Magazine Culture

Critiques Séries : How to Get Away with Murder. Saison 2. Episode 3.

Publié le 09 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

How to Get Away with Murder // Saison 2. Episode 3. It’s Called the Octopus.


Tous les personnages de How to Get Away with Murder ont une vie sexuelle compliquée et c’est le sujet de la semaine. En effet, Annalise annonce le sujet de la semaine : « SEX » car le sexe a souvent à voir avec un meurtre. Encore plus quand il y a une histoire de tromperie. Le but est de trouver quoi faire pour sauver son client d’une condamnation dès que le sexe entre en jeu. Après deux épisodes à faire avancer l’histoire de la saison de façon presque drastique, How to Get Away with Murder revient à quelque chose d’un peu plus classique mais étrangement, alors que j’avais peur que la formule ramollisse la série, c’est presque le contraire. Cet épisode fonctionne en grande partie sur la façon dont il met en scène la vie personnelle de chacun des personnage. Les parallèles entre le sujet de la semaine et la vie sexuelle de nos héros fonctionne. C’est un moment assez amusant qui rappelle aussi à quel point How to Get Away with Murder est aussi une série sexuellement libérée. Ses personnages sont loin d’être coincés sur la question alors forcément le tout est assez drôle. Ce que cet épisode comprend également c’est qu’une saison ne peut pas totalement reposer sur des flashforwards.

Du coup, ce nouvel épisode de How to Get Away with Murder parvient à faire quelque chose de légèrement différent en revenant à la formule. Nos élèves préférés doivent tenter de sauver notre cliente d’une condamnation et ce n’est pas facile au premier abord. Quoi qu’il en soit, la dynamique que nous offre How to Get Away with Murder d’un point de vue judiciaire cette semaine est animée et surtout, plus originale que je n’aurais probablement pu l’imaginer au premier abord. J’apprécie de voir une série s’amuser de la sorte car cela change aussi un peu de ce que l’on avait pour habitude de voir il y a encore quelques temps. Les deux premiers épisodes sont surtout là pour nous remettre dans le bain, des cours, des personnages, de la vie d’Annalise alors que l’on n’en savait pas suffisamment l’an dernier, etc. Cet épisode s’ouvre, comme les précédents, sur Annalise à l’agonie sur ce beau tapis. Si la structure de la série impose des flashforwards (quelque chose que Damages, dans le registre de la série judiciaire, qui fonctionnait presque de la même façon avec une bonne conspiration), je trouve qu’il y a toujours quelque chope à grignoter. Pourtant, How to Get Away with Murder fait évoluer le tout de façon très calme.

How to Get Away with Murder va alors nous plonger dans un univers où la sexualité est beaucoup plus libertine que l’épisode ne nous le laissait apparaître au premier abord. Quoi qu’il en soit, cet épisode parvient à donner de la place à Sherri Shaum, sous les traits de Tanya et qui gère un sex club appelé Utopie Circle. Il est accusé d’agression involontaire quand l’un de ses clients a une crise cardiaque lors d’une relation sexuelle. Ce club est un endroit assez classique et How to Get Away with Murder ne veut pas en faire quelque chose de particulièrement original car ce n’est pas le but. La série reste donc complexe sur la structure de l’affaire et la façon de nous révéler des choses, mais pas sur l’histoire en elle-même qui doit rester le plus simpliste possible afin d’éviter toute digression. Cet épisode a largement de quoi offrir d’un point de vue émotionnel et c’est étrangement assez réussi là aussi. Les personnages peuvent discuter de tout : orgasme, les multiples partenaires, le lubrifiant, les sex parties, les différentes positions, le BDSM et les préférences et expériences sexuelles de chacun. C’est aussi une occasion de mettre en scène la sexualité d’Oliver et Connor qui est loin, très loin d’être facile. L’un est séropositif, l’autre a été complètement fou l’an dernier, en somme ils vont assez bien ensemble. Mais cette relation est aussi originale et différente, pas seulement pour son côté inter-racial. Finalement, How to Get Away with Murder nous offre ici probablement l’un de ses meilleurs épisodes.

Note : 9/10. En bref, un épisode électrique et sans temps mort.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog