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Chronique ciné : En mai, fais ce qu’il te plaît

Publié le 02 novembre 2015 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Après Une hirondelle a fait le printemps, Joyeux Noel et L’Affaire Farewell,  le réalisateur Christian Carion signe son quatrième film avec En mai, fais ce qu’il te plaît, et revient sur une période de l’histoire quelque peu méconnue, où 8 millions de personnes laissèrent tout derrière eux pour fuir la guerre en mai 1940.

Un hommage entre fiction et documentaire où se mêlent plusieurs destinées, inspiré en grande partie par le témoignage de la mère du réalisateur et des habitants des villages ayant vécu cet exode, à découvrir en salles ce 4 novembre.

Pour fuir l’invasion allemande en mai 1940, les habitants de Le Bucquière, un petit village du nord de la France, sous l’impulsion du Maire de la Commune Paul (Oliver Gourmet) et de sa femme Mado (Mathilde Seigner), partent sur les routes, comme des millions de Français. Ils emmènent avec eux dans cet exode un enfant allemand, dont le père, Hans (August Diehl), opposant au régime nazi est emprisonné à Arras pour avoir menti sur sa nationalité.

Libéré dans le chaos, celui-ci se lance à la recherche de son fils (Joshio Marlon), accompagné par un soldat écossais (Matthew Rhys) cherchant à regagner l’Angleterre…

Même si l’émotion ne parvient pas toujours à se dégager de certaines scènes trop convenues, l’ensemble en reste néanmoins touchant. Film choral, sublimé par la musique d‘Ennio Morricone, destins croisés poignants, et récit rythmé d’une période sombre de l’histoire, ce long métrage tourné avec délicatesse conte une aventure remplie d’humanité, de courage et de solidarité.

A découvrir sur les écrans ce mercredi.

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