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Comment porter en terre la République et la Démocratie en France et instituer, avec du sang des innocents versé, la dictature...

Publié le 21 novembre 2015 par Raymond_matabosch

Âmes sensibles s'abstenir... Ou comment porter en terre la République et la Démocratie en France et instituer, avec du sang des innocents versé, la dictature...

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Depuis "l'Apocalypse now" sur Paris du 13 Novembre au soir, François Hollande, Président de la République, et Manuel Valls, Premier Ministre, y impliquant tout le gouvernement, les députés et les sénateurs, les forces de police, les instances de justice, le corps préfectoral et Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur, agissent en toute illégalité et se commettent dans des actes anti-constitutionnels...

En effet, François Hollande et Manuel Valls n'arrêtent pas de marteler que "Nous sommes en guerre"... "Daesh nous a déclaré la guerre"... "Nous sommes en guerre"... Les "pseudo-actes de guerre" s'étant passés, tant le Vendredi 13 Novembre au soir que le Mercredi 18 Novembre au matin, sur le territoire de la France, François Hollande, Président de la république, sur proposition de son Premier Ministre, Manuel Valls, devait décréter l’État de siège et transférer un certain nombre des pouvoirs civils qui sont de la compétence d'un Président de la République, à l'armée... ce qu'il n'a pas fait... Il est vérité que si l’État de siège avait été décrété, la loi martiale rentrait en application... Aussi, en toute inconstitutionnalité, il a décrété l’État d'urgence...

Mais le Vendredi 13 Novembre 2015, ce ne sont pas à des actes de guerre auxquels certains quartiers de Paris et de sa banlieue ont été confrontés... Et pour cause, les barbares qui ont agi étaient, pour majorité d'entre eux, même s'ils résidaient en Belgique, des français bi-nationaux... En outre la personne qui a revendiqué, par vidéo, en nom de Daesh, les assassinats qui, en toute grandiloquence, ont été qualifiés d'attentats, Fabien Clain, un Toulousain d'origine réunionnaise, est français... Conséquemment de tels actes relèvent exclusivement, et encore c'est à démontrer, d'un État d'insurrection, et non d'un État de guerre, qui requiert, à la limite et si l’État d'insurrection est réellement démontré, de décréter, suivant les circonstances dans lesquelles ils se sont produits, l’État d'urgence... ce qu'a fait, en apparence dans la plus grande précipitation, François Hollande, Président de la République, sur proposition de Manuel Valls, Premier Ministre, dans la nuit du 13 au 14 Novembre aux environs de 00 h 00, soit à peine un peu plus de 2 heures 30 après la première explosion près du Stade de France à Saint Denis...

A ce stade, il y a lieu de reprendre le déroulement des faits...
- A 21 h 20, trois énergumènes, rapidement qualifiés de terroristes kamikazes, Bilal Hadfi, 20 ans, français domicilié à Molenbeek en Belgique, Ahmad Al Mohammad, 25 ans, syrien dont les empreintes correspondent à un migrant qui a débarqué en Grèce en octobre 2015 et un troisième homme non identifié, qui se font exploser, à quelques minutes d'intervalle, les uns après les autres, à proximité du Stade de France. Très étrangement, il se laisse entendre qu'ils voulaient commettre un attentat à l'intérieur même du stade sans jamais avoir tenté d'y pénétrer et même de s'en approcher assez près, contre la personne du Chef de l’État... En fait, ils se sont fait hara-kiri, alors que de nombreuses personnes se trouvaient massées dans les environs immédiats de l'enceinte sportive, dans des lieux isolés et vides. Seulement 4 victimes sont dénombrées, les 3 énergumènes et un passant s'étant malencontreusement trouvé là au mauvais moment... Il est à constater que dans un laps de temps très bref, plus ou moins 30 secondes, même pas le temps nécessaire à recouper les informations, François Hollande a été averti qu'une explosion s'était produite et il a été exfiltré dans les 5 minutes qui ont suivi... et dirigé sur la Place Beauvau où l'y attendaient, (avaient-ils eu des prémonitions ?), déjà le Ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le Premier Ministre, Manuel Valls... Belle célérité réactive de la part des deux ministres...
- A 21 h 25, un groupe composé d'au moins trois personnes, deux frères, Brahim Abdeslam, 31 ans, français vivant en Belgique, loueur d'une Séat Léon noire et Salah Abdeslam, 26 ans, français vivant aussi en Belgique, tirent, balle après balle, et non en rafale, sur un bar et un restaurant jouxtant le carrefour des Rues Bichat et Alibert, dans le 10ième arrondissement et un troisième individu car le véhicule est retrouvé au cours de la nuit du 14 au 15 Novembre à Montreuil. Brahim Abdeslam se fait exploser au Comptoir Voltaire, dans le 11ième arrondissement. Il paraît surprenant et extraordinaire que des énergumènes que la presse qualifient de terroristes aguerris au combat de rues en Syrie et en Irak et habitués à "arroser" avec leur kalachnikov, commettent un attentat en tirant balle après balle et non en rafale, ce laissant entendre qu'ils n'étaient qu'en possession de peu de chargeurs...
- A 21 h 40, un troisième groupe composé de trois irresponsables sanguinaires, vite qualifiés de terroristes, Omar Ismaël Mostefaï, 29 ans, français domicilié à Chartres condamné huit fois entre 2004 et 2010 pour des délits de droit commun mais jamais incarcéré, fiché S en 2010 pour radicalisation, Samy Amimour, 28 ans, français, mis en examen en 2012 pour association de malfaiteurs à but terroriste, mandat d'arrêt international depuis 2013 et un troisième personnage non identifié, arrive au Bataclan, à bord d'une Volkswagen Polo noire, pénètre dans le bâtiment et commence à tirer, balle après balle, et non en rafale, sur les spectateurs. Tout comme le groupe qui avait agi dans les 10e et 11e arrondissements, le mode opératoire, balle par balle, et non en rafale, démontre aussi qu'ils n'étaient qu'en possession de peu de chargeurs... alors qu'eux-aussi, sont qualifiés de terroristes aguerris au combat de rues en Syrie et en Irak et habitués à "arroser" avec leur kalachnikov...

