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MOBILE et ADOS: L'envoi compulsif de textos associé aux mauvais résultats scolaires – Psychology of Popular Media Culture

Publié le 06 octobre 2015 par Santelog @santelog

La constatation est faite ici chez les adolescentes, qui lorsqu’elles pratiquent l’envoi compulsif de sms de leur mobile, ont moins de chance d’être de bonnes élèves. Contrairement à leurs homologues masculins, chez qui cet usage du mobile semble sans aucune conséquence académique. Cette analyse du Delaware County Community College (Pennsylvanie), présentée dans la revue Psychology of Popular Media Culture, publiée par l’American Psychological Association, illustre les effets parfois néfastes d’un usage sans limite ou d’une addiction aux nouvelles technologies.

MOBILE et ADOS: L'envoi compulsif de textos associé aux mauvais résultats scolaires – Psychology of Popular Media Culture
Il semble bien que ce soit la nature compulsive de cette utilisation, l’envoi de textos, plutôt que la fréquence d’envoi. Car le texting est devenue la méthode de communication préférée des adolescents, qui, en moyenne vont envoyer et recevoir 167 messages par jour (selon les données d’une étude ctée par les auteurs). Aujourd’hui, 63% des adolescents déclarent envoyer sur une base quotidienne base, 39% seulement utilisent leurs mobiles pour… téléphoner.

C’est la première étude à identifier cette association, précisément. L’analyse a été menée à partir des données de 403 étudiants dont 211 filles et 192 garçons, âgés de 13 à 18 ans, vivant à 68% avec leurs 2 parents. Les chercheurs ont développé une échelle du caractère compulsif de l’usage du mobile et du texting et les jeunes participants ont renseigné par questionnaire leur niveau et résultats scolaires.

ØL’analyse montre que l’envoi compulsif de sms est associé, mais seulement chez les filles à une moins bonne performance scolaire.

Tout est dans les motivations : car les filles ne "textent" pas plus souvent que les garçons, mais textent pour des raisons différentes. Les garçons utilisent l’Internet et le réseau pour transmettre des informations tandis que les filles l’utilisent plus pour l’interaction et les relations sociales. Les filles sont également plus susceptibles que les garçons de développer des pensées obsessionnelles ou anxieuses à l’adolescence et peuvent être plus sensibles à certains messages, ce qui impacte leur vie scolaire.

Mieux comprendre les usages du mobile chez les adolescents et les adolescentes peut permettre de mieux suivre leur développement et leur qualité de vie perçue.

Source: Psychology of Popular Media Culture October 5, 2015 DOI:10.1037/ppm0000100 The Role of Compulsive Texting in Adolescents’ Academic Functioning

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