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Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 3. Episode 6.

Publié le 08 janvier 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 3. Episode 6. Couples Costume.


Halloween dans The Goldbergs, c’est toujours une bonne idée. Car la série est suffisamment barrée pour ce genre de fêtes mais également car c’est une série qui aime les épisodes plus ou moins meta avec des tas de références à la pop culture de l’époque. J’aime bien la référence qu’il y a dans tous les costumes partagés par Adam et sa mère (Ghostbusters, Indiana Jones, etc.). Cette année, ce serait Alien vs. Predators. Sauf que Adam n’est plus un gamin et qu’il a envie de fêter Halloween avec Dana. C’est quelque chose que Beverly ne comprend pas. J’ai du mal à comprendre comment une mère comme Bev peut être aussi possessive avec son fils alors que ce dernier veut passer du bon temps avec celle qu’il aime. Elle devrait avoir envie de laisser son fils s’amuser avec elle à faire « un bonbon ou un sort ». Mais non, The Goldbergs veut nous démontrer que Bev aime être collée à son fils, peu importe s’il a une fille avec qui il a envie de passer du temps ou non. Cette année, la série cherche à nous dire que Adam est en train de se transformer en adolescent. Cela est passé par sa voix qui a mué mais également par la façon dont il a envie de passer le reste de son temps libre. Il ne veut plus passer des moments avec sa mère mais avec les gens de son âge et notamment Dana.

Je trouve que de ce point de vue là, The Goldbergs gère les choses de façon assez efficaces et sincères. Mais d’un autre côté, Adam n’a pas envie d’écouter les conseils de son frère et de sa soeur qui lui disent d’abandonner « trick-or-treating » pour mener Dana dans une maison hantée. D’un autre côté, au même moment, l’idée d’être son héros et de la sauver au moment où elle aurait peur est une idée un peu trop romantique pour que Adam résiste à la tentation. Ok, Adam est l’Alien, Dana est Ripley. C’est un costume en duo et qui ne peut pas fonctionner avec le Predator de Bev. Même si cette dernière a pour justification que le comics Alien vs. Predators tente de justifier (car c’est vrai aussi qu’à l’époque ce n’était qu’un comics avant d’être une série de films aujourd’hui. La façon dont Adam tente de se libérer au fil des épisodes de l’influence de sa mère est quelque chose de vraiment intéressant qui cache de la plupart des dynamiques que la série a créé au fil des années. Cela fait maintenant près de 3 ans que The Goldbergs a débuté et j’ai vraiment l’impression que tout le monde a grandi. Même Bev dans sa relation avec les autres membres de sa famille. Elle est presque moins gamine qu’elle ne l’était auparavant, plus adulte face à certaines choses et surtout moins collante avec son fils.

Ce qui n’empêche pas pour autant ce genre d’épisodes de faire son apparition, permettant de rappeler à quel point Bev ne peut pas se séparer de son fils 5 minutes et qu’elle a toujours envie de le garder près d’elle. Cet épisode est très centré sur Adam et Dana, et accessoirement Beverly. Bev a une façon de penser dans cet épisode qui m’a énormément plu. Cela ne change pas énormément de ce que l’on a pour habitude de voir dans la série mais c’est justement ça qui fonctionne. Accessoirement, la voix de la raison c’est Murray et c’est assez distrayant là aussi. Si l’on a parfois l’impression que Murray raconte la même chose à Bev, le trouve que c’est une façon de forger un peu plus le caractère du personnage et c’est pile poil ce que j’attends de la part de cette comédie. Avec un épisode assez traditionnel pour les enfants et donc pour une série comme The Goldbergs, la série nous délivre parmi ce qu’elle sait faire de mieux avec tout le temps qu’elle a à offrir. Cela ne veut pas dire que cet épisode est aussi bon que le précédent mais cette saison 3 continue d’être brillante. Il y a à chaque épisode quelque chose qui me plonge dans une certaine forme de nostalgie des comédies familiales que je pouvais regarder quand j’étais plus jeune (alors que ce n’était pas des comédies qui se déroulaient dans les années 80, des années que je ne connais qu’au travers des fictions étant donné que je suis né en 1990). Mais bon, The Goldbergs me séduit toujours et je crois que c’est ce que j’ai envie de retenir encore une fois avec Halloween ici.

Note : 7.5/10. En bref, un bon épisode d’Halloween qui m’a étrangement fait penser au fait qu’il aurait très bien pu se dérouler en 2015.


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