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Grand Prix du Canada : Une triple première.

Publié le 09 juin 2008 par Patrick

Cette année encore, le circuit Gilles Villeneuve, à Montréal, a réservé bien des surprises.

Tout au long du weekend, on avait vu un Lewis Hamilton dominateur, qui reléguait ses adversaires à plus de 5 dixièmes, et s'accommodait parfaitement d'une piste en sale état, se décollant parfois au niveau du virage 10.
En course, on a vu un Lewis Hamilton digne de Vidéo Gag.

Le départ s'effectuait sans souci, fait assez rare sur l'Ile Notre-Dame pour être souligné. L'ordre ne changeait quasiment pas, seul Rosberg dépassait Alonso, et Barrichello ( dont c'était le 257ème GP, record absolu ) prenait le meilleur sur Heidfeld.
Les positions à la fin du premier tour étaient donc : Hamilton - Kubica - Raikkonen - Rosberg - Alonso - Massa - Kovalainen - Barrichello.

Les 7 premiers s'échappaient, et Heidfeld klaxonnait derrière le brésilien. Il le passait à l'épingle, au 5ème tour, tout comme Vettel passait Bourdais, en difficulté tout au long du weekend.

Piquet se jouait des Toyota au 8ème et 11ème tour, mais le début de Grand Prix était aussi passionnant qu'un France Roumanie...


Au 14ème tour, Sutil immobilisait sa Force India sur le bord de la piste, boîte de vitesses HS. Après 3 tours sous drapeau jaune, on se rendait compte que la voiture de sécurité allait devoir sortir, car la monoplace du pilote allemand était très mal placé. La belle avance d'Hamilton était réduite à néant. Après deux tours sous safety car , la voie des stands était de nouveau ouverte. ( Oui, la FIA ferme la voie des stands pour une durée X lorsque la voiture de sécurité sort, pour le fun ( le premier qui dit règle à la con aura toute mon estime ) ). Les 7 premiers s'y engouffraient alors, laissant Heidfeld en tête.

Hamilton avait un léger problème lors de son ravitaillement, un poil long, et voyait Kubica et Raikkonen, à la lutte, lui passer devant. Seulement, le feu de la sortie des stands était rouge ( oui, ça existe même en F1 ), car toutes les voitures derrière le Safety Car n'était pas rentrée dans le 2nd secteur ( règle à la con, bis ? ). Les pilotes Ferrari et BMW s'immobilisaient donc, mais Hamilton n'avait pas remarqué, et, il levait la tête trop tard.

Bilan : Il harponnait Raikkonen, et Rosberg, lui aussi étourdi, en rajoutait une couche derrière. La Ferrari et la McLaren était hors d'usage, tandis que la Williams était quitte pour un nouveau passage par la voie des stands pour changer d'aileron avant. Kubica lui voyait ses deux principaux adversaires hors course, et dira plus tard en conférence de presse, non sans une certaine ironie " je remercie Lewis d'avoir choisi Raikkonen " .
Le finlandais, toujours aussi flegmatique, allait voir le britannique pour montrer qu'il n'était pas rancunier.

Se retrouvaient en tête tous ceux qui n'avaient pas ravitaillé : Heidfeld, Barrichello, Nakajima, les deux Red Bull et les deux Toyota.
Heidfeld ravitaillait au 28ème tour, et ressortait juste devant son coéquipier, à la lutte avec Alonso. Il le laissait le dépasser au premier virage, afin de ne pas ruiner ses chances. Le commandement revenait donc au fil des ravitaillements à Barrichello, puis à Coulthard, Trulli, et enfin Glock qui passait ses premiers tours en tête.
Piquet abandonnait au 39ème tour, suite à des problèmes de frein.

Au 42ème tour, après le retour à la normale, Kubica devançait Heidfeld, Alonso, Coulthard, Barrichello, Kovalainen, Massa et Button. Mais, au 45ème tour, l'arrière de la Renault se dérobait au second virage, et l'espagnol terminait sa course dans le mur. Nakajima rentrait alors dans les points, mais, victime de sa fougue, il abimait son aileron avant dans l'arrière de la Honda de Button. Venu se loger sous la monoplace alors que le pilote s’engageait dans la voie des stands, Kazuki tirait droit dans le mur, heureusement à faible allure. Kubica rentrait aux stands, et ressortait premier, 4 secondes devant Heidfeld. Sauf problème mécanique, il avait course gagnée.



Au 50ème tour, Kovalainen décidait de faire sauter le "bouchon" Barrichello au freinage de l’épingle à cheveux bétonnée. Le Finlandais réussissait son attaque mais permettait à Massa – à l’affût – de s’infiltrer devant lui et Rubens à la sortie du virage. Deux tours plus tard, les drapeaux jaunes étaient agités pour permettre aux commissaires de dégager la Force India de Giancarlo Fisichella, parti à la faute. Massa et Kovalainen ravitaillaient en même temps, et repartait devant et derrière Vettel.

Un peu plus tard, surpris au freinage, Barrichello effectuait un passage dans l’herbe qui permettait aux deux Toyota de passer devant sa Honda.
A 10 tours de l’arrivée, les positions paraissaient figées dans le Top 8 : Robert Kubica (leader) devant Heidfeld à 12.6, Coulthard à 19.9, Glock à 36.4 et Trulli à 38.8.
Barrichello, 6ème, cédait face à Massa, tandis que Kovalainen ne parvenait pas à déloger Vetter de sa 8ème place.

Massa lui rattrapait les deux Toyota, et passait Trulli, qui devait monter sur les freins pour ne pas harponner son équipier.

Les positions à l'arrivée : Kubica - Heidfeld - Coulthard - Glock - Massa - Trulli - Barrichello - Vettel.

Les stats :
1ère victoire de Kubica, d'un pilote polonais, de BMW, donc par conséquent premier doublé pour l'écurie d'Hinwil, qui devient la 31ème écurie à inscrire son nom sur les tablettes de la FIA, 9 ans après Stewart. Kubica est le 99ème vainqueur.
62ème podium pour l'inusable Coulthard, et sa RedBull. L'écurie autrichienne a marqué des points lors des 7 Grand Prix de la saison. L'écurie McLaren ne marque pas de points pour la première fois depuis 32 GP, depuis l'accrochage Montoya Raikkonen à Indianapolis en 2006.

Aux classements, BMW fait un bond.

Pilotes :
Kubica : 42
Massa : 38
Hamilton : 38
Raikkonen : 35
Heidfeld : 28
Kovalainen : 15
Webber : 15

Constructeurs :
Ferrari : 73
BMW : 70
McLaren : 53


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