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Entre James Bond et Porter Magazine, les humeurs de la semaine

Publié le 16 décembre 2015 par Montaigu

Feu

Enfin, j’ai réussi à caser  les 2H28 nécessaires pour voir  la énième aventure de James, l’invincible Mr Bond. Il aurait fallu que je sois particulièrement difficile pour ne pas m’en délecter. Chaque opus se distingue moins par l’intrigue (en général un gros méchant qui veut dominer le monde) que par les nouveaux personnages que l’on attend toujours avec impatience. Ainsi la Bellucci y fait une apparition éclair, tout de noir vêtue, mais flamboyante. Lea Seydoux est parfaite avec ce zeste de sophistication qui sied à merveille à une James Bond girl,  cependant Daniel prenant un peu d’âge, il fait un poil vieux beau à ses cotés. Bon, je suis un peu mauvaise langue. Andrew Scott, le terrifiant Moriarty du Sherlock Holmes version Cumberbatch, campe un directeur du renseignement particulièrement pervers.  Quant à Christopher Waltz, pourtant excellent comédien, il est un peu décevant. Désolée, Christopher ! Conclusion ? James Bond, porté par de savoureux dialogues et une brochette d’acteurs anglais, reste un bon film irrésistiblement  british où l’impeccable Mr Bond, tueur au service de sa très gracieuse majesté, demeure d’une élégance raffinée et d’une politesse exquise quelles que soient les circonstances. Tout est très léché pour le bonheur du spectateur.  Je me suis surprise  malgré tout à regretter Sean et son accent  écossais dans " Bons baisers de Russie" ou Roger Moore et son oeil pétillant dans "Moonraker". Et peut-être Pierce Brosnan, même s’il était loin d’être le meilleur. Les gadgets, qui n’avaient pas été remplacés par l’informatique,  étaient marrants, Money Penny soupirait d’amour pour James, les "bad guys" avaient une imagination débordante et James, tout en maniant la gâchette d’une main experte,  était un aventurier flegmatique presque romantique . 

Sujet un peu différent, je me suis procurée Porter Magazine, le journal édité par le très chic Net-A-Porter. Un coup de folie. Car honnêtement, je ne m’attendais pas à mieux qu’une édition de ELLE ou de importe quel autre journal féminin. De jolies photos, pages mode, beauté, Spa, 5 minutes de lecture et basta ! Le premier coup d’oeil m’a plutôt confirmée dans cette analyse. Mais, mais, mais…Porter Magazine a une philosophie : donner une voix aux femmes qui contribuent au monde. Qu’elles soient comédiennes, réalisatrices, journalistes, écrivains, entrepreneuses ou dirigeantes politiques, grâce à leurs actions, écrits, engagements, elles font évoluer le regard que l’on porte sur les femmes, pour notre plus grand bénéfice.  Les textes ou interviews sont rédigés par de très belles plumes de la presse américaine ou anglaise : Ariel Levy de "the New Yorker"  ou Anne McElvoy de "the Economist". Emma Watson, raconte son parcours du plateau de Harry Potter aux tribunes de l’ONU : à 25 ans, c’est pas mal! Bref une revue intelligente, qui ne nous prend pas pour des invertébrées du cerveau, dont je voulais faire partager la découverte. A noter : cette publication n’est pas traduite en français. 


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