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Il paraîtrait...

Publié le 10 octobre 2015 par Ericguillotte
samedi 10 octobre 2015- que l'éternuement est totalement imprévisible et incontrôlé, sauf s’il est provoqué intentionnellement par une épice farceuse, un arrachage de poils de nez non prévu, un parfum plus ennuyant qu’enivrant ou un pollen ennemi, entres autres techniques auto-provoquées ou imposées. L’éternuement est d’abord un mécanisme de défense, avant d’être une bonne façon de se faire remarquer. Il est destiné à évacuer les impuretés des voies respiratoires, principalement du nez, avec 5 actions très rapides, physiologiquement, mais longues à transcrire : inspiration réalisée par l'ensemble des muscles inspirateurs, blocage du volume d'air inspiré par la fermeture des cordes vocales et de l'épiglotte, fermeture des yeux, augmentation de la pression intrapulmonaire sous la contraction des muscles abdominaux et thoraciques et, enfin, expulsion de l'air avec ouverture des cordes vocales et de l'épiglotte, le voile du palais s'abaissant pour libérer le passage vers les fosses nasales, avec atchoumisation plus ou moins bruyante, bien entendu. Quant au réflexe photo-sternutatoire, cet éternuement en cas d’exposition à une forte lumière, le soleil par exemple, il concerne 1 personne sur 5. Fichue ostracisation. Dites-moi, surtout, si vous ne m’avez pas reçu 5/5, en ce 10/10. - que Martine s’appelle aussi Anita, Tiny, Debbie, Maja, Marika, Mary, ou encore Steffi. Ça dépend où elle est, où elle se trouve, qui la lit. Ses histoires, écrites par Gilbert Delahaye, de 1954 à 1997, puis, après la mort de celui-ci, par Jean-Louis Marlier, étaient illustrées par Marcel Marlier, père de Jean-Louis. La série prit fin en 2011 après la mort du dessinateur. Faisons le bilan, en presque 50 ans de collaboration, une soixante d’albums ont été publiés et une centaine de millions d'exemplaires d'albums de la série, dont plus d'un quart en langues étrangères, se sont vendus dans une trentaine de pays. Les dix premiers titres, Martine à la ferme, Martine en voyage, Martine à la mer, Martine au cirque, Martine à l’école, Martine à la foire, Martine fait du théâtre, Martine à la montagne, Martine fait du camping, Martine en bateau, illustrent l’idée maîtresse de la série, des aventures simples ancrées dans le quotidien. Fallait-il faire plus compliqué ? Clairement, non. Si vous avez des idées, faites-en donc un succès. Dites-moi, surtout, si vous ne m’avez pas reçu 5/5, en ce 10/10. - qu’une chauve-souris bolivienne, qui porte le joli nom d’Anoura Fistulata, possède une langue rétractable plus longue que son corps. Mais pourquoi ? Pourquoi donc ? Pourquoi ai-je écrit qu’Anoura Fistulata est un joli nom ? Je n’en sais rien, c’est un réflexe rédactionnel, classique. Et puis, je ne suis ennemi avec aucune Anoura, soit-elle Fistulata ou non, donc, je n’avais aucune raison de dire que son nom était vilain. Mais si vous le jugez ainsi, faites comme si vous n’aviez rien lu. D’autant qu’à bien y regarder, il n’est pas jojo, son nom. Mais passons. Pourquoi, par ailleurs, une langue si longue ? Elle mesure 5 centimètres, la petite chauve-souris, et sa langue mesure 8,5 centimètres. Pourquoi ? Cette chauve-souris est mal connue des biologistes. Donc, il faut sans doute que j’arrête de poser la question. Pour mieux se nourrir, mon enfant, j’imagine. Pour goûter la première, pour grimacer mieux, pour s’auto-nettoyer plus efficacement ? Pour trouver une réponse intelligente, on pourrait se demander si un humain se nourrirait mieux, se sentirait mieux, se débrouillerait mieux avec une langue qui ferait 1,7 fois sa taille, soit entre 2 mètres 50 et 3 mètres. Ce n’est pas certain. Dites-moi, surtout, si vous ne m’avez pas reçu 5/5, en ce 10/10.

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