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Critiques Séries : Grandfathered. Saison 1. Episode 3.

Publié le 20 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Grandfathered // Saison 1. Episode 3. Guy’s Night.


Le charme de Grandefathered est-il rompu ? Le problème avec « Guy’s Night » c’est que rien n’a véritablement retenu mon attention dans la série. On a l’impression que la série est en train de vivre un épisode d’ajustement où il est difficile de réveiller le serpent du dort. Ce n’est pas mauvais dans le fond, mais cela manque cruellement de surprises. Ce que j’attends de la part de Grandefathered c’est une sitcom devant laquelle je ne me prends pas la tête et devant laquelle je passe un agréable moment durant 20 minutes. Je me demande pas forcément de rire car je sais bien que le but n’est pas de nous rendre hilare. Comme beaucoup de série de FOX, le charme opère plus avec la sympathie que dégage l’ensemble des personnages et notamment Jimmy. John Stamos continue d’être une présence nécessaire pour Grandefathered. Ce que je sais aussi c’est le fait qu’une comédie n’a pas besoin de se renouveler encore et encore pour nous surprendre et nous faire plaisir. D’ailleurs, cette comédie s’inscrit parfaitement dans le besoin de s’installer à une table et de parfois faire des épisodes plus mineurs, qui ne font pas évoluer grand chose, mais qui cherchent uniquement à nous raconter une petite histoire (sans intérêt narratif) avec quelques ressorts comiques (voire dramatiques) ici et là.

Mais cet épisode n’est pas très bien écrit. On a l’impression que tout ce que l’on voit dans cet épisode, on l’a déjà vu ailleurs et en beaucoup mieux. On se rend compte avec cet épisode que finalement Grandefathered n’est pas une série si originale que ça. Elle a une bonne idée de départ et c’était amusant de la suivre durant deux épisodes mais là, tout est trop mécanique, sans parvenir à laisser place à une surprise. Même une seule et une petite surprise auraient fait mon affaire. Jimmy ne sait pas être un parent (et si c’est sympathique, Grandefathered donne déjà l’impression que la série est en train de faire le tout en auto-pilote). Josh veut un peu plus de la part de Jimmy et Vanessa, Sara n’a pas grand chose à marmonner et puis tout cela nous donne à la fin de l’épisode l’impression que Jimmy est un homme nouveau, qu’il est enfin prêt à embrasser son futur sauf que je suis persuadé que dès le prochain épisode, la formule va reprendre de plus belle. Jimmy a du mal à parler de choses qui l’animent ou en tout cas de choses riches et intéressantes, comme la famille. On a l’impression que le personnage est coincé au milieu de ce qu’il cherche à raconter sur sa vie clinquante, celle de l’homme qui ne veut pas vieillir. Est-ce ça que Grandefathered est prête à nous offrir durant toute cette première saison ?

Je ne l’espère pas. C’est aussi un épisode qui a énormément de mal à renouveler ce qui a déjà été installé dans les deux premiers épisodes. On retrouve alors Jack McGee dans le rôle d’un barman qui préfère démissionner plutôt que de travailler avec la nouvelle recrue d’Annalise. Je ne vois pas ça comme une mauvaise idée, mais le résultat est assez décevant dans son ensemble. C’est aussi un épisode dans lequel peu de choses semblent fonctionner correctement. Certes, la fin de cet épisode est assez sympathique, mais ce n’est pas suffisant. Le reste ne nous offrir rien de neuf et j’espère que ce n’est qu’un écart car je risque de rapidement perdre patience. Celle que j’avais défendu avec un premier épisode plein de charmes (notamment celui de me rappelle La Fête à la Maison) fait ici plus ou moins l’inverse à faire l’erreur des single-cam et ce fameux épisode où tout semble partir en sucette et où la série devient banale et inintéressante. Finalement, moi que ai toujours envie d’apprécier Grandefathered, le résultat est assez décevant. Même la blague sur les cheveux de John Stamos, qui aurait pu être drôle, tombe à plat. C’est vraiment qu’il y a un problème dans le ton employé dans cet épisode.

Note : 3/10. En bref, déçu d’un épisode qui ne créé aucune surprise, juste de l’ennui profond.


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