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Cinéma : This is not a love story, Avt Prem (Me and Earl and The Dying Girl)

Publié le 03 novembre 2015 par Framboise32

This is not a love story

Comédie dramatique américaine de Alfonso Gomez-Rejon avec Thomas Mann(II), Olivia Cooke, RJ Cyler, Nick Offerman, Connie Britton, Molly Shannon, Jon Bernthal, Katherine C. Hughes, Matt Bennett, Masam Holden, Bobb’e J. Thompson, Chelsea T Zhang, Natalie Marchelletta, Gavin Dietz, Edward DeBruce III, Kaza Marie Ayersman, Mike Walker, Jackson Nunn, Nicole Tubbs

Synopsis : Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de Terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques. Mais sa volonté de passer inaperçu est mise à mal lorsque sa mère le force à revoir Rachel, une ancienne amie de maternelle atteinte de leucémie.

A propos du film :

This is not a love story est un long métrage adapté du roman éponyme (Me and Earl and the dying girl) pour jeunes adultes écrit par l’auteur Jesse Andrews. (II). Jesse Andrews (II) a écrit le scénario du film. This is not a love story est le 2è long métrage de Alfonso Gomez RejonLe directeur photo est Chung-hoon Chung.  La bande originale est composée par Brian Eno. Le film a recu le Grand Prix du Jury et Prix du Public lors du dernier Festival de Sundance 2015.   Le film a été présenté en août au Festival de Locarno en présence de l’équipe du film. Il sera projeté prochainement au Festival de San Sebastian dans la section “The Pearls”. La musique originale est composée par Brian Eno. Le film sort le 18 novembre 2015. Il est distribué par Twentieth Century Fox France. La bande annonce est ici

La critique :

Lorsque l’on voit la bande annonce de This is not a love story on s’attend à un film déjà vu du style Nos étoiles contraires, ou un film du genre. Mais This is not a love story a beaucoup plus d’atouts. C’est un film indépendant qui a recu des prix et surtout un accueil formidable durant sa Première.  Et ce n’est pas pour rien ! Comme dit dans la bande annonce, pas d’histoire d’amour, pas de baisers fougueux ou de déclarations enflammées. On nous raconte l’histoire de Greg est un jeune ado, en dernière année, il doit choisir son université. Greg n’a qu’un seul ami, qu’il appelle son collègue, Earl. Earl et Greg se connaissent depuis l’enfance et partagent la même passion pour le cinéma d’art et d’essai. Le duo a déjà réalisé 42 courts-métrages. Les deux ados revisitent les films célèbres et en modifient le titre. Greg fait tout pour passer inapercu et plaire à tout le monde. Cela lui évite de faire partie d’un groupe ou de s’attirer des ennuis. Tout va bien jusqu’au jour ou sa mère lui apprend la maladie de Rachel, une amie qu’il a connu en maternelle, et force Greg à lui rendre visite. Sa vie va alors changer.. Greg a une vision de la vie bien à lui. Pas du tout sûr de lui, il préfère être invisible. Il a un humour décalé. Son personnage est attachant et évolue au fil du long métrage. D’ailleurs, tout le film évolue et devient de plus en plus grave. Il est accompagné d’une belle musique. Le film fait beaucoup référence au cinéma : Le père fantasque, les parodies de films… c’est drôle.  Les illustrations qui ponctuent le récit de Greg sont décalées. Quant à la partie plus grave, elle nous touche forcément, sans tomber dans le pathos.

Les ados sont au top : Thomas Mann et RJ Cyler sont parfaits, attachants, graves et drôles. Olivia Cooke joue la jeune malade tout en justesse. Nick Offerman en père fantasque est très drôle.

J’avais un sentiment mitigé en allant voir ce film. Je m’attendais à un film de plus dans la série love story d’ado déjà vu. This is not a love story est un joli film, décalé avec ses illustrations qui ponctuent le récit de Greg. Il y a beaucoup d’humour, d’amour et de gravité dans ce film. Pas de pathos, juste une histoire et un ado qui grandit très vite pendant cette année éprouvante. Un joli récit simple qui passe de l’humour à la gravité au fil des minutes.   Et puis toutes ces références au cinéma sont tellement drôles que cela soit le père ou les relectures de films de Greg et de Earl


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