Certes le bilan des victimes est conséquent, 130 morts se décomposant en 123 victimes innocentes, majoritairement des jeunes, qui ont eu pour malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et 7 des au moins 8 énergumènes, le huitième ayant disparu dans la nature... mais il n’apparaît nullement conséquent de qualifier leurs actes sanguinaires de fait de guerre, bien plus, ils sont tous français...

Il est à noter, et c'est autant bizarre que laps de temps très bref, plus ou moins 30 secondes, même pas le temps nécessaire à recouper les informations, pour avertir François Hollande qu'une explosion s'était produite et il a été exfiltré dans les 5 minutes, que le Ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le Premier Ministre, Manuel Valls se trouvaient Place Beauvau, dans un temps record, à attendre l'arrivée du Président de la République, qu'un passeport a été abandonné sur la voie publique par l'un des assaillants, cela rappelle la pièce d'identité abandonnée par l'un des frères Kouachi, le 7 Janvier 2015, après la tuerie de Charlie hebdo, et qu'un téléphone a été retrouvé dans une poubelle...

En outre, et cela interroge, alors que la prolongation de l’État d'urgence aurait dû être votée le 11ième ou 12ième jour de l’État d'urgence décrété, cela a été fait dès le 7ième jour, pour une durée ahurissante de 3 mois, prolongation agrémentée, en toute illégalité constitutionnelle, d'une modification de la loi sur l’État d'urgence, et le Président de la république et son Premier Ministre vont faire voter des modifications à la Constitution, ce qui est tout autant anticonstitutionnel, dont la suppression du transfert d'une certaine partie des pouvoirs civiles à l'armée si le Président de la République, sur proposition de son Premier Ministre doit décréter l’État de Siège, et, par voie de conséquence, de la loi martiale... Il est à remarquer, alors que l’État d'Urgence l'impose, que le couvre-feu, sur tout le territoire, n'est pas mis en place alors qu'il devrait en être, qu'aucune manifestation, qu'elle soit ou non en rapport avec les événements du vendredi 13 Novembre, n'a été encore interdite, que la Cop 21 et les élections régionales de 6 et 13 Décembre, qui devaient être interdites et reportées à après la fin de l’État d'Urgence, sont maintenues aux dates-dites. Il est aussi à remarquer que les modifications à la loi afférente à l’État d'urgence, s'appliquant à tous les français sans exception, sont très permissives par le fait qu'elles doivent s'appliquer à « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics » et « à toute personne dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics ». Et qu'ainsi, si le pouvoir juge que des listes de candidats, aux prochaines élections régionales des 6 et 13 Décembre 2015, recèlent des risques qui « peuvent entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics » ou présentent des « propos qui peuvent s'avérer dangereux pour la sécurité et l'ordre publics », ces listes peuvent être interdites ou retirées sine die...

Enfin, et il en est vraiment de l'inconséquence des perroquets médiatiques, depuis bien avant les boucheries des 7, 8 et 9 Janvier 2015, dans leurs propos tenus aux médias télévisuels, radiophoniques et presse écrite, François Hollande, et Manuel Valls, et leurs armées de larbins s'exprimant en leurs noms, n'ont cessé de rappeler que des occasions se présenteraient, un lapsus de Manuel Valls faisant état de "serait provoqué" pour décréter l’État d'urgence et, les textes étant prêts, profiter de l’État d'urgence pour modifier la loi sur l’État d'urgence et les articles 16 et 36 de la Constitution... je promets du plaisir à la justice et aux enquêteurs si ceux-ci se penchent sur le problème à dépoussiérer les kilomètres et les milliers d'heures d'enregistrements...

Sans autre commentaire...


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