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Garder le moral

Publié le 05 novembre 2015 par Cebeji

De prime abord, il faut reconnaître que lorsqu'on adopte un moral, il faut y être préparé.
De préférence, le choix d'un petit moral vacciné* s'impose dans toute bonne échoppe qui se respecte. Car un petit moral n'est pas forcément un mauvais moral.
L'éducation consiste à le faire croître dans un milieu protégé, bien au chaud, à l'abri d'un vieux moral déprimé contaminant.
Il est conseillé également de le nourrir avec des choses simples comme des joies régulières équilibrées et naturelles.
Dans ces conditions, vous obtiendrez un moral stable qui saura faire face à l'adversité.

Garder le moral

Seulement voilà, adopter un moral n'est pas suffisant, encore faut-il le garder !
C'est un spécimen en voie d'extinction, en proie à la fuite et aux prédateurs de tout genre.
D'une part le moral n'a pas ou peu le sens de l'orientation et du fait il se perd ; d'autre part, une simple apparition du journal télévisé, son pire cauchemar, suffit à l'affaiblir ; l'ensemble du réseau des informations radiophoniques, de la presse et de la rumeur publique enfin, parachèveront son anéantissement graduel.
Ceci dit, un moral blessé se soigne correctement dans la plupart des cas par une mise au vert, sa couleur préférée, un peu d'amour et beaucoup de fruits frais, notamment ceux du travail accompli depuis des lustres.
Alors garder un moral reste possible en guérissant son influençabilité maladive.
Qui est le maître ? Hein ?
Votre moral doit vous écouter vous et vos valeurs et faire la sourde oreille aux appels sournois de la morosité ambiante pernicieuse.
Comme tout principe d'adoption, le moral est vôtre et doit obéir aux règles de la maison sinon il n'en fera qu'à sa tête et deviendra vautre.
Non mais !


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