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Le pouvoir de l imaginaire (443)

Publié le 02 janvier 2016 par 000111aaa

« HYPOCRITE  LECTEUR  …MON SEMBLABLE…MON FRERE »  écrit BAUDELAIRE ….. Je ne vais pas traiter les miens d hypocrites  parce qu’ ils ne sont pas tombés de leur fauteuil   en lisant ces 5 dernières lignes de mon dernier blog : «  à CHRISS -2 : Ton espace  3D  minimaliste , à la  NEWTON  , existe ,mais  il n’est encore et une fois de plus  qu’un  des «  produit de transformation »  de l’énergie  …..et tout comme  Einstein  a révélé  les facettes de l’équation  MATIERE = ENERGIE DENSE , il doit  en exister   une autre   : ESPACE  VIDE  total =ENERGIE TRES DILUEE  et qui ne serait  qu’un  petit pseudopode  de l’équation   du modèle standard ΛCDM restant encore  à découvrir »…….

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-« Non  je le confesse   , ces lignes   ne m’ont pas apparu immédiatement  comme «  renversantes »   PAPA  , quand je les ai lues !  Je ne suis pas tombé de mon fauteuil  ni fait dégringoler   l’armoire !!!  Pourquoi ???  Parce que cette discussion nous l’avons déjà abordé de diverses manières ….Et ce n’est pas la première fois que tu inscris   un Espace permanent dans le cadre géométrique 3D  « à la   Newton » , c’est à dire vide de quoi que ce soit  de réel  , hormis  l’Espace  lui-même !  Je te fais remarquer  que tu y  installes ensuite  la «  sur –structure » de l’espace temps …. Mais ou va t elle  ALLER chercher   les surplus de niveaux d energie nécessaire ????

-« Tu as raison  Chriss ! Et j’assigne même  a chaque type   de matière   une topologie  spécifique  y  «  enfermant »  la particule qui la  contient   , mais  en exigeant  en outre que cette topologie  nécessite pour être créée  une énergie potentielle  de configuration …..Je ne suis pas le seul à proposer ceci  puisque la foule des physiciens cordistes font de même    et y enferment  leurs  particules avec leurs  transitions de flop   dans les volumes de CALABI-YAU avec leurs N dimensions !Malheureusement   pour une fois , les mathématiciens «  calent »  pour faire correspondre biunivoquement   un espace  particulier de CALABI-YAU  à un type précis  de particules  ….Car ces Espaces topologiques il y en a des milliers de variétés  !Alors  d’ici à ce que l’on ait retrouver les bons pour les »assortir » a toutes les particules…… ?

-«  Mais   alors tu fais quoi PAPA  de ton équation  à faire « s’écrouler les montagnes » et que je recopie : « ESPACE  VIDE  total =ENERGIE TRES DILUEE »  ???? 

-« On pourrait t en tirer de nombreuses conséquences CHRISS ….La toute première   ,serait que  la Réalité   de  l’Espace géométrique de  NEWTON   vide de tout  ,  sans pouvoir être exactement définie ,se situerait   en niveau d’énergie  potentielle  le plus bas possible mais  toutefois  différent de zéro  …..La Nature , même en admettant le vrai vide absolu , refuserait  ( selon moi ) l’absence d’Espace  ….Même  d’un  trou dans l’Espace  , c’est à dire   d’un  néant local !

J’ appellerais son niveau d’énergie   EΝ ,   en  hommage à  NEWTON.

La seconde  en découlerait : même  un  Espace   vide stochastique , représenté  par  l’équation d EULER ,  selon le modèle OSCAR   de DOMINIQUE MAREAU ( voir son commentaire INTERESSANT  d’hier)    présenterait  selon moi  un niveau  d’énergie   centré sur   EN +ε ,  à la façon dont  une  infinité d'origines impulsionnelles , des  cordes 1D   de valeurs exactement opposées  , arriveraient à s’extraire   de cette   «  neutralisation »  par  l’entrée en jeu d’  un  ε infime et  ALEATOIRE ….C ‘est donc pour moi d’intérêt à  lui raccrocher ( comme KIRONE MALLICK)  un  coefficient de  Lyapunov  adéquat  ( qui caractérise  les systèmes dynamiques stables et/ou  instables )……..Je  t’en préciserai les limites plus tard  ……

 La troisième  conséquence  t’apparaitrait alors CHRISS  comme complètement  miraculeuse ou folle !!  On pourrait en présenter un nouveau triptyque  aussi intéressant  que celui  du Retable d'Issenheim ( voir mes tableaux  en fin de texte )

-«  Et donc on pourrait  imaginer  PAPA   que la transition ou le passage d’une forme  d’ Espace   ou d’une densité d’univers  a une autre   devienne le résultat   du passage  d’une  sorte  onde  d’ampleur cosmique  de variation d’énergie et   qui présente   la dimension d’un UNIVERS  !

-«  OUI CHRISS Pourquoi pas ? ! Ainsi il en serait de meme pour TOUT  :  Une bulle d’extrême condensation  ,une  période d’inflation instantanée , une « consolidation » d’un univers ,  les  expansions , , compressions  et  rebonds d’univers    ETC    ( Donc même pré-matière , BEC  primordial,matière noire , énergie noire  seraient  englobés dans cet ETC )  …….. Tout cela ne serait en fait   que  « PROMENADES   dans un  diagramme de densités d’énergies, mais  accompagnées ( ou non) d’une dimension temporelle » ….. !!! Te rends tu comptes  si tu pouvais  passer   par  la même  « filiation » physique  de l’extremum de  l’ existence d’un univers à  l’autre extremum  ??? 

Cela dit , est-il possible de  laisser enflammer ainsi  notre imaginaire ?Car en fait , je n’ai pas répondu  à ta question  du début : « La «  sur –structure » de l’espace-temps ….  Ou va-t-elle  ALLER chercher   les surplus de niveaux d’énergie nécessaires ???? »….Si Tout   dans le  ou dans les univers ,  se résume   à la présence  des formes diverses de densités de l’énergie  , comment l’espace-temps  peut-il inverser la flèche du temps   et retrouver  au moins l’état « rustique’ »d’un vide  stochastique  , voire l’état  « dénudé » d’un vide à la NEWTON  , ????

- Mais PAPA , pourquoi  vouloir  que la flèche du temps s’inverse ???? Il suffit d’imaginer  que la bulle d’énergie qui s’évapore  ou s expanse d’un Univers   aille renforcer celle  d’un  ou des univers voisins !  ….Il n’est de la sorte  plus nécessaire de parler de rebonds ou de cycles d’univers mais d’ un « vagabondage » , d’une méga  errance   énergétique, entre tous les  nuages d’univers possibles !!!

 A suivre ( l 'évocation du poème de BAUDELAIRE)

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«  - Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?

- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.

- Tes amis?

-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.

- Ta patrie?

- J'ignore sous quelle latitude elle est située.

- La beauté?

- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.

- L'or?

- Je le hais comme vous haïssez Dieu.

- Eh!  Qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?

- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!

Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)


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