Le Washington Times rapporte, se référant à
des sources dans les forces armées américaines, que Pékin, préoccupé
par le nombre croissant de combattants d'origine chinoise dans les rangs
de Daech, pourrait se joindre aux pays luttant contre ce groupe
extrémiste.
La Chine pourrait s'engager dans la lutte contre les terroristes du groupe radical Etat islamique, a annoncé jeudi le Washington Times se référant à des sources dans les forces armées des Etats-Unis.
Selon le quotidien, Pékin est évidemment
préoccupé de voir que les combattants d'origine chinoise deviennent
toujours plus nombreux à se joindre à l'Etat islamique. D'ailleurs, un
fonctionnaire proche du dossier a déclaré qu'il restait à savoir quel
camp rallierait la Chine dans la lutte anti-EI.
Le Washington
Times estime que la Chine préférera se joindre à l'opération des forces
armées de Russie en Syrie plutôt que d'adhérer à la coalition
internationale anti-Ei dirigée par les Etats-Unis.
Le 30 septembre
dernier, la Russie a entamé les frappes aériennes ciblées contre les
sites de Daech et du Front al-Nosra en Syrie à la demande du président
Bachar el-Assad. Depuis, les forces aérospatiales russes appuyées par
des navires de la Flottille de la mer Caspienne et par le sous-marin
Rostov-sur-le-Don appartenant à la Flotte de la mer Noire ont abattu
plusieurs centaines de djihadistes et ont détruit des milliers
d'ouvrages terroristes.
Le soutien de l'aviation russe a permis
aux forces gouvernementales et à l'opposition patriotique syrienne de
lancer une offensive contre les positions des terroristes. Selon
l'état-major des forces armées russes, au cours de ces 45 derniers
jours, plus de 150 localités ont été libérées en Syrie. L'état-major
signale cependant que les djihadistes continuent de recevoir des
renforts depuis la Turquie en dépit des efforts de la communauté
internationale.
La coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis
effectue elle aussi des frappes en Syrie, sans cependant avoir le mandat
des autorités syriennes. La Russie échange avec cette coalition
internationale des informations sur les vols d'avions, mais une
coordination plus étroite fait défaut. En plus, l'Occident accuse la
Russie de bombarder non seulement les sites des terroristes, mais aussi
les positions de ce qu'on appelle l'opposition modérée. Le ministère
russe de la Défense qualifie ces accusations de gratuites.
Source : SputnikNews