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Journal d’un loser de Jesse Andrews

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chroniqué par TaissaTaissa

Journal d’un loser de Jesse Andrews

Journal d’un loser de Jesse AndrewsNombre de pages : 282 pages
Éditeur : 10 X 18
Date de sortie : 4 novembre 2015
Collection : 10/18
Langue : Français
ISBN-10 : 2264067896
ISBN-13 : 978-2264067890
Prix Éditeur : 7,50 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Au lycée, Greg est transparent. Il ne fait partie ni des sportifs, ni des gothiques, ni des intellos, ni des camés, ni des théâtreux, et encore moins des musicos… Quant aux filles, n’en parlons pas : voilà une espèce alien dont il vaut mieux éviter de s’approcher. Bref, Greg vit sa dernière année de lycée comme un soulagement cosmique. Erreur. Sa mère s’apprête à lui faire vivre un cauchemar en lui ordonnant de tenir compagnie à une de ses anciennes camarades de classe (moche), Rachel, atteinte d’une leucémie. Greg et son acolyte Earl, aussi loser que lui, vont se métamorphoser en héros pour lui redonner le sourire.

Mon avis :

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard. Un titre accrocheur, une couverture sympa, un résumé assez amusant, et mon choix était fait. Certes, à l’heure actuelle, nous avons eu droit à des centaines d’histoires sur le thème « cancer » – Nos étoiles contraires en tête… J’aurai pu craindre une ressemblance, mais le côté humoristique flagrant du roman m’a permis d’éviter le rapprochement.

La note de l’auteur a suffit également à éloigner toutes mes potentielles appréhensions : non, je n’allais pas passer les cent dernières pages à sangloter. Greg — le narrateur et héros — le dit lui-même : « ce bouquin renferme précisément zéro « leçon importante sur la vie », ou « fait peu connu sur l’amour », ou « moment lacrymogène niais où l’on comprend qu’on a laissé son enfance derrière soi pour de bon », et ainsi de suite. ». Le ton est donné !

Greg est un personnage d’une banalité presque exaspérante. Il est copain avec tout le monde — ce qui revient à dire qu’il n’est ami avec personne ; juge tout et toute chose, et espère juste survivre à sa dernière année de lycée… Pourquoi ? Aucune idée puisqu’il ne juge pas que l’avenir puisse être meilleur.

Malheureusement pour lui, sa mère n’arrange pas les choses en lui apprenant que la fille qui avait un béguin fou pour lui quand ils avaient onze ans a une leucémie. Il l’avait alors repoussée, et ils ne s’étaient plus adressés la parole depuis… Greg ne voit donc pas très bien ce qu’il a avoir avec cette histoire, mais sa mère insiste : il doit aller voir Rachel et tenter de lui remonter le moral.

Ainsi commence une étrange amitié, ponctuée de discussions surréalistes et de blagues quasi indécentes où il est question de relations sexuelles avec des coussins, de vieux films et de mort.

Le cancer est peut-être l’un des sujets du roman, mais ce n’est pas l’essentiel, le cinéma ayant bien plus d’importance. Greg et son seul ami, Earl, font leurs propres films depuis des années, partageant cette passion avec Rachel pour la faire sourire — il faut dire que leurs films sont aussi sérieux qu’eux…

Ce livre a été une vraie bouffée d’air frais après de nombreuses lectures plus tristes les unes que les autres. J’ai ris à chaque page — ou presque — face aux idées de Greg, qui a une façon bien à lui d’appréhender la vie, totalement décalée et parfois incompréhensible. Ses nombreux commentaires sur le lycée et les parents m’ont rappelé ma propre adolescence malgré les clichés.

Grâce à lui, chaque scène qui aurait pu être rendu triste ou trop éprouvante est amusante malgré tout. Malheureusement, cela devient presque énervant sur la fin où je m’étais attendue à davantage d’émotions, à un changement — même léger — de la part de Greg. Le fait est que son caractère détaché ne colle pas avec les épreuves qu’il traverse au final.

Malgré tout, j’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre. Il ne faut simplement pas s’attendre à une lecture comme Nos étoiles contraires ou Je veux vivre. L’humour prend le pas sur tout sentiment, et cela peut troubler, mais le parti pris de l’auteur fonctionne.

Sachez également que le roman a été adapté au cinéma sous le titre « This is not a love story », et que — bien que très fidèle — la fin a été légèrement modifié… Pour le mieux !

