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Demain j’arrête. Gilles Legardinier

Par Nelcie @celinelcie

Après ma très bonne surprise de « ça peut pas rater », de Gilles Legardinier, j’ai rapidement enchaîné avec un autre de ses romans : Demain j’arrête.

Demain j’arrête. Gilles Legardinier

Synopsis

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides.
Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu’elle n’a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier… Mais tout cela n’est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu’elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret.
Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu’à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

Mon avis

Ce que j’aime avec Gilles Legardinier, c’est qu’il a le chic pour faire d’une histoire à la base assez banale, et qui n’est pas forcément ma tasse de thé, un super moment, à la fois tendre et complètement déjanté.
Parce que bon… Julie, elle est quand même pas mal allumée dans sa caboche, disons-le. Quelle idée de vouloir surveiller son voisin, juste parce qu’il a un nom bizarre ? Elle est un peu mêle-tout, et ce n’est pas vraiment le genre de personnage que j’apprécie. Julie, c’est aussi la pro pour se mettre dans des situations invraisemblables (ce qui rejoint son côté mêle-tout, j’en conviens), en plus au début, et pas que, en fait, elle est cruche, ou joue à la cruche. Bref, le début du roman fait quand même très chick lit. A vrai dire, le roman entier fait très chick lit. Pour autant, moi qui ne suis pas adepte de cette littérature, et bien j’ai encore une fois bien accroché à l’histoire, même si j’ai quand même préféré ça peut pas rater.
La trame de l’histoire en elle-même n’a rien de vraiment extraordinaire : Une nana plaquée par son mec. Un nouveau voisin, pas dégueu à regarder, tout gentil tout serviable, mais qui régulièrement veut partir sans préciser où, et ça c’est forcément louche. La copine de la nana qui rappelle régulièrement à la protagoniste que ses coups fourrés sont quand même vachement débiles, mais qui est la première à offrir son aide… Et à la fin tout s’explique et ils vécurent heureux.

Dans ce roman, il y a des choses qui m’ont énervées ou en tout cas que je n’ai pas apprécié plus que ça.
Tout d’abord Julie, pour qui j’ai eu du mal à avoir de l’empathie. Au début, j’avais même l’impression d’avoir une copie de Marie, la protagoniste de ça peut pas rater. Mais une Marie en moins bien. Quelque part, c’est plutôt rassurant que ce soit dans ce sens, Julie ayant été créée avant Marie…
J’ai trouvé également que l’intrigue traînait trop, qu’il y avait trop de chemins détournés pour arriver au dénouement final, et plusieurs fois j’étais à la limite de l’ennui. En fait, j’ai trouvé que le personnage de Ric, qui intrigue tant Julie, n’est pas forcément bien exploité. Le côté super mystérieux tout au long du roman et grande révélation finale en deux pages en tout fin de roman, m’a un peu dérangée. J’aurais aimé que l’auteur nous distille un peu plus d’indices le concernant, durant le roman.

Mais il y a également des choses qui m’on bien plues, dans ce roman.
Il y a toutes ces situations rocambolesques et totalement improbables. C’est gros, c’est tiré par les cheveux comme pas possible, mais n’empêche ! Moi j’ai trouvé que ça fonctionnait bien. Et ça a marché car l’humour s’intègre parfaitement à la situation. Les deux sont liés, et je suis convaincue que l’un ne peut pas aller sans l’autre.
J’ai adoré certaines réflexions de Julie, et encore une fois, je reste subjuguée par la capacité de Gilles Legardinier de retranscrire avec tant de véracité les pensées féminines.
Alors, même si Julie m’a parfois énervé, même si j’ai trouvé que ça traînassait un tantinet, bah j’ai quand même bien apprécié ce roman, parce qu’il m’a fait rire, m’a détendu et qu’il m’a fait du bien au moral. Et comme je n’en attendais pas plus, cela me convient parfaitement.


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