Chronique ciné : Le pont des espions

Après Lincoln, Steven Spielberg signe la réalisation d’un nouveau long métrage, Le pont des Espions, un récit d’espionnage haletant au cœur de la guerre froide inspiré de faits réels, scénarisé par les frères Cohen et interprété avec brio par Tom Hanks, Mark Rylance et Amy Ryan, à découvrir sur les écrans dès demain.

James Donovan (Tom Hanks), un avocat de Brooklyn se retrouve plongé au cœur de la guerre froide lorsque la CIA l’envoie accomplir une mission presque impossible : négocier la libération du pilote d’un avion espion américain U-2 qui a été capturé.

Inspirée d’une histoire vraie, ce film dresse un portrait saisissant d’un homme ordinaire, au destin héroïque, dans un contexte sous haute tension d’une Amérique en pleine guerre froide. Récit historique captivant au cœur d’enjeux stratégiques et géopolitiques, ce nouveau film de Steven Spielberg conte avec élégance, sensibilité et subtilité une aventure remplie d’humanité et de courage.

Au fil des scènes soigneusement orchestrées, chaque plan se pare d’une richesse visuelle et narrative saisissante ainsi que d’une composition magistrale digne de tableaux de grands maîtres. Même si quelques clichés de la famille américaine parfaite se glissent au fil du scénario, il n’en reste pas moins que Le pont des espions se caractérise avant tout comme un film humaniste, dense, intelligent, fascinant.

Relevé par des touches d’humour,  cette nouvelle réalisation de Spielberg est interprétée avec justesse et talent par Tom Hanks, engagé dans un combat pour la paix aux cotés d’un Mark Rylance, époustouflant de sobriété.