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La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

Publié le 22 septembre 2015 par Franckbaty @Bouygues_C

C’est l’heure d’un premier bilan pour la Philharmonie de Paris, qui est ouverte depuis janvier 2015. Un succès assurément puisque le bâtiment a déjà accueilli près de 500 000 visiteurs. Les raisons de cet engouement ? Le « canopy » ou nuage acoustique de la grande salle qui permet une qualité d’écoute jusqu’alors jamais égalée dans une salle parisienne.

Des chants d’oiseaux pour le public…

Sur la façade de la Philharmonie, 250 000 oiseaux en tôle d’aluminium se sont posés. Un symbole fort pour cet ouvrage à l’acoustique encensée par les professionnels du métier et les 500 000 visiteurs qu’il a déjà accueilli. Comme enfermée dans son écrin, la grande salle de 2 400 places, pièce maîtresse du bâtiment, offre une qualité d’écoute extraordinaire grâce à ses « nuages » de bois réglables sur une hauteur de 9 à 15 mètres. Les panneaux de la salle sont ornés de cubes de bois qui ont également un rôle d’absorption acoustique. Sa géométrie, unique au monde, assure une proximité avec le public qui n’est jamais a plus de 32 mètres du chef d’orchestre. De plus, un système de balcon en porte-à-faux permet une diffusion optimale du son.

  • La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

    Philharmonie de Paris © Ambroise Tézenas

  • La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

    Philharmonie de Paris © Ambroise Tézenas

  • La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

    Philharmonie de Paris © Ambroise Tézenas

  • La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

    Philharmonie de Paris © Ambroise Tézenas

  • La Philharmonie de Paris, l’écrin de la musique

    Philharmonie de Paris © Ambroise Tézenas

…et pour les artistes

La salle de la Philharmonie rend ainsi grâce à la puissance et aux infinies nuances de la musique. Une qualité aussi bien pour les spectateurs que pour les artistes. Serge Pataud, second violon de l’Orchestre de Paris est enthousiaste : « Ce qui m’impressionne dans cette salle, c’est l’ampleur et la précision de l’acoustique. A Paris, nous avons désormais un joyau qui nous permet de donner le meilleur de nous-même ». Mais rien n’est figée dans cet espace dont la modularité permet d’accueillir jusqu’à 3 400 personnes en version « musique actuelle ». Comme le souligne le chef d’orchestre Thomas Hengelbrock : « L’intérêt de la Philharmonie, c’est qu’on peut y jouer un répertoire très varié ». Avec une architecture aussi innovante, nul doute que la Philharmonie atteindra son objectif : démocratiser la musique classique.

Ce texte est inspiré d’un article initialement publié dans Le Minorange, magazine du Groupe Bouygues.


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