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Critiques Séries : Grey's Anatomy. Saison 12. Episode 1.

Publié le 26 septembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Grey’s Anatomy // Saison 12. Episode 1. Sledgehammer.


S’il y a bien quelque chose que je me suis dit après cet épisode c’est que Grey’s Anatomy est en train de revenir au point de départ. Enfin, à un tout nouveau point de départ pour elle. Quand on nous annonçait un vrai changement avec les derniers épisodes de la saison 11 et accessoirement les promos de cette saison, c’est un vrai changement qui s’est opéré. Shonda Rhimes a pour la première fois véritablement donner un coup de jeune à sa série qui donne l’impression d’être complètement différente. Pour tout vous dire, je suis particulièrement excité par cette saison. A la fois car la saison précédente est l’une de mes préférés de toute l’histoire de la série (voire ma préférée de toute) mais aussi car les enjeux sont désormais encore plus importants et multiples qu’ils ne pouvaient l’être auparavant. Dans cet épisode, il n’y a pas de mort, les couleurs sont plus chaleureuses et moins sombres, comme si tout d’un coup les personnages pouvaient enfin être heureux et profiter de la vie sans avoir à constamment penser à la mort. On se concentre alors sur les promotions au boulot, sur les patients, sur le drame qu’il y a dans les relations entre colocataires. Ah oui car Meredith a décidé de retourner dans la maison de sa mère, comme à l’époque de la première saison de la série, et elle a des colocataires.

Là aussi Grey’s Anatomy opère quelques changements inintéressants. Derek est mort mais ce n’est pas le plus important (sauf si l’on est fan de Grey’s Anatomy comme moi et que l’on a pensé à ça tout au long de l’épisode). Mais Shonda Rhimes a apporté tellement de lumière dans l’univers de la série avec ce premier épisode qu’elle veut absolument nous faire oublier Derek et nous faire passer à autre chose. Cette saison est une occasion en or de donner un coup de fouet à une série qui a bien vécu. J’aime bien le personnage de Meredith dans cet épisode et Ellen Pompeo donne clairement le meilleur d’elle-même. Celle qui passait plus ou moins au second plan depuis quelques années, perdue dans ses intrigues de couples à la mord moi le noeud trouve depuis l’an dernier une façon enchanteresse de voir les choses autrement. Elle ne vit plus dans l’ombre de qui que ce soit (notamment de Derek derrière qui elle était tout le monde). Elle a une opportunité pour sortir du lot, prouver sa valeur ajoutée et elle ne compte pas la laisser tomber. Cette chance, elle la prend à bras le corps et tout cet épisode est plus ou moins décidé à ça. D’ailleurs, Meredith est une personnage plus intéressante quand elle prend le temps de se poser, enseignant un cours d’anatomie.

Ce n’est bien évidemment pas qu’elle. Comme si la présence de Derek était un poids que Grey’s Anatomy a justement perdu l’an dernier. Ce serait tout de même vilain de penser ça mais d’un autre côté, c’est assez logique et intelligent aussi par la même occasion. L’énergie positive qui entoure Meredith entoure les personnages annexes. Bien entendu qu’il y a quelques côtés plus mélodramatiques mais ce ne sont que des larmes de joie. Cet épisode parvient également à mettre les projecteurs sur une histoire d’acceptation. C’est quelque chose que Grey’s Anatomy maîtrise. La façon dont elle parle de sujets comme le harcèlement ou encore l’homophobie est une bonne chose. Cette histoire de deux jeunes filles qui ont réussi à échapper de peu à une mort certaine est intéressante, encore plus de par la réaction des parents face à leur homosexualité. Accessoirement, nous avons aussi des histoires de colocataires, notamment vis-à-vis du fait que Arizona a du mal à trouver quelqu’un. Stephanie va lui expliquer pourquoi et c’est assez drôle malgré le côté dramatique des choses.

Stephanie - « You're one of the Seattle Grace five. »
Arizona - « I survived a plane crash. A big deal. »
Stephanie - « And a car crash. And a shooting. You might be immortal. »

Effectivement, elle semble immortelle. J’aime beaucoup Bailey à sa potentielle nouvelle place. Grey’s Anatomy veut enfin donner à ce personnage l’occasion de briller où elle aurait dû briller depuis un sacré bout de temps. Il serait temps qu’une femme dirige le service de chirurgie de cet hôpital. Ce n’est pas encore arrivé mais Bailey serait parfaite dans ce rôle et ce serait une évolution logique pour un personnage qui le mérite amplement. Cela permet aussi de trouver sa relation avec Ben beaucoup plus plaisante. Comme quoi… Owen et Amelia sont quant à eux adorables. Pas ce qu’il y a de plus important dans ce premier épisode mais une partie de l’histoire de la saison se met en place là aussi dans une ambiance plus guillerette. Finalement, ce retour de Grey’s Anatomy est une très bonne idée et cela fonctionne très bien. Les personnages sont au rendez-vous et la structure de la série est chamboulée, passant de la morosité des saisons passées à quelque chose de totalement différent, bourré d’espoir et de bonnes ondes bien positives.

Enfin, petit bonus : j’ai beaucoup aimé les reprises de cet épisode. Cela change là aussi énormément des reprises de The Fray ou encore Adele. Là Grey’s Anatomy nous offre du « Try » (Pink) ou encore « Wrecking Ball » et « Fancy ».

Note : 8/10. En bref, très bon retour.


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