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The visit, le joli retour de Night Shyamalan..

Par Filou49 @blog_bazart
22 octobre 2015

The-Visit1

D'habitude, un ciné club, ca a grosso modo le même objectif que le Festival Lumière qui vient de s'achever, c'est à dire  mettre en avant un classique du genre pour le faire connaitre au plus grand nombre.

Or, depuis que je fais partie du Ciné club de Potzina, je m'aperçois que, contrairement aux autres participants et à une ou deux exceptions près (pour la palme d'or notamment mais j'étais obligé, Dheepan n'était pas sorti), je snobe les classiques du patrimoine et me limite à surfer rsur l'actualité des films en salles, ce qui est une démarche un poil feignasse, je vous l'accorde aisément.

Donc, pétri de bonnes résolutions, je m'étais dit que pour l'édition de ce mois ci  consacrée aux films d'horreur,  j'allais enfin  faire une exception et profiter du Festival Lumière qui présentait une nuit de la peur avec des incontournables du genre pour valoriser un grand classique du genre.

Sauf qu'une nuit de films en entier quand on a 40 balais et qu'on aime pas particulièrement le genre, ca m'a finalement dit plus que moyen, et à la place, j'ai préféré aller acheter un DVD d'un des films programmés lors de la nuit, à savoir celui de "The Thing" de John Carpenter trouvé à un prix tres cassé dans une brocante.

Le problème est que le jour de la fin du défi s'est approché dangeureusement et que j'ai toujours trouvé mieuxà faire que de voir "The Thing" en DVD. Et comme  dans l'intervalle, mon cher comparse Michel est allé voir en salles The visit  de Night Shyamalan, et qu'il m'a immédiatement envoyé une chronique du film dans la foulée, je me suis dit que cela ferait l'affaire.

Bon, par acquis de conscience,  et puis parce que le cinéclub au départ c'est quand même à moi d'y contribuer et non pas mes acolytes, j'ai quand même décidé d'emboiter son pas et d'aller le lendemain voir aussi ce film qui est annoncé un peu partout comme le renouveau du cinéaste  du 6ème sens jadis vu comme le nouveau Spielberg et depuis largement retombé très bas après des echecs artistiques et commerciaux flagrants comme le "Dernier Maitre de l'air" ( aie) ou "After Earth ( aie puissance 1000), en me disant que si j'aimais moins le film, que Michel, je m'amuserais à publier un "pour et contre"...

Mais finalement, je n'ai pas eu besoin d'écrire cette critique négative car  j'ai trouvé comme Michel que ce "The Visit" est un long métrage effectivement parfaitement réussi, qui réussit à renouveller ce concept bien éculé du found footage grâce à un scénario vraiment malin et à une utilisation plus habile que la moyenne de ce dispositif qui lasse un peu tout le monde.

Bref, trève de bavardage et laissons à Michel le soin de dire tout le bien qu'il faut penser de ce The visit : 

the visit

Hansel et Gretel prennent le train pour la Pennsylvanie, ils vont faire la connaissance de leurs grands-parents maternels qui habitent une grande maison tout près de la forêt. Maman espère que cette visite renouera des liens défaits depuis des années.

Comme nous sommes aux Etats-Unis en 2015, Gretel s’appellent Becca, fine adolescente de 15 ans qui filme tout ce qui bouge, et Hans c’est Tyler, pas encore pubère, qui slame comme il respire. Alors, ces grands-parents, ils sont sympas ? Le jour ça va encore, ils sont tellement heureux de connaitre enfin leurs petits-enfants,  mamy fait de très bons cookies dans son très grand four, et papy promet de grandes ballades pour respirer le bon air de la campagne.

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Bon, le premier jour ça va, c’est la nuit que ça se gâte……ça geint et ça galope dans les couloirs. Et puis le lendemain ça dérape un peu, mamie s’invite à une drôle de partie de cache-cache et que fait papy dans la remise ? Une semaine, il faut rester une semaine, alors Becca filme tout ce qui bouge et son film qui devait être un tendre reportage sur de gentils grands-parents devient….. quoi, donc? eh bien ca, je préfère vous en laisse rla surprise.

Waouh ! un bon film qui fout la pétoche c’est rare et ça fait du bien, Night Shyamalan connait ses classiques, les utilise avec bonheur et leur tord le cou pour nous livrer une fable, un conte horrifique moderne et original. Un film américain pas propre et pas gentil, nous sommes très loin de « papa pique et maman coud » ici, mamie vomi et papi fait pire !

Une mise en scène inventive, une  belle image glacée, la Pennsylvanie l’hiver est très photogénique, de beaux et bons acteurs font de cette réécriture des frères Grimm  par Stephen King ou Lovecraft, un très bon moment de cinéma.


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