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ALZHEIMER: L'espoir de fermer l'interrupteur génétique de déclin cognitif – Neuropsychopharmacology

Publié le 17 septembre 2015 par Santelog @santelog

ALZHEIMER: L'espoir de fermer l'interrupteur génétique de déclin cognitif – NeuropsychopharmacologyCette étude de l’Université de Leeds, menée sur la souris, met en lumière un des fondements moléculaires de l’apprentissage et de la mémoire. Elle pourrait avoir des implications pour le développement de nouveaux traitements du déclin cognitif lié à l’âge et des troubles cognitifs, comme la maladie d’Alzheimer. Ses conclusions, présentées dans la revue Neuropsychopharmacology, identifient en effet un gène, qui inhibé, entraîne un renforcement des capacités cognitives. Fermer cet  » interrupteur  » de déclin apparaît comme une nouvelle voie thérapeutique à suivre.

Lorsque les scientifiques inhibent ce gène, PDE4B, chez la souris, un gène présent dans de nombreux organes dont le cerveau, les souris montrent alors des capacités cognitives renforcées :

·   elles apprennent plus vite (test du labyrinthe),

·   elles se  » concentrent  » plus longtemps,

·   elles conservent une meilleure mémoire des expériences,

·   elles parviennent à effectuer des exercices plus complexes que les souris non modifiées.

·   Autre constatation, l’animal, une fois PDE4B inhibé, a tendance à oublier les expériences désagréables, de stress ou de peur par exemple. Les souris avec PDE4B inhibé, montrent également moins d’anxiété. Elles passent plus de temps dans des espaces ouverts que les souris normales, qui préfèrent les espaces clos et sombres.

·   Alors que les souris ordinaires ont naturellement peur des chats, les souris privées de PDE4B et exposées à l’urine de chat ont une réaction de peur diminuée ce qui suggère que l’un des effets de l’inhibition de PDE4B pourrait aussi être une augmentation des comportements de prise de risque.

Or PDE4B est également présent chez l’Homme : Des résultats qui doivent être encore testés chez l’homme, mais il se trouve que le fameux gène PDE4B est également présent chez les humains. Alors qu’éteindre PDE4B réduit les souvenirs de peur chez la souris, c’est peut-être aussi une cible de traitement pour le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

-   La phosphodiestérase-4B semble donc, à ce stade des recherches, une cible prometteuse pour de nouveaux traitements des troubles cognitifs. Les chercheurs travaillent d’ailleurs sur le développement de médicaments permettant d’inhiber spécifiquement la PDE4B. Ces médicaments devront encore être testés chez l’animal avant de faire l’objet d’essais cliniques chez les humains.

-   C’est aussi l’identification du rôle important du gène de la PDE4B dans l’apprentissage et la mémoire, donc, si idem chez l’Homme, pour la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démences. Alors que le manque est énorme de traitements efficaces de la démence, il est important de poursuivre les recherches sur le plus large éventail d’approches thérapeutiques.

 

Source: Neuropsychopharmacology 14 August 2015; doi: 10.1038/npp.2015.240 Specific inhibition of phosphodiesterase-4B results in anxiolysis and facilitates memory acquisition

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