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Les femmes aiment être draguées dans la rue (comme partout ailleurs)

Publié le 13 décembre 2015 par Chrisandflow

La rue est un terrain difficile pour la drague.

Pas dans le sens qu’il est plus difficile de séduire dans la rue qu’ailleurs. Au contraire, je trouve plus simple et rapide d’obtenir des rendez-vous à partir de la rue (et des alentours) que n’importe où.

Dans quel autre endroit pourrais-je rencontrer une femme tout en allant faire mes courses, et avoir presque 50% de chances de repartir avec son numéro quelques minutes après ?

En soi, ça demande encore moins d’investissement que n’importe quel autre mode de rencontre…

Mais là où la drague est dure, c’est mentalement.

  • Contrairement à la boite de nuit, il n’y a ni alcool, ni de haut niveau d’énergie, pour oublier son ego. L’alcool et le mojo (comme on dit dans la communauté) altèrent votre état interne naturel, et rendent le rejet indolore.
  • Contrairement à internet, il n’y a pas d’écran interposé qui vous permette de protéger votre ego. Sur n’importe quel site de rencontre, vous pouvez envoyer des dizaines de messages aux femmes, sans appréhender leur réaction. Et si une fille n’est pas intéressée, ou qu’elle vous ignore, vous vous en fichez !
  • Contrairement au cercle social, les normes de politesse ne vous protègent pas. En cercle social, vous pouvez y aller indirectement, sans prendre de risque, vous aurez la sensation d’avoir votre temps pour séduire (même si prendre tout son temps n’amène jamais à rien). Vous pouvez faire du gros rentre dedans, la fille ne va pas vous regarder avec une expression facile de rejet et se barrer… La plupart du temps, tout ce que vous risquez c’est qu’elle dise à ses amis après que vous avez été lourd.

La drague de rue est mentalement difficile, car (1) vous êtes dans votre état normal, (2) aucune femme ne se sent forcée d’être polie avec vous, et (3) vous prenez toujours la réalité en pleine face !

Pourquoi les boites et les sites de rencontre existent

Il faut être costaud mentalement pour draguer dans la rue. C’est en grande partie pour cela que la boite de nuit et les sites de rencontre existent. Ils permettent aux hommes qui ne sont pas suffisamment courageux (la grande majorité de la population masculine) de draguer des femmes, et aux femmes de se faire draguer.

  • On peut prétendre que les sites de rencontre servent à socialiser et rencontrer l’âme sœur…
  • On peut prétendre que les boites de nuit servent à danser et à consommer de l’alcool…

Mais c’est faux !

Le principal bénéfice de ces structures est de permettre aux hommes d’aller au contact des filles qui leur plaisent, ce qu’ils n’arrivent pas à faire dans leur vie quotidienne, et aux femmes d’obtenir de la validation et sélectionner tranquillement leur « mâle ».

Ces structures existent pour permettre aux deux sexes de se « divertir » de CETTE manière-là. C’est principalement pour ce besoin de rencontrer et séduire qu’elles existent.

Si par exemple un groupe de filles va en boite mais ne se fait pas payer des verres par quelques pigeons, ni même dragué un peu, la soirée n’est pas marrante ! Les filles vont rentrer chez elles déçues, affirmant que la boite était pourrie, parce qu’elles n’ont pas pu tester leur pouvoir de séduction…

Elles veulent rencontrer des mecs qui leur plaisent, ou à défaut, avoir matière à discuter ou à se vanter devant leurs copines des mecs qui les ont dragué !

Les femmes veulent être draguéesLes femmes veulent être draguées

« J’ai passé 3 heures dans ma salle de bain à me faire belle parce que j’ai horreur que les hommes me désirent !! »

Nous avons besoin de ça

Mon dernier article sur la monogamie m’a fait prendre conscience d’une chose : que pour beaucoup d’hommes, ce n’était pas tant une longue période d’abstinence sexuelle avec d’autres femmes qui les gênaient lors d’une relation exclusive, mais l’absence de rapport de séduction !

Les hommes et les femmes aiment ça. Ils aiment flirter, se sentir attirant, conquérir l’autre sexe.

