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Krabat, Otfried Preussler

Par Maliae

krabat1Résumé : Krabat, quatorze ans, mendie sur les routes de Saxe avec deux compagnons d’infortune. Une nuit, il rêve de onze mystérieux corbeaux, et une voix lui ordonne de se rendre au moulin de Koselbruch. Irrésistiblement attiré, il s’y présente. Malgré l’accueil étrange que lui réserve le maître, il commence son apprentissage avec onze autres garçons-meuniers, parmi lesquels Tonda, l’aîné, qui le prend sous son aile, Juro, le benêt, et le perfide Lyschko. Krabat comprend bientôt qu’il a mis les pieds dans un terrible engrenage. Pour échapper à ce piège, le garçon aidé de ses plus proches amis et d’une jeune fille dont il est tombé amoureux, va défier ce maître cruel et tyrannique.

Un récit envoûtant, à la mécanique implacable, destiné aussi bien aux jeunes lecteurs qu’aux adultes. Un hymne à la valeur inestimable de la liberté et de l’amitié, reconnu en Allemagne comme un chef-d’oeuvre.

Avis : J’ai voulu lire le livre, car j’avais vu et adoré le film. Et en plus la couverture est trop belle (oui je suis super superficielle). L’histoire est mystérieuse, emprunte de magie noire, c’est une histoire très sombre, qui devient de plus en plus oppressante au fur à mesure. Pourtant, il y a des moments très drôles, on voit aussi les bons côtés de la magie, avec ces meuniers qui peuvent l’utiliser afin de bien s’amuser.
Les personnages sont hyper attachants, particulièrement Krabat bien entendu, c’est un garçon plutôt naïf au début, qui va se laisser entraîner dans les engrenages du moulin. Bien qu’il se pose beaucoup de questions, il va un peu laisser les événements se faire, mais il va également apprendre petit à petit, il va grandir aussi, évoluer, devenir plus mâture. J’ai beaucoup aimé aussi les autres garçons meuniers, Tonda bien sûr est hyper attachant, j’aimais beaucoup comment il prenait soin de Krabat. Mais également Juro le benêt, qui est touchant. En fait celui qu’on aime le moins c’est Lyschko, parce qu’il ne respecte pas l’amitié et préfère lécher les bottes du maître.
J’ai adoré le mystère qui entourait l’histoire, les réponses qui se faufilent doucement, qui sortent du brouillard, sans que tout soit jamais résolu. Laissant un peu une trace magique à tout ça.
On voit bien l’importance de l’amitié dans cette histoire, comment chacun se soutient, comment ils deviennent forts ensemble, et s’attachent l’un à l’autre.
Il y a des moments très difficiles dans le livre, on y retrouve les thèmes de la guerre et de la mort.
Par contre, un mot sur l’histoire « d’amour ». Bon sang qu’elle est niaise, sortie de nulle part. Krabat aime une fille qu’il a juste entendu chanter, et quand il la voit, youpi elle est trop belle. Je me demande ce qu’il se serait passé si elle avait été petite, énorme et boutonneuse. Mais bon, l’histoire d’amour est quasiment absente, elle a pas tellement d’importance, elle est juste une excuse pour la suite. Et comme l’a dit ma soeur, ça fait très conte.
Au niveau de la fin, elle est très bien, mais j’ai préféré celle du film, à cause d’une phrase en plus qui est dite dans le film et qui m’avait énormément plu.
C’est un très bon livre à mon avis, une histoire très originale et assez difficile, emprunte de magie et de mystère, et que j’ai adoré. Les pages se tournent toutes seules et les chapitres défilent trop vite.

Phrase post-itée : 
« -Et moi, dit Krabat avec autant de calme et de naturel que possible, moi, j’ai connu quelqu’un qui croyait entendre pousser l’herbe, mais c’était juste la paille qu’il avait dans la tête. »

Deux mots sur le film : le film est beaucoup plus sombre que le livre, mais moins bien expliqué, certaines choses restent très confuses et sont mieux racontés dans le livre. Ceci dit, j’ai adoré le film, il est vachement bien j’ai trouvé et comme dit plus haut, la fin est encore meilleure que celle du livre.

La bande annonce : 

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