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Animale tome 1 : La Malédiction de Boucle d’Or, Victor Dixen

Par Maliae

animal12Résumé : Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?

1832. Blonde, dix-sept ans, est cloîtrée depuis toujours dans un couvent perdu au cœur d’une forêt profonde. Pourquoi les sœurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes sombres ? Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ?
Alors qu’elle s’enfuit pour remonter le fil du passé, Blonde se découvre un versant obscur, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.
Une héroïne inoubliable, une traque haletante, un amour fou.

Victor Dixen emporte le lecteur depuis les pays nordiques jusqu’aux caves secrètes du Vatican, dans une réinterprétation envoûtante du plus énigmatique de tous les contes.

En plus : Ceci est une relecture, mais je poste un nouvel avis quand même, et ensuite je m’amuserai à le comparer avec le premier. 

Avis : J’ai tellement adoré cette relecture. Ce livre se laisse complètement dévorer. Parce que l’histoire est hyper intéressante, bien écrite, mystérieuse. Parce qu’on adore Blonde, et qu’on aurait envie de pouvoir l’aider.
Blonde est au couvent, on la sent un brin amorphe, mais aussi et surtout éprise de liberté. Elle rêve d’une autre vie que de celle qu’on lui a donné de force, et ça se ressent. Sa vie va bien évidemment changer quand un homme lui apporte un dossier par la fenêtre de sa chambre. Elle va découvrir l’histoire de Gabrielle, et Blonde va se sentir proche d’elle, va se laisser influencer par elle également.
Blonde s’affirme au fil des pages, de fille fragile, effrayée, qui parle à peine, qui ne se défend pas, elle devient une personne qui regarde les gens droits dans les yeux, dit ce qu’elle a à dire, on sent qu’elle a beaucoup de caractère.
Blonde va également tomber amoureuse de Gaspard, un sculpteur qui vient au couvent avec son maître pour remettre en état une statue. Un amour réciproque, qui se met en place très vite. Mais ça reste un amour très fusionnel. Le genre d’amour adolescent (mais pas moins vrai) qui prends aux tripes très vites et qui semblent vouloir durer l’éternité.

En parallèle on a bien sûr l’histoire de Gabrielle, qui est belle et tragique, une histoire d’amour là aussi, une histoire de liberté également. Une femme qui se retrouve mariée par intérêt mais dont le cœur bat pour un autre. C’était pas drôle d’être femme à cette époque où on choisissait pour nous notre vie. Interdit de faire des études parce qu’on était soi disant trop stupide pour ça, on était juste bonne à mariée. Et c’est aussi pour ça que j’aime autant Animale, parce que ces femmes sont nées dans un monde d’hommes, mais vont gagner leur liberté et leur vie. Malgré la malédiction.

Ce que j’aime aussi dans cette histoire, c’est que c’est l’histoire de Gabrielle et que petit à petit, cela devient l’histoire de Blonde. Si bien que l’histoire de Blonde qui est racontée à la troisième personne au début, nous est finalement raconté par Blonde elle-même. Puis finalement on obtient d’autres points de vue, grâce auxquelles certaines choses vont nous êtres dévoilées.
J’ai beaucoup aimé le parallèle avec Boucle d’Or, la façon dont le conte en est venue à exister, dont la véritable histoire a fini par ne devenir qu’un conte pour enfants. Ça donne envie d’y croire, ça ajoute un peu de magie dans la réalité.

On s’attaches aux personnages, et pour d’autres on les déteste, on se rend aussi compte que les véritables monstres ne sont pas ceux qui ont le plus l’air monstrueux. Les humains sont capables d’actes horribles, parfois ce sont eux les vrais monstres.

C’est une histoire que je trouve magnifique, j’avais adoré la première fois, j’ai adoré cette deuxième fois. Et je vais très vite lire le tome 2.

Phrases post-itées : 
« Blonde, simplement, était comme cela, elle était née ainsi : toujours ailleurs – ou nulle part, pour ce que l’on en savait. »

« Lorsqu’elle atteint son degré ultime, la peur tend à s’annuler. 
Ou plutôt elle mute, elle se transforme en autre chose. 
Le corps cesse de trembler. 
La gorge cesse de hurler. 
Le cœur cesse de battre. 
Dans cet état de stupeur, c’est comme si l’on était déjà mort… »

« Et j’irai droit à Gaspard, comme Baldur est allé à sa promise; affamée d’amour, mais incapable d’aimer. »

La dédicace (ouais la photo est moche) : 

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Mon premier avis sur ce livre : 
Ici

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