Infectes - 0/10

Un film de Alex et David Pastor (2009 - USA) avec Chris Pine, Lou Taylor Pucci, Piper Perabo, Emily Van Camp, Chris Meloni

Une insulte au spectateur.

L'histoire : Deux frères et leurs copines dans une bagnole sur une route. On apprend qu'une épidémie mortelle et inguérissable décime le monde. Mais eux, ils veulent quand même aller à la plage.

Mon avis : La semaine dernière, nous avons envoyé une lettre de doléance à Monsieur Canal Moins (impossible de les joindre via leur p*** de site, qui ne marchait pas) pour leur exprimer notre profond mécontentement. Comme vous le savez, on s'est abonné pour la Formule 1... Or il se trouve que mon mari rate un Grand Prix sur 2, vu qu'ils les passent sur Canal Moins de Sports, que nous n'avons pas, car ne faisant pas partie de l'abonnement (au départ, ça devait être transmis sur Canal Moins Normal, comme le foot). Et ils ne les remettent pas dans les replays... Monsieur Canal Moins nous a donc contactés, promis la lune, cause toujours beau merle tu m'intéresses, et proposé en compensation l'ouverture d'un bouquet gratos pour deux mois. Mon cher époux qui, je crois, est finalement encore plus naïf que moi, était donc tout content hier de voir apparaître toutes sortes de chaînes avec "plein de films". Pleins de films qu'on a déjà vus ! ai-je rétorqué, agacée. "Non, regarde, celui-là, Infectés, on ne l'a pas vu, avec Chris Pine." Chris Pine n'étant pas pour moi - loin s'en faut - un gage de qualité, je suis allée de mon côté contacter ma copine Miss Gougueule, qui m'a répondu que c'était très très médiocre... dixit le public ; car les commentaires presse n'étaient pas trop mal. Qui croire ? Je précise quand même que nous avions aimé Les derniers jours, des mêmes réalisateurs... ce qui a pesé dans la balance.

 

Là, y a personne, mais ils ont leur masque...

Voyons donc voir cet Infectés, probablement une malfaçon de The walking dead et autres histoires de zombies. 

Même pas ! Ca ressemblait autant à TWD qu'un pot de yaourt soja à un Danone au lait entier. Pas de zombies, déjà, donc effet répulsion, terreur, anéanti à la base. Reste la survie. Ben... rien. Ils survivent. On en est au début de l'épidémie apparemment (mais y a quand même plus personne dans les rues ni les maisons...), donc il reste de l'essence dans les bagnoles et de la bouffe un peu partout. Sûrement ; car en fait on ne le voit jamais manger, mais ils n'ont pas l'air d'être affamés.

Donc, ils roulent. Pour aller faire du surf. Ouais, ouais, c'est leur destination. Le bord de mer. L'air de la mer doit être plus pur. Et ils ont deux planches sur le toit de la bagnole. Donc ils roulent, ils tuent un ou deux infectés, et enfin ils arrivent à la mer. Et voili et voilou !

Du grand n'importe quoi. Bête, niais, débile, ridicule, risible, vide, creux, inexistant. Et en faisant des m*** pareilles, ils croient que les gens vont aimer ? Ils nous prennent vraiment pour de gros neuneus.

 

Là, y a deux infectés, mais ils n'ont pas de masque...

Mon homme a conclu : "Euh... c'était vraiment nul..."

Les gars de L'Ecran Fantastique ont dû faire un burn-out : "Un excellent premier long-métrage aux profondes répercussions morales et psychologiques." ou alors ils se sont trompés de film. Et ceux de TéléCinéObs sont tombés sur la tête : "La mise en scène et les étonnantes compositions esthétiques servent en outre une étude tout aussi radicale des comportements humains face aux pires situations. Flippant, poignant, personnel : dans le genre, c'est une vraie révélation." Très étonnant. Très bizarre. A la limite, je dirais que les critiques sont plus effrayantes que le film !!! Très étonnamment, les autres sont également plutôt indulgents. 

Les internautes eux, se marrent, à part quelques passionnés qui ont aimé le côté psychologique. Ah ouais ? Les personnages ont tous des réactions plus stupides les unes que les autres... Devient-on idiot en cas de pandémie ? Je crois au contraire que l'instinct de survie rend ingénieux ou bien très méchant (et c'est ce qu'on voit dans les films du genre, de qualité).

Ce qui est bizarre, c'est que pour Les derniers jours, les critiques étaient autant étranges : soit on adorait, soit on détestait...

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