Si les femmes sont souvent plus à l’aise dans leur relation exclusive à long terme, c’est parce qu’ayant le rôle passif en séduction, elles peuvent plus facilement continuer à recevoir des sollicitations tout en prétendant l’innocence (« c’est le mec qui est venu me parler »). L’homme quant à lui, doit aller vers les femmes, et en faisant cela il s’avoue coupable…

Mais aussi bien l’un que l’autre, nous avons BESOIN de ça. Et voilà où je veux en venir : si demain j’avais une baguette magique et que je pouvais supprimer la peur de l’approche que ressentent tous les hommes, voici ce qu’il pourrait se passer :

  • Internet, et le monde de la nuit pourraient faire faillite. Les hommes (principaux consommateurs) n’attendraient plus le samedi soir pour draguer, et ne satisferaient plus de rencontres virtuelles. Beaucoup iraient simplement dans la rue et aborderaient autant de femmes qu’ils le pourraient. Ils auraient beaucoup moins de raisons de sortir le soir pour dépenser 40 € de conso.
  • Cela ne gênerait pas la majorité des femmes, bien au contraire. A chaque fois qu’elles auraient envie d’avoir un peu d’approbation, elles passeraient un coup de fil à leurs copines pour leur dire « Salut ma chérie, on va faire un peu de « shopping » », elles se prépareraient 3 heures dans leur salle de bain, et sortiraient pour se faire accoster 10 fois en une heure et trouver quelques pigeons pour leur offrir des fringues ou des verres au café… Ce ne serait pas désagréable, ce serait très divertissant ! Il n’y a qu’aux filles moches que ça ne plairait, parce qu’elles se sentiraient encore plus rejetées de n’être jamais sollicitées (surtout sans alcool ni photoshop…)
  • Nous, dragueurs de rue déjà chevronnés, nous continuerions à faire des rencontres et à séduire dans la rue. Seulement, la concurrence serait beaucoup plus rude ! On devrait par conséquent aborder bien davantage et fournir plus d’efforts dans nos interactions (rester plus longtemps, faire plus de rapport toute suite, etc.), parce que les filles se feraient abordées 10 fois avant et 10 fois après, comme en boite ou sur le net.
  • Les mecs jaloux interdiraient à leur copine de sortir dehors.
  • Les filles auraient beaucoup de mal à garder leur mec fidèle, et à les soumettre à leur agenda biologique.

Evidemment, ce serait le cas extrême. Si tous les mecs pouvaient draguer dans la rue.

Pourquoi n’aiment-elles pas se faire « draguer dans la rue » ?

Même si une grande partie des mecs étaient dans la rue pour rencontrer des femmes, ça n’empêcherait pas les filles de sortir !

La question c’est, pourquoi, alors qu’elles vont en boite et s’inscrivent sur internet pour se faire draguer (et sont même prêtes à payer pour ça !), elles prétendent dans le même temps ne pas aimer se faire accoster dans la rue ?

Réponse : parce que les hommes séduisants, par lesquelles elles aiment se faire draguer, sont TRES rares dans la rue.

Je suis convaincu que si elles se faisaient bien draguées dans la rue plus souvent, les filles célibataires se pomponneraient comme des princesses pour sortir.

Elles ne resteraient pas cloîtrées chez elles de peur que des hommes viennent leur parler, comme le prétendent les féministes. Le pire pour une femme, c’est l’ennui et l’indifférence !

Où sont les VRAIS dragueurs de rue ?

Dans la communauté de la séduction française, le nombre de mecs qui draguent correctement dans la rue est très certainement inférieur à 500, dont environ la moitié est à Paris.

Pour un pays qui compte près de 66 millions d’habitants, c’est TRES peu.

Quant aux dragueurs de rue naturals , ils sont en voie d’extinction. La génération 90, qui a grandi en plein boom d’internet, s’oriente presque exclusivement sur les sites de rencontre pour draguer des filles. Très peu sortent encore instinctivement dans la rue pour parler aux filles et ne développent donc plus de compétences pour draguer dans la rue, comme ça pouvait être le cas pour les générations antérieures.

En vérité, il n’y pas vraiment de « drague de rue » aujourd’hui :

  1. La plupart des mecs qui parlent aux filles dans la rue ne draguent pas en réalité, ils cherchent simplement à attirer leur attention.
  2. Le reste, une minorité, le font très mal parce que ce sont soit des sociopathes, soit des mecs très needy.

Ceci, la vidéo sur le harcèlement de rue à New York qui a fait le buzz il y a quelque temps le montre parfaitement bien :

Outre, le fait que leurs conclusions soient TRES contestables :

  • les 100+ remarques de « harcèlement »…
  • l’affirmation que ces hommes viendraient de tous milieux sociaux-culturels…
  • le « simple T-shit » qui est quand même TRES moulant pour ne pas attirer l’attention (je dis ça, je dis rien !)

…on peut constater ces 2 choses :

  1. En 10 heures de marche, la fille ne se fait véritablement draguée que 2 fois. Le reste, ce ne sont que des hommes qui essayent d’attirer son attention par des « bonjours » ou autres remarques.
  2. Pour les 2 fois en question, les mecs s’y prennent extrêmement mal ! J’ai dû voir des centaines de mecs aborder dans la rue, souvent des débutants, mais d’expérience je n’ai jamais vu aucun d’eux draguer comme ça.

L’un est clairement un type dépourvu d’intelligence sociale et la suite plusieurs minutes, l’autre insiste avec une forte needy-attitude.

Mais bon, dans une ville aussi vaste que New York, qui compte près de 8 millions et demi d’habitants, ce n’est pas SI surprenant de croiser un ou deux spécimens de cette espèce, surtout en l’espace de 10 heures…

En boite, il faut moins d’une heure à une femme pour se faire coller par un relou bourré et needy… Mais le fait de se faire payer quelques verres, rejeter ces mecs devant les copines et pouvoir flirter avec quelques gars compense largement cet inconvénient.

Les femmes aiment la BONNE drague de rue

Le truc c’est que, si la plupart d’entre nous (sinon tous) abordons une femme dans la rue, il ne s’agira pas d’un sifflement à distance pour attirer son attention, ni d’une sollicitation insistante, intrusive et désagréable. Quand l’un d’entre nous « open », nous faisons le genre de drague que les filles apprécient, et pour lesquelles elles se pomponnent ou retouchent leur photo !

Et le résultat obtenu est similaire à n’importe quel autre mode de rencontre :

  • Si le mec l’intéresse = elle flirte.
  • Si mec ne l’intéresse pas = elle l’envoie balader (ça la valorise un peu au passage).
  • Si elle ne sait pas trop = elle laisse au mec une petite chance.

Comme les filles n’ont pas vraiment l’habitude de se faire aborder correctement par un homme dans ce contexte (demandez aux filles que vous avez draguées !), beaucoup peuvent paraître hésitantes dans les quelques premières secondes. Non pas parce que ça ne leur plait pas, mais parce qu’elles sont un peu déboussolées par la surprise.

Les femmes aiment être draguées dans la rue, comme partout ailleurs. Si elles n’appréciaient pas, nous ne pourrions même pas décrocher un sourire, prendre un numéro, ou obtenir un rendez-vous.

C’est parce qu’elles aiment être séduites dans la rue, qu’ils existent des séducteurs ayant couché avec plus d’une centaine de femmes uniquement grâce à des rencontres via l’espace public.

Et le gros avantage de ce mode de rencontre, c’est que la concurrence y est faible, et l’investissement y est moindre.

Nous sommes alliés dans la même cause

Mais même si la drague de rue se met à être pratiquée beaucoup plus demain, je ne verrai pas cela d’un mauvais œil !

Tout homme qui est capable de donner une expérience positive à une femme en l’abordant dans la rue est mon allié, pas mon concurrent !

Pensez-y : si 2 ou 3 bons gars abordent correctement une fille en couple demain, qu’elle apprécie leur approche, mais n’y donne pas suite par loyauté envers son copain, elle va quand même en garder un souvenir agréable.

Puis, lorsqu’elle sera de nouveau célibataire, alors quand elle croisera votre chemin ce sera encore plus facile pour vous d’avoir de la compliance, parce que les quelques mecs avant vous auront détruit les quelques a priori qu’elle pouvait avoir à propos des mecs qui abordent dans la rue.

Elle pourrait aussi en parler à ses copines, leur dire que les mecs sympas et agréables qui viennent parler aux filles dans la rue, ça existe !

C’est pour cette raison que je ne vois AUCUNE concurrence entre dragueurs de rue.

Au contraire, j’aimerais que des bons gars comme vous et moi, soient plus nombreux. Autrement dit, des mecs agréables et sympathiques qui draguent BIEN dans la rue.  Parce que nous sommes tous dans la même équipe !

A chaque fois que l’un d’entre nous abordons poliment, sans être intrusif, et que nous faisons apprécier notre approche à une fille, nous faisons la bonne promo de la drague de rue. Nous améliorons sa réputation et préparons le terrain pour le prochain d’entre nous qui l’abordera peut-être à un meilleur moment (quand elle sera dispo), ou qui sera davantage son type de mec.

Nous sommes en mission : faisons passer la bonne nouvelle !

  • Nous montrons aux femmes qu’elles peuvent faire des rencontres agréables n’importe quand !
  • Nous montrons aux hommes qu’ils n’ont pas à se faire racketter, 15 € pour le verre de martini, pour rencontrer des femmes et se donner un peu de courage !
  • Nous montrons aux autres hommes qu’ils n’ont pas besoin de se satisfaire de rencontre virtuelle.
  • Nous montrons aux féministes qu’elles ont faux sur toute la ligne

Nous sommes tous dans la même équipe ! Et à moins que nous nous retrouvions à être une dizaine de milliers au même instant à faire des approches en masse (ce qui ne sera jamais le cas), nous ne serons jamais trop nombreux pour nous marcher dessus !

Les femmes aiment être draguées dans la rue (comme partout ailleurs)

À propos de l'Auteur

Chrys :

Je suis l’auteur de plus de 200 articles sur la séduction. Je donne aussi des coachings et des consultations sur la drague en journée, la séduction et la gestion de relations multiples. Chaque semaine, j’envoie de nouveaux articles gratuitement par emails.


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