Inspiré de l’affaire Tarnac, le réalisateur français Nicolas Pariser signe son premier long métrage, Le Grand Jeu, un récit d’espionnage et de politique avec André Dussollier, Melvil Poupaud et Clémence Poésy à découvrir en salles dès aujourd’hui.
Pierre Blum (Melvil Poupaud), un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d’un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin (André Dussollier). Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu’il aurait préféré oublier et mettra sa vie en danger.
Au milieu de ce tumulte, Pierre tombe amoureux de Laura (Clémence Poésy), une jeune militante d’extrême gauche ; mais dans un monde où tout semble à double fond, à qui peut-on se fier ?
Complots, politique, manipulations, militantisme, amour et engagement, Nicolas Pariser mène autour de ces thèmes une réflexion singulière qu’il tente d’insuffler au cours de ce premier long métrage. Dialogues soignés d’un duo Dussollier/Poupaud captivant, l’histoire s’invite dans une première partie comme un thriller sombre et haletant.
Malheureusement, l’intensité finit par faiblir et le scénario s’égare, laissant le spectateur confus sur l’intention réelle du film ainsi que sur sa finalité.
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