PREMIERE : Felipe Sa - Party Rock (Snacks Remix) - Delicieuse Musique

Aujourd'hui, nous vous proposons une Première qui aura le don d'exciter vos papilles auditives et vous mettre le sourire aux lèvres jusqu'au coucher. Le duo germano-néo-zéolandais basé à Berlin Snacks – composé de Aljoscha Babel et Rene Corbett – s'attaque ici au titre « Party Rock » du DJ/producteur brésilien Felipe Sá sorti en 2012 sur son EP éponyme.
Tout le leitmotiv du titre réside dans l'histoire sous-jacente contée par les voix d'arrière-plan et originellement présentes sur le morceau du brésilien. On y apprend que deux portoricains, un noir et un dominicain sont à une soirée. Un des portoricains dit au noir qu'il faudrait animer ladite soirée et lui demande de ramener sa basse pour faire danser les gens. Voilà, le décor est planté. Et, même si ces paroles paraissent anecdotiques, elles agissent comme une formule magique et décuplent réellement le potentiel qui est déjà indiscutablement présent dans l'ensemble du titre.
Avant d'arriver à ce moment-clé, la piste est crée par couches successives en commençant d'abord par l'instauration d'une ambiance tropicale au moyen de percussions minimales et d'une basse organique très discrète tandis que des nappes électroniques font doucement leur apparition. C'est ensuite une deep house comme on les aime qui surgit de nulle part lorsque – production berlinoise oblige – Snacks sort l'artillerie lourde avec ses mélodies de clavier. S'en suit alors une superposition de rythmes divers aux shakers et aux baguettes et de jeux question-réponse entre les keyboards. Là-dessus, le fameux ensemble de voix d'enfants est introduit alors que l'instrumentation s'efface doucement, donnant un peu d'air au morceau. Ensuite, tout se mélange : voix, percussions et mélodies s'assemblent en osmose pour constituer une apogée qui dure pendant les trois dernières minutes qui nous sont données à écouter.
Quand la chaleur et la spontanéité brésiliennes rencontrent l'expérience et l'audace de la scène house berlinoise, la symbiose n'en est que plus délectable.