Où es-tu ? On recherche fiction de qualité

Je n'ai jamais pu aller au bout d'un roman de Marc Levy. Je les ai toujours trouvé soporifiques. Les goûts et les couleurs... Pourtant, ne connaissant pas l'intrigue d'"Où es-tu ?", j'ai voulu, en bonne ménagère de moins de 50 ans, m'opposer à la dictature du foot et de l'Euro. Je m'y intéresserai lundi avec France-Roumanie.
J'ai donc décidé de me poster devant la mini-série de M6 qui a fait le pari de nous faire croire que Cristiana Reali pouvait encore jouer des rôles de jeune étudiante en goguette. Parce que les histoires d'amour contrariées, les grandes passions impossibles, les soupirs devant l'autre, tout ça... Bref, passons... Après avoir réussi à m'accrocher pour suivre les 2 premiers épisodes jusqu'au bout, je vous le dis tout net : c'est tellement sirupeux que c'est à vous dégouter de tomber amoureux.
Elsa Lunghini s'en sort très bien au milieu d'un scénario englué dans les bons sentiments, une réalisation qui ferait passer les Feux de l'Amour pour un épisode de 24h chrono... Et un Philippe Bas aux yeux de cocker triste qui vous donne juste envie de coller des baffes au premier homme qui passe.
Ah, j'allais oublier Marc Lévy himself dans le rôle du "logisticien de dispensaire", baroudeur au grand coeur qui tente de consoler la pauvre Elsa de sa passion contrariée.
C'est lent, les dialogues sont à la limite du roman Harlequin. C'est sûr, avec ça, l'Euro a encore de beaux jours à vivre. Pour me remettre de cette surdose de glucose, je vais aller regarder un épisode de Dr House, moi...