Bon

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Chroniqué par TaissaTaissa

Journal d’un loser de Jesse Andrews

Journal d’un loser de Jesse AndrewsNombre de pages : 282 pages
Éditeur : 10 X 18
Date de sortie : 4 novembre 2015
Collection : 10/18
Langue : Français
ISBN-10 : 2264067896
ISBN-13 : 978-2264067890
Prix Éditeur : 7,50 €
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Au lycée, Greg est transparent. Il ne fait partie ni des sportifs, ni des gothiques, ni des intellos, ni des camés, ni des théâtreux, et encore moins des musicos… Quant aux filles, n’en parlons pas : voilà une espèce alien dont il vaut mieux éviter de s’approcher. Bref, Greg vit sa dernière année de lycée comme un soulagement cosmique. Erreur. Sa mère s’apprête à lui faire vivre un cauchemar en lui ordonnant de tenir compagnie à une de ses anciennes camarades de classe (moche), Rachel, atteinte d’une leucémie. Greg et son acolyte Earl, aussi loser que lui, vont se métamorphoser en héros pour lui redonner le sourire.

Mon avis :

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard. Un titre accrocheur, une couverture sympa, un résumé assez amusant, et mon choix était fait. Certes, à l’heure actuelle, nous avons eu droit à des centaines d’histoires sur le thème « cancer » – Nos étoiles contraires en tête… J’aurai pu craindre une ressemblance, mais le côté humoristique flagrant du roman m’a permis d’éviter le rapprochement.

La note de l’auteur a suffit également à éloigner toutes mes potentielles appréhensions : non, je n’allais pas passer les cent dernières pages à sangloter. Greg — le narrateur et héros — le dit lui-même : « ce bouquin renferme précisément zéro « leçon importante sur la vie », ou « fait peu connu sur l’amour », ou « moment lacrymogène niais où l’on comprend qu’on a laissé son enfance derrière soi pour de bon », et ainsi de suite. ». Le ton est donné !

Greg est un personnage d’une banalité presque exaspérante. Il est copain avec tout le monde — ce qui revient à dire qu’il n’est ami avec personne ; juge tout et toute chose, et espère juste survivre à sa dernière année de lycée… Pourquoi ? Aucune idée puisqu’il ne juge pas que l’avenir puisse être meilleur.

Malheureusement pour lui, sa mère n’arrange pas les choses en lui apprenant que la fille qui avait un béguin fou pour lui quand ils avaient onze ans a une leucémie. Il l’avait alors repoussée, et ils ne s’étaient plus adressés la parole depuis… Greg ne voit donc pas très bien ce qu’il a avoir avec cette histoire, mais sa mère insiste : il doit aller voir Rachel et tenter de lui remonter le moral.

Ainsi commence une étrange amitié, ponctuée de discussions surréalistes et de blagues quasi indécentes où il est question de relations sexuelles avec des coussins, de vieux films et de mort.

Le cancer est peut-être l’un des sujets du roman, mais ce n’est pas l’essentiel, le cinéma ayant bien plus d’importance. Greg et son seul ami, Earl, font leurs propres films depuis des années, partageant cette passion avec Rachel pour la faire sourire — il faut dire que leurs films sont aussi sérieux qu’eux…

Ce livre a été une vraie bouffée d’air frais après de nombreuses lectures plus tristes les unes que les autres. J’ai ris à chaque page — ou presque — face aux idées de Greg, qui a une façon bien à lui d’appréhender la vie, totalement décalée et parfois incompréhensible. Ses nombreux commentaires sur le lycée et les parents m’ont rappelé ma propre adolescence malgré les clichés.

Grâce à lui, chaque scène qui aurait pu être rendu triste ou trop éprouvante est amusante malgré tout. Malheureusement, cela devient presque énervant sur la fin où je m’étais attendue à davantage d’émotions, à un changement — même léger — de la part de Greg. Le fait est que son caractère détaché ne colle pas avec les épreuves qu’il traverse au final.

Malgré tout, j’ai pris énormément de plaisir à lire ce livre. Il ne faut simplement pas s’attendre à une lecture comme Nos étoiles contraires ou Je veux vivre. L’humour prend le pas sur tout sentiment, et cela peut troubler, mais le parti pris de l’auteur fonctionne.

Sachez également que le roman a été adapté au cinéma sous le titre « This is not a love story », et que — bien que très fidèle — la fin a été légèrement modifié… Pour le mieux !


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