui, après ce que j’ai vu, je tremble, j’ai peur. J’ai été encore plus impressionné lorsque des véhicules sont arrivés avec de l’aide humanitaire – surtout de la nourriture et de l’eau – et eux, ils renversaient ces voitures… Par mégaphones les autorités leur faisaient savoir que l’autorisation avait été donnée de les laisser passer la frontière. Ils voulaient les enregistrer, prendre leurs empreintes, et les laisser continuer leur voyage. Mais eux, ils ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait. Et c’était le plus horrible dans tout ça. Sur ces quelques milliers de personnes, aucune ne comprenait, ni le romanien, ni le germanien, ni l’anglais, ni le français, ni le tzar, ni l’Ibère… Il n’y avait que l’usage des poings qui comptait… Ils se battaient pour qu’on les autorise à continuer et ils avaient l’autorisation, mais ils ne comprenaient pas qu’ils l’avaient, leur autorisation! Dans un autocar avec un groupe de Perfidie, ils ont ouvert les soutes à bagages. Tout ce qui était à l’intérieur a été volé en un instant, il y avait une partie des affaires par terre… Dans ma courte vie, je n’avais jamais eu l’occasion de voir de telles scènes, et j’ai le sentiment que ce n’est qu’un début. Pour finir, je veux ajouter qu’aider, c’est bien, mais pas à n’importe quel prix[1]. »

Le président Glandouille ayant été informé des faits, demanda une réunion d’urgence des quatre fantastiques, avec le Tathalie de l’Infamie, car les ministres s’étaient plaints, plus que les actes à la frontière, que ce témoignage ait filtré dans la presse :

-  Mince, qu’allons nous faire, dit Glandouille, ils vont finir par se douter de quelque chose.

-  On leur dira, dit Tathlie, que c’est extrêmement positif ce flux migratoire, les gens ne baisent plus, ils ne font plus de gosses et quand ils essayent, ils sont stériles à cause des pesticides Montoto que l’on a imposés, il est positif d’avoir ces Barbaresques et notamment grâce à leur niveau intellectuel très bas, ils ne réfléchiront pas quand on leur donnera des ordres, la démographie exceptionnelle qui en découlera, et la position considérable dans l'évolution climatique de notre pays, la Perfidie va émerger du chaos et si on ne fait pas un certain nombre de bêtises notre avenir est compromis, et ne doutez pas que ces gens-là vont faire l’avenir de la Perfidie. Écoutez, Monsieur le Président, on ne voit que les problèmes de l’intégration de la Fiole, mais pas les succès qui sont nombreux. En Perfidie, on a quelque 15 millions d’adorateurs à quatre pattes dont 98 % s’intègrent, ils sont médecins, avocats, journalistes. Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une nation plus importante, plus intégrée, plus puissante, plus mélangée, plus métissée. Leur arrivée est une incroyable chance, car cela transforme la démographie de tous les pays de la zone Kopeck. Et nous, au contraire, nous avons une réaction de petits, cet épisode du Bus, c’est le délire d’un citoyen qui veut faire parler de lui. Lancez, Monsieur le Président, un mandat d’arrêt et faites les emprisonner, lui et les autres, pour provocation à la haine raciale. Enfin, ce ne sont pas ces petits cons qui vont nous emmerder, on a un plan à suivre, merde. Ce matin, figurez-vous que je nageais avec les dauphins Amiami et là, je suis dans une affaire de bus couvert de merde ? Réglons le problème et n’en parlons plus, à quoi ça sert d’avoir les pleins pouvoirs si on s’en sert pas quant il faut ? Putain, on a déclenché une guerre non ? Alors, ce n’est pas quelques témoins qui vont nous casser les couilles sous la présidence de Glandouille… merde, putain, chiotte !

-  Tu crois vraiment ce que tu dis, demanda Duroquet ?

-  Absolument, et le peuple perfide est tellement con, qu’il croira tout ce qu’on lui dira si c’est Glandouille qui le dit, répondit Tathalie.

-  Bien dit, répondit le Bigleux, bien dit !

-  On pourrait rétablir temporairement le contrôle aux frontières ? insista Duroquet

 -  Après que tu leur as dit qu’il fallait les ouvrir ? répondit le Bigleux

-  Ça, c’était avant, maintenant, il y a ces témoignages, il faut rassurer le peuple.

-  Mon petit Duroquet, vous n’avez pas peur de passer pour une girouette ? lui demanda le président.

-  Mieux vaut la girouette que le con, reprit Duroquet.

-  Mais le con, vous l’êtes déjà mon ami, aux yeux de peuple qui ne peut plus sentir vos déclarations et vos excitations à la tribune, vos sudations aux congrès, vous êtes trop nerveux, prenez des cachets, ou allez tirer un coup avec la ministre de l’Éducation, il parait qu’elle est bonne... c’est pour ça qu’elles sont ministres, non ? Parce que si en plus on mettait en place des ministres intelligents, où irions-nous, je vous le demande, répondit le président en réajustant ses lunettes sur son nez. Alors, allez tirer un coup avec la ministre de l’Éducation…

-  C’est déjà fait Monsieur le Président.

-  Hum ! Soit sa réputation est surfaite, soit vous êtes un grand malade.

-  Peut-être un peu des deux, Monsieur le Président, répondit Duroquet.

-  Notre sécurité sociale n’est pas prévue pour accueillir ces grands flux de migrants venant de Barbarie. Il vaut mieux trouver une meilleure approche que de donner naïvement de l’argent et se dire que l’on a soulagé sa conscience, dit Tathalie, faites croire qu’ils en auront, mais ne lâchez rien, Monsieur le Président, adopter la posture pitbull, dit Tathalie en montrant les dents et en grognant.

-  On le sait très bien, répondit Glandouille, que l’on ne leur donnera rien, ils se serviront chez les genson laissera fairecomprit le Bigleux, pas de poursuites, il faut qu’ils croient qu’ils sont surpuissants, mais pour le moment, on doit leur faire croire au père Noel, ensuite, on leur donnera rapidement la nationalité perfide et on déclenchera des élections anticipées en les faisant voter pour nous, nous aurons dès lors une victoire écrasante et après ça, on votera une loi pour déchoir les migrants de la nationalité à la moindre erreur, et hop, retour en Barbarie en pneumatique, on va tout de même pas payer le charter à cette racaille, et puis quoi encore....

-  C’est exactement ce que vous allez faire, sortit de l’ombre un grand noir qui était ministre de l’Escroquerie, c’est ce que nous avons décidé pour vous.

-  Mais… esquissa Glandouille.

-  Toi, ta gueule ! Lorsque le grand Matho décide, Glandouille obéit.

-  Oui, mais tout de même, si le peuple se rend compte que nous l’avons trahi, dit Glandouille, ils pourraient nous couvrir de merde comme ils ont couvert le bus, pire, nous passer par les armes…

-  On t’exfiltrera avec tes sbires, et on en mettra un autre à ta place, répondit le ministre noir de l’Infamie.

-  Je pourrais emmener mes femmes ? demanda Glandouille.

 -  Là où tu iras, tu auras 1001 vierges pour toi tout seul.

À SUIVRE…

À diffuser sans modération, mais, tous droits réservés tout de même

Philippe A. Jandrok

Qui n’est pas journaliste, mais un illustre inconnu qui aime les mots et les histoires


[1] Témoignage original qui n’a strictement rien à voir avec le sujet de cette note : http://www.delitdimages.org/il-a-vu-des-hordes-de-sauvages-en-action-un-temoignage-hallucinant/


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