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Cour d'appel, chambre correctionnelle, influence et racket

Par Sergeuleski

Cour d'appel, chambre correctionnelle, influence et racket

Par arrêt du 7 octobre 2015, la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de la 17ème Chambre correctionnelle de Paris déclarant Alain Soral coupable de provocation à la haine raciale à l’égard de Frédéric Haziza.

   Suite à l’entretien du mois de novembre 2012 où Alain Soral avait qualifié Frédéric Haziza de « con du mois » et détourné la chanson L’Aziza de Daniel Balavoine pour en faire un karaoké dédié au journaliste, celui-ci avait porté plainte contre Égalité & Réconciliation et Alain Soral (directeur de la publication).

Dans les propos qui avaient motivé la plainte de Frédéric Haziza, Alain Soral avait évoqué « un journaliste issu de la communauté dont on n’a pas le droit de parler qui occupe... oui c’est le mot... il s’agit d’occupation... à peu près la totalité de la superstructure idéologique de la France » et qui fait « un boulot de censeur tribaliste ».

Durant l’audience du 17 octobre 2014, 3 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende avaient été requis contre Alain Soral par le procureur Annabelle Philippe.

En première instance (délibéré du 21 novembre 2014), Alain Soral avait été condamné à payer un total de 13 002 euros (amende, dommages et intérêts, parties civiles...).

   Le 7 octobre 2015, la cour d’appel a confirmé le jugement.

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   Justice d'exception...

   Même si l'on pourra regretter la maladresse de Soral qui a commis l'erreur de "généraliser" le cas Haziza, aucun pays, aucun tribunal en Europe n'aurait condamné Alain Soral ( et Dieudonné antérieurement) pour avoir exprimé une telle opinion sur ce journaliste controversé.

Après un jugement rendu contre Dieudonné - deux mois de prison avec sursis (1) -, que le "journaliste" Haziza ait pu obtenir gain de cause contre l'essayiste Soral... qu'un tribunal français puisse rendre, en appel, un tel jugement, indique à quel point la justice est bel et bien sous influence et sous contrôle. Taubira devra s'en expliquer après 2017.

Quant à ce procureur Annabelle Philippe : quand serons-nous autorisés à demander des comptes aux procureurs et aux juges ?

Car, jamais une justice indépendante n'aurait donné suite à la plainte déposée contre Soral ! Jamais une justice indépendante n'aurait condamné Soral dans le cadre de la libre diffusion des opinions et de son expression !

Aussi, force est donc de conclure ceci : Christiane Taubira, garde des sceaux, peut être tenue personnellement responsable de l'acharnement du parquet contre Dieudonné et Alain Soral ainsi que contre tous ceux qui ont eu la présence d'esprit en Janvier de cette année de refuser de se ranger sous une bannière dictatoriale - " Je suis Charlie " -, rompant salutairement avec une unanimité fabriquée de toute pièce par les médias car ce sont bien ces "anti-Charlie" qui ont sauvé la démocratie ce jour-là et les jours suivants.

Ce que l'Etat, la classe politique et médiatique ne leur ont pas pardonné. Pour sûr !

   Le moment venu, on ne manquera pas de dresser à nouveau le portrait d'une femme qui a définitivement sombré, politiquement et moralement, dans l'exercice de sa fonction de garde des sceaux.

1 - Dieudonné n’a jamais eu que deux cibles : le CRIF et la LICRA, tous deux responsables depuis 2003 de son bannissement des médias et d’un véritable acharnement que l’on peut à juste titre comparer à une chasse à l’homme comme on peut en mener contre des délinquants, voire des terroristes : d’où le « Je suis Charlie Coulibaly » de Dieudonné posté sur Facebook  ; comprenez : « Tout comme Charlie Hebdo, je suis un  transgressif mais... en ce qui me concerne, on me traque comme un terroriste ».

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 Un portrait de Frédéric Haziza

   Entré à Radio J en 1982 (radio communautaire juive), Frédéric Haziza crée et anime l'émission politique Le Forum Radio J en 1988 ;  il est aujourd'hui chef du service politique de l’antenne depuis 2001.

Conflit d'intérêt oblige... Frédéric Haziza est aussi journaliste-éditorialiste sur La Chaîne parlementaire - Assemblée nationale (LCP-AN) où, depuis 2003, il anime Questions d'info. Il présente également sur la même chaîne Entre les lignes.

Terne, sans talent et laborieux, très certainement recruté grâce à des appuis, ce journaliste communautarisé est manifestement venu sur le service public chercher un complément de salaire.

Scandale des scandales... qu’il soit permis ici de suggérer à LCP et au CSA  qu'il demande à Monsieur Haziza de choisir : soit il sert le service public, soit il sert sa communauté et ses intérêts partisans bien compris… incompatibles avec l’exercice du métier de journalisme dans ce même service public, mais certainement pas les deux, et qui plus est... aux frais des contribuables.

Car enfin... trouvez donc un journaliste de Radio Notre Dame, de beur-FM ou Radio Orient officiant sur le service public ! Ne vous donnez pas cette peine : vous n’en trouverez pas.

   En 2012, après une interview avec Jacques Cheminade, candidat à l'élection présidentielle, la chaîne LCP recevra des dizaines de messages d'indignation. Il est reproché ceci à  F. Haziza : son manque de déontologie, son soutien indéfectible à Israël qu'il affiche sans vergogne, le conflit d'intérêt que représente son poste à Radio J et la partialité qui en découle